mercredi 29 mai 2013

Saint Aymar.

Sommaire du 29 mai :

  • Portrait psychologique des "Aymar ",

 

Aujourd'hui, le saint du jour est :

Saint Aymar ( - / 1242 )


Qui était-il ?
 
 
A Avignonet près de Toulouse, en 1242, les bienheureux martyrs Guillaume Arnaud, prêtre de l'Ordre des Prêcheurs, et dix compagnons : les bienheureux Bernard de Roquefort, prêtre, et Garcia d'Aure, religieux, tous deux de l'Ordre des Prêcheurs - Etienne de Saint-Thibéry et Raymond Cordier, de l'Ordre des Mineurs - le chanoine Raymond de Cortisan, surnommé Escriban, clerc de Toulouse - Pierre d'Arnaud, Fortanier et Aymar, clercs, et le prieur d'Avignonet, dont on ignore le nom, sont chargés par le pape Grégoire IX de faire obstacle aux Cathares.
Ils furent arrêtés par ruse la nuit de l'Ascension et tombèrent sous les coups d'épée.
 
 
 

Portrait psychologique des "Aymar " :

 
Type caractérologique :
Ce sont des nerveux dotés d'une grande émotivité, d'une activité un peu en retrait et de bonnes réactions.
On remarquera que chez eux l'imagination créatrice joue un très grand rôle, mais que leur activité moyenne les amène à s'entourer de collaborateurs qui sauront appliquer leur extraordinaire intuition.
Leur animal totem est le rossignol qui est un symbole d'autorité, et leur végétal est le blé qui représente le pouvoir.
Psychisme :
Ils sont parfois difficiles à vivre, car on ne sait pas toujours à quelle face du personnage on a affaire.
Ils peuvent se poser comme des êtres charmants.
Volonté :
Elle ne va pas toujours jusqu'au bout.
Ce type de caractère, dans ses entreprises, est surtout un " démarreur ".
Ils procèdent merveilleusement à la mise en marche, mais auraient tendance à  s'en remettre aux autres pour l'achèvement.
Emotivité :
Elle est forte mais ne déborde pas sur la volonté.
Cela veut dire qu'ils ne se laissent pas envahir par leurs émotions.
Réactivité :
Ils sont susceptibles lorsque l'on critique leurs idées et beaucoup moins sensibles lorsqu'on discute la valeur de leur production.
Activité :
Ils se fatiguent assez vite à la pensée que leur faculté créatrice va être bloquée par les nécessités de la réalisation.
Brillants, intelligents, ils s'en sortent toujours haut la main.
Ce sont des chercheurs, des savants, des hommes d'affaires, des tragédiens, des écrivains, des publicitaires et surtout des dirigeants capables d'embrasser les problèmes qui se posent à eux.
Attirés par tout ce qui exige un effort de conception et de réalisation, ils sont également de bons metteurs en scène.
Intuition :
Elle est remarquable.
Intelligence :
Elle est à la fois synthétique et analytique, ce qui leur confère une grande souplesse intellectuelle.
Affectivité :
Bien maîtrisée.
Moralité :
Ils l'acceptent si cette dernière n'influence pas leur mode de vie.
Vitalité :
Ils sont assez sensibles à la fatigue et au surmenage.
A surveiller : Système nerveux et appareil urinaire.
Sensorialité :
Les sentiments amoureux les effraie dans le sens qu'ils ont peur de ne pas maîtriser la situation.
Dynamisme :
Il est au service de leurs idées : plus ils en ont plus ils seront dynamiques.
Sociabilité :
Ils aiment une certaine pompe dans les réceptions.
Leur réussite passe par les cercles, les rencontres ; leur intuition faisant le reste.
Conclusion :
Ils ont la rage de vivre et n'oublierons pas de vous faire goûter aux joies du succès et de chanter la vie avec eux.
 


samedi 13 avril 2013

Sainte Ida.

Sommaire du 13 avril :

 

  • Portrait psychologique des " Ida ",

  • Quelques personnes célèbres nées un 13 avril,

  • Quelques 13 avril dans l'Histoire,

  • Humeur du jour en photo couleur,

  • 27ème extrait du roman " La Prophétie à la Fleur de Lys ",

  • Coup de cœur littéraire : " Les Enfants de la Soie " et

    " La couleur Bleue ",

  • Citation du jour.

 

 

Aujourd'hui, la sainte patronne du jour est :

Sainte Ida de Louvain ( - ? / 1113 )

Qui était-elle ?
Femme du comte de Boulogne.
Fille du duc de Basse Lotharingie, elle épousa à dix-sept ans Eustache II, comte de Boulogne en Flandres.
Leurs possessions s'étendaient des Ardennes au Pas-de-Calais, du Luxembourg, à l'Atlantique.
Très pieuse, elle recevait conseils et visite de saint Anselme, archevêque de Cantorbéry.
Elle échangea avec lui de nombreuses lettres spirituelles que l'on possède encore.
Elle fut la mère de Godefroy de Bouillon et de Baudoin, les chefs de la première Croisade.
Elle fonda de nombreuses abbayes.


Portrait psychologique des " Ida " selon l'excellent

et récréatif ouvrage de Pierre le Rouzic

" Un prénom pour la vie "


Type caractérologique :
Ce sont des colériques, secrètes, d'une forte émotivité et d'une grande activité.
Femmes passionnantes, aux impulsions rapides, discrètes mais efficaces.
Elles travaillent en silence et réussissent à grignoter toute résistance comme la petite souris, leur animal totem.
Psychisme :
Souvent impulsives, elles devront apprendre à se maîtriser pour ne pas avoir trop souvent le mot " incisif ". Elles sont peu influençables, mais aussi très subjectives.
Volonté :
A toute épreuve. A cela, ajoutons la persévérance.
Emotivité :
Forte. Elles possèdent un grand sens de l'amitié.
Réactivité :
Lorsqu'elles ont quelqu'un dans le " collimateur ", elles peuvent attendre des années pour régler leur compte.
Elles ont un sens aigu de l'opposition.
Activité :
Elles ne peuvent pas rester en place. Les métiers d'hôtesses de l'air, de relations publiques, mannequins, antiquaires et d'une manière générale, les métiers de la mode et du luxe, leur conviennent tout à fait.
Intuition :
Stupéfiante, elles " évaluent " les gens avec une rapidité et une justesse incroyables.
Intelligence :
Souple, ironique, à tendance analytique, grande mémoire.
Elles peuvent devenir maniaques.
Affectivité :
Elles sont affectueuses sans être démonstratives.
Elles sont très possessives.
Moralité :
Bien cadrée ; ce qui ne les empêchent pas de vivre de belles illuminations spontanées à condition que celles-ci ne les conduisent pas sur un chemin aliénant.
Vitalité :
Leur point faible : les reins, les poumons. Attention aux céphalées.
Sensorialité :
Forte, exigeante dans le sens de l'intensité.
Dynamisme :
Explosif  ! Engagement, oui mais dans l'action, disent-elles !
Sociabilité :
Adorent recevoir à condition que cela soit fait selon leurs principes et en fonction de leurs goûts.
Conclusion :
Ce sont des risque-tout à l'image de leur animal totem, la souris.

Origine du prénom " Ida ":
Vient de la langue germanique et veut dire " travailleuse ".
Le " Plus " des Ida : Indépendante, individualiste, goût des contacts et des négociations, adaptables, grande puissance de travail, persuasives, sens pratique, charmantes et charmeuses, sensuelles.
Le " Moins " des Ida : autoritaires, impatientes, nerveuses, parfois indisciplinées, gourmandes.

 

 

Quelques personnes célèbres nées un 13 avril...

Catherine de Médicis
13 avril 1519 / 05 janvier 1589
Fille de Laurent II de Médicis, duc d'Urbin et de Madeleine de la Tour d'Auvergne
Par son mariage avec Henri II, elle devient reine de France de 1547 à 1559

Christine de Holstein-Gottorp
13 avril 1573 / 08 décembre 1625
Reine de Suède et de Finlande

Lady Elisabeth Conyngham
Un des portraits exécuté par Thomas Laurence
13 avril 1769 / 07 janvier 1830
Peintre anglais
 Thomas Jefferson
13 avril 1743 / 04 juillet 1826
3ème président des Etats-Unis
 Philippe de Rothschild
13 avril 1902 / 20 janvier 1988
Baron et célèbre vigneron
Jean-Marie Gustave le Clézio
13 avril 1940
Ecrivain de langue anglaise
Il connut le succès dès la parution de son premier roman " Le Procès Verbal " en 1963

Quelques 13 avril dans l'Histoire...

13 avril 1598 : Henri IV signe l'édit de Nantes
13 avril 1059 : Bulle du pape Nicolas II réservant le droit d'élire le pape aux seuls cardinaux.
13 avril 1964 : Sydney Poitier est le premier acteur noir à recevoir l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans " Le Lys des Champs " réalisé par Ralph Nelson.

Humeur du jour en photo couleur :

LE VERT



















 

Voici le 27ème extrait de mon roman de style historique intitulé :

" La Prophétie à la Fleur de Lys "


Œuvre inscrite et protégée par la Société des gens de lettres, la SGDL
Hôtel Massa
38 rue du Faubourg Saint Honoré
75004 Paris
Tome 1er
Chapitre V
... Suite

A peine sonné, Balthazar se retourna et se retrouva nez à nez avec une bande armée de brigands, l’air plus menaçants que jamais…
L’un des hommes lui lança :
- La bourse ou la vie !
- Ni l’un, ni l’autre ! lui répondit Balthazar qui sortit l'épée de son fourreau.
Les bandits commencèrent à l’encercler et Balthazar s’engagea aussitôt dans le combat.
Très vite, il arriva à en désarmer un puis deux d’entre eux...
Il en restait trois, ce qui n’inquiéta nullement Balthazar.
Mais les choses changèrent rapidement lorsque le chef de la bande prit les rênes du combat ;
il semblait être mieux versé en escrime...
- Tu te défends plutôt bien, brigand ! lui dit Balthazar, où donc as-tu appris le maniement de l’épée ?
- A quoi cela te servirait-il de le savoir puisque tu vas mourir ! A moins que tu ne changes d’avis... Allons, la bourse ou la vie !
- Viens donc les chercher si tu en as le courage !
C’est ce qu’essaya de faire le chef... Il redoubla d’efforts mais Balthazar, qui entendait bien gagner cette partie, arriva quand même à lui transpercer l’épaule…
Balthazar sentit la victoire toute proche mais il n’avait pas vu la bohémienne qui, réfugiée au second étage d’une maison, lui tira un coup de pistolet à l’épaule, manquant de le toucher en plein cœur...
Balthazar, fit un ultime effort pour rester debout puis tomba face contre terre.
Il était là, gisant et inconscient sur le sol… Sa vie était entre leurs mains...
- Prenez-lui la bourse, ordonna le chef, et regardez s’il y a autre chose qui puisse nous contenter !
Puis, se tournant du côté de la fenêtre où se trouvait la bohémienne, il lui cria :
- Ti voglio bene, amore mio !
- An ch'io, Julio, lui répondit-elle...
Les brigands trouvèrent la bourse et les papiers de Balthazar.
- Qu’est-ce donc ? leur demanda Julio, faites voir...
Il prit l’une des deux lettres, la lut et s’assombrit :
- Messieurs ! Nous venons d’attaquer un commissaire aux vivres et munitions des places fortes du Dauphiné et, qui plus est, recommandé par monsieur de Lesdiguières, maréchal de France ! Vite ! fuyons !
Aussitôt, les brigands laissèrent les papiers sur le pavé et prirent la clé des champs…
Au même moment, une troupe de soldats, alertée par Gaspard, partait à la recherche de Balthazar et ce n’est qu’au bout d’une demi-heure qu’ils le retrouvèrent.
- Monsieur, s’écria Gaspard, vous m’entendez, monsieur, réveillez-vous ! Vite, il faut le ramener à l’auberge ; il est inconscient…
Dès qu’ils furent arrivés à la Licorne Dorée, ils firent soigner Balthazar et Gaspard resta continuellement à ses côtés…
Le lendemain, Balthazar semblait hors de danger mais il ne se réveillait que sporadiquement...
Il ne disait mot et se rendormait immédiatement si bien qu’on ne savait toujours pas ce qui s’était passé...
Les jours défilèrent et Balthazar ne faisait que dormir...
Le 7 mai 1610, les soldats repassèrent pour prendre de ses nouvelles...
Il était là, dans sa chambre, sur son lit et paraissait ne point vouloir se réveiller...
- Monsieur ! Réveillez-vous, lui fit Gaspard, réveillez-vous !
Il essaya vainement de le réanimer puis, à force d’impatience, lui donna un premier soufflet pour le ressusciter et ô miracle ! Balthazar ouvrit les yeux !
Sa tête lui semblait être de plomb et son épaule lui lançait terriblement...
- Monsieur, m’entendez-vous ? …. Répondez !
- Qu’est-ce ? Où suis-je ? fit Balthazar, d’une voix faible et surprise...
- Que vous est-il arrivé ? lui demanda Gaspard.
- Arrivé, quoi ?
- Ben, ça ! lui fit Gaspard, en lui montrant son épaule…
Les soldats qui vous ont retrouvé ne savent toujours pas si les deux morts, qui gisaient non loin de vous, faisaient partie de ceux qui vous ont agressé…
- Sont-ce eux qui vous ont fait ça ? lui demanda le capitaine des soldats.
- Fait quoi ?
- S’il vous plaît, monsieur de la Tour, faites un effort, lui demanda le capitaine.
- Attendez que je me souvienne... J’étais en train de me faire lire l’avenir par une bohémienne…
Ah, oui ! Je me rappelle bien maintenant…
- Alors ? lui demanda Gaspard, que s’est-il vraiment passé ?
- Quand la bohémienne eut fini de me lire les lignes de la main, j’ai voulu la payer…
- Et ? demanda toute l’assemblée…
- Je lui ai demandé si elle n’avait rien d’autre à me dire...
- Et ? insista de nouveau l’assemblée…
- A peine m’eut-elle conseillé de me méfier d'autrui que je me retrouvais en face d’une bande armée de cinq ou six hommes…
Le chef me dit alors « la bourse ou la vie » et je lui ai répondu qu’il n’aurait ni l’une ni l’autre...
- Vous avez bien fait ! lui lança le capitaine, visiblement satisfait qu’il y ait encore des gens courageux en ce royaume…
- Et après ? lui demanda Gaspard.
- Après ? Eh bien, je me suis battu...
- Vous vous êtes battu, seul, contre six ? lui demanda Gaspard, impressionné.
- Eh bien, oui, que crois-tu que je fisse ! lui répondit Balthazar. J’en étais donc à me battre avec les trois derniers puisque j’avais réussi à me défaire des deux premiers...
C’est alors que le chef se mêla au combat et, bien que celui-ci fut plus versé en escrime, je réussis à lui déchirer l’épaule et … Et après, je ne me souviens plus…
- Monsieur de la Tour, reprit le capitaine, vous nous avez dit que vous vouliez payer la bohémienne, vous aviez donc quelque argent en votre possession, vous l’ont-ils pris ?
Balthazar se mit à hurler :
- Gaspard, vite ! Regarde dans la poche intérieure gauche de mon pourpoint, y est-il encore ?
Gaspard y jeta un coup d’œil mais ne trouva rien.
Il fit un signe de tête négatif…
- Quoi ! Ils ont pris tout mon argent ! Ah, les vauriens ! Les coquins ! Les chenapans !
Puis Balthazar se rembrunit…
- Et mes documents ? Oh, mon Dieu, mes documents ! Gaspard, vite ! Regarde dans la poche droite de mon pourpoint, y sont-ils encore ?
Gaspard s’exécuta de nouveau puis d’un air dépité répondit :
- Non, monsieur, il n’y a rien…
- Ah, maudite race de brigands ! Ils ont pris tous mes papiers ! Je suis perdu ! Je suis anéanti !!!
- Du calme, monsieur, du calme ! lui fit le capitaine, et soyez sans crainte ; les papiers n’ont jamais fait l’affaire des brigands ; je suis sûr que si nous retournons sur les lieux de l’agression nous les retrouverons, bien que cela fasse une semaine, maintenant …
- Quoi ! Pouvez-vous répéter ! s’écria Balthazar.
- Oui, monsieur, lui dit Gaspard, cela fait une semaine que vous êtes alité…
- Dieu du ciel ! se mit à hurler Balthazar, mais comment vais-je faire pour les retrouver ?
Il me faut ces documents, vous comprenez, il me les faut !!!


A suivre...



Coup de cœur littéraire :

 

" Les Enfants de la Soie " de John Evans.

John Evans : Fils d'un prédicateur itinérant gallois, John Evans a fait de brillantes études littéraires à Oxford avant d'élire domicile dans le sud-ouest de la France, où il a été agriculteur et berger.
C'est sur les encouragements du grand romancier Ken Follet qu'il s'est mis à écrire.
" Les Enfants de la Soie " est son premier roman publié en France.


" Daniel n'avait pas été surpris de voir Charles accaparer Judith : il lui avait fait part de son intention...
Il lui avait raconté que Judith, l'aînée des filles Grainger, paraissait s'être entichée de lui.
A la façon dont il lui avait dit ça, il était clair qu'il prétendait avoir des droits sur elle ".

Le drame est là. Toute sa vie Charles tentera de conquérir Judith.
Jaloux de son cousin Daniel qui a les faveurs de celle-ci, il va les poursuivre, semant des embûches sur leur chemin, prêt à tout pour entraver ce lucratif commerce de la soie dans lequel Daniel prétend faire fortune.

L'Angleterre de 1665 est propice à de tels desseins.
En filigrane, la peste et son cortège de malheurs, les passes d'armes avec les Pays-Bas, la guerre entre papistes et huguenots, l'émergence du théâtre shakespearien.
Une fresque originale, riche en destins d'exception.

 

La Couleur Bleue de Jörg Kastner

Jörg Kastner : Né en 1962 à Munich, Jörg Kastner est l'auteur de thrillers historiques à succès, traduits dans de nombreux pays.
" La Couleur Bleue " est sa première publication en France.

La folie s'empare d'Amsterdam en cette année 1669.
Des hommes se mettent à tuer sauvagement leur épouse, leurs enfants.
Sur les mieux du crime, on trouve toujours le même tableau, d'un bleu profond et captivant.
Le jeune peintre Cornélis enquête...
De l'atelier de Rembrandt à la Bourse du Commerce, il devient l'acteur involontaire d'une terrible machination...
Ce livre est tout simplement superbe !


Citation du jour :

La critique est aisée, mais l'art est difficile
Destouches, " Le Glorieux "










vendredi 12 avril 2013

Saint Jules.

Sommaire du 12 avril :

  • Portrait psychologique des Jules,

  • Quelques personnes célèbres nées un 12 avril,

  • Quelques 12 avril dans l'Histoire,

  • Humeur du jour en photo couleur,

  • 26ème extrait du roman " La Prophétie à la Fleur de Lys ",

  • Citation du jour.

 
 
 
Aujourd'hui, le saint patron du jour est :

 Saint Jules 1er
( - ? / 352 )
 
 
Qui était-il ?
 
35ème pape, il travailla à affermir la foi en combattant l'arianisme qui professait que si le Christ était parfait, en revanche, il n'était pas divin.
Son mérite fut d'avoir maintenu le mystère de la Trinité contre ceux qui tentaient de faire de la doctrine chrétienne un monothéisme à moitié rationnel, acceptable par tous sans doute mais éloigné des paroles du christ lui même dans leur interprétation fondamentale.
 
 
 

Portrait psychologique des " Jules " selon l'excellent et récréatif ouvrage de Pierre le Rouzic


" Un prénom pour la vie "



Type caractérologique :
Ils ne se laissent pas faire. Ce sont des personnes réfléchies et qui font réfléchir.
Psychisme :
Ils ont incontestablement un côté " Don Quichotte ". Ils sont à la fois introvertis et extravertis. Ils sont assez influençables si on les prend par leur côté un peu orgueilleux.
Volonté :
Elle est très forte, très efficace mais un peu fluctuante.
Emotivité :
Ils ont des âmes de chevaliers, alors, dès qu'une personne est en danger, cela les émeuvent et partent aussitôt en croisade.
Réactivité :
Etroitement liée à leur émotivité.
Activité :
Les études de droit leur conviennent très bien.
Intuition :
Ils ne croient qu'à la raison.
Intelligence :
Synthétique très poussée.
Affectivité :
Ils sont susceptibles, frondeurs batailleurs, imaginatifs, mais ils veulent qu'on les aime et attention à ceux qui chercheraient à les duper !
Moralité :
C'est une moralité de Templier ! Il ne faut pas violer la loi sinon c'est la guerre !
Vitalité :
Elle est toute en dents-de-scie. Il faut surveiller la gorge, les poumons et les reins.
Sensorialité :
Elle est souvent le fruit de rêves, d'idéaux d'où une certaine difficulté à s'épanouir.
Dynamisme :
Explosif
Sociabilité :
Les " Jules " ne sont pas des mondains.
Conclusion :
Il faut les laisser crier leur enthousiasme et leurs convictions mais il faut également les aider à revenir un peu sur terre.

Origine du prénom " Jules " :

Vient du latin et veut dire " de la famille romaine de Iule "
Le " Plus " des Jules : Directs, francs, curieux, opiniâtres, sociables, charmants, ouverts.
Le " Moins " des Jules : Autoritaires, méfiants, instables, parfois un peu trop matérialistes.
 

 

 

Quelques personnes célèbres nées un 12 avril...

  
 
 Antonio de Sangallo
12 avril 1484/ 03 août 1546
Architecte italien de la Renaissance qui s'est occupé, entre autre, du Palais Farnèse à Rome.
 
 
 
 
 Edouard de Vere
12 avril 1550 / 24 juin 1604
Homme politique anglais
Certains disent qu'il serait l'un des auteurs supposés de l'œuvre de William Shakespeare
 
 
 
 
 François de Bassompierre
12 avril 1579 / 12 octobre 1646
Maréchal de France
 
 
 
 
 Pierre le Gros le jeune
12 avril 1666 / 03 mai 1719 à Rome
Sculpteur français, fils et disciple du sculpteur Royal, Pierre le Gros l'Aîné.
 
 
 
 
 Filippo Agricola
12 avril 1795 / 02 décembre 1857
Peintre italien
 
 
 
 
 Robert Delaunay
12 avril 1835 / 1941
Peintre français influencé par les Fauves





 
Tom Clancy
12 avril 1947
Romancier américain de fiction, du genre techno-thriller, où le Renseignement ; la CIA notamment, tient une place prépondérante.
 
 
 

Quelques 12 avril dans l'Histoire...

12 avril 1229 : Traité de Paris, signé entre Saint Louis et Raymond VII comte de Toulouse cédant la plus grande partie du Languedoc à la France et mettant fin au conflit albigeois.
12 avril 1893 : Inauguration de l'Olympia.
12 avril 1992 : La Cinq cesse définitivement ses émissions à minuit.
 

 
 

Humeur du jour en photo couleur :

L'Orange

 














 
 
 

Voici le 26ème extrait de mon roman de style historique intitulé " La Prophétie à la Fleur de Lys "



Œuvre inscrite et protégée par la Société des gens de lettres, la SGDL

Hôtel Massa

38 rue du Faubourg Saint Honoré

75004 Paris

Tome 1er

Chapitre V

... Suite

 
Le lendemain, le 25 avril 1610, Gaspard et Balthazar reprirent leur route…
Ce dernier avait hâte d’arriver à Paris car, jusqu’ici, s’il avait eu le plaisir d’être reconnu de sa domesticité, il ne l’était pas encore tout à fait de ses paires ; la querelle avec le marquis de Rochefort le lui avait tristement rappelé.
Pour cela, il n’oubliait pas qu’il devait encore rencontrer le roi et faire enregistrer ses lettres par le Parlement…
En moins de six jours, Balthazar et Gaspard atteignirent les villes de Saulieu, Avallon, Auxerre, Soigny et Sens puis s’arrêtèrent, harassés, à Fontainebleau...
Le calendrier que s’était fixé Balthazar avait été, jusque là, honoré et désormais, et à moins d’un incident grave, rien, ni personne ne pouvait l’empêcher d’être marquis...
A 18 heures 30, nos deux Briançonnais se mirent à la recherche d’une auberge et en trouvèrent une, du nom de la Licorne Dorée, en piteux état...
Balthazar pensa rebrousser chemin mais il dut vite se rendre à l’évidence ; trop de gens montaient sur Paris et si on cherchait encore trop longtemps, on risquait de ne plus rien trouver pour passer la nuit…
- Ah, mon bon Gaspard, l’aspect extérieur est des plus inquiétants, n’est-il pas ?
Mais j’ai peur de ne rien trouver d’autre… Allons, courage ! Entrons...
Et tous deux s’engagèrent dans la bâtisse...
A peine étaient-ils arrivés à l’intérieur, qu’ils furent incommodés par la fumée d’une cheminée, dont la décrépitude était plus qu’évidente…
Puis, ils furent accueillis par un couple de propriétaires dont l’apparence était tout aussi inquiétante que celle de la cheminée et la femme peut être encore un peu plus que l’homme…
Plus rien ne tenait en place sur son visage.
Ses traits, tous tirés vers le bas et fort nombreux, témoignaient, eux aussi, de la décrépitude ambiante et sa chevelure, pour ne pas dire sa tignasse, n’arrangeait rien au désordre apparent de son visage.
- Messieurs, que puis-je pour vous ? lui demanda l’aubergiste.
- Nous aimerions deux chambres, fit Balthazar.
- Vous avez de la chance, cher monsieur, il m’en reste…
L’épaisse fumée qui continuait de sortir de la cheminée vint rapidement incommoder Balthazar.
- Gaspard, je te laisse le soin de t’occuper de nos chambres, je vais faire un tour, j’ai besoin de prendre l’air...
- Bien, monsieur...
Et Balthazar sortit de la bâtisse. Il avait pris discrètement l’argent de Briançon ainsi que les deux lettres du maréchal, pensant qu’elles seraient plus en sûreté avec lui puis alla se promener...
Le crépuscule s’en allait paraître...
A un moment donné, Balthazar se retrouva devant la taverne du Lys Rouge lorsqu’une bohémienne, au drôle d’accent, l’aborda...
- Que veux-tu ?
- Vous rendre service, monseigneur...
- Je n’ai pas besoin d’aide...
- On a toujours besoin d’aide lorsqu’on veut connaître son avenir…
- Et qui te dis que je veux connaître mon avenir ?
- Votre regard inquiet, monseigneur...
- Et comment fais-tu pour connaître l’avenir des gens ?
- Je lis dans les lignes de la main ; c’est un don du Très-Haut...
- Tudieu ! Crois-tu que toute une vie tienne dans une main !
- Oui, sire ! Donnez-moi la vôtre et je vous direz tout...
- Laquelle veux-tu ?
- La gauche, sire, celle du destin...
Balthazar la lui présenta et l’égyptienne commença à faire sa lecture...
Puis, au bout d’un moment, Balthazar, un peu gêné, lui dit :
- N’as-tu donc pas un autre endroit pour ce genre de chose ; je ne tiens pas à ce que l’on me voit étudié de la sorte...
- Allons à l’angle de la rue, lui suggéra la bohémienne, nous y serons plus tranquilles...
- Allons-y…
Puis, tous deux se rendirent au lieu-dit.
Une fois arrivée, la bohémienne reprit son travail...
- Sire, je vois une ligne d’amour parfaite ! Vénus est avec vous… Etes-vous marié ?
- Diantre ! Mais, si je te le dis, comment pourrais-tu prétendre me lire les lignes de la main !
- En tout cas, si vous êtes marié, c’est elle la Vénus et si vous ne l’êtes pas encore, peut être vous faudrait-il remonter à deux années en arrière pour vous rappeler de son visage...
Balthazar eut un frisson…
- Que vois-tu d’autre, lui demanda-t-il.
- Cette ligne-là, par exemple, elle parle de votre caractère et je peux vous dire, noble seigneur, que votre orgueil ne vous servira qu’un temps et il en est de même de votre impatience ; vous montez là deux chevaux fougueux… Prenez garde à vous ...
- Et cette ligne-là, lui demanda Balthazar, parle-t-elle de ma fortune ?
- Non, sire ; celle-là parle de votre chemin de vie...
- Oh, celle là ! Laissons-la de côté ; j’ai encore beaucoup trop de choses à faire pour connaître mon heure. Mais, pour la fortune, que vois-tu ?
- Voyons voir… Vous êtes au sommet...
- Comment ça, je suis au sommet ! Mais je n’ai rien pour le moment ! Ne vois-tu rien d’autre ?
- Non, monsieur, mais vous avez déjà beaucoup avec votre Vénus...Voilà, noble seigneur, j’ai fini…
- Ne peux-tu m’en dire plus ?
- Non...
- En es-tu sûre ; j’ai les moyens de te payer, tu sais ?
La bohémienne eut un léger sourire.
- Si… Faites attention aux gens que vous rencontrez et surtout ne leur faites jamais confiance...
Elle n’eut pas fini sa phrase que Balthazar reçut un coup sur la tête après quoi, l’égyptienne disparut…



A suivre...


Citation du jour :


Les hommes ne croient jamais les autres capables de ce qu'ils ne le sont pas eux-mêmes.
Paul de Gondi, Cardinal de Retz, Mémoires.