Saint Joseph.
Portrait psychologique des Joseph.
Vocabulaire de la peinture.
Quelques personnes célèbres nées un 19 mars.
Quelques 19 mars dans l'Histoire.
Humeur du jour en photo couleur.
2ème extrait du roman " La Prophétie à la fleur de Lys ".
Citation du jour et quizz de révision.
A) Découvrons :
Aujourd'hui, le saint patron du jour est :
Saint Joseph
Saint Joseph dit " le Charpentier ou de Nazareth ".
Issu de la lignée de David, selon la généalogie placée par Matthieu en tête de son évangile, Joseph mène à Nazareth une vie d'artisan. Il est l'époux de Marie, le " père nourricier de Jésus ".Son culte ne s'est introduit en Occident que grâce à Thérèse d'Avila et aux Jésuites.
En 1870, Pie IX le proclame patron de L'Eglise universelle, et fixe sa fête au 19 mars.
En 1955, Pie XII institue une seconde fête dédiée à " Joseph le Travailleur ", fixée au 1er mai,
jour de la fête du travail.
Représentations dans les œuvres artistiques :
Durant tout le Moyen-Age, Joseph n'apparaît que dans les scènes de la vie de la Sainte-Famille.Au XIIIème et XIVème siècles, Joseph est un personnage âgé, barbu, coiffé d'un chapeau pointu.
A la fin du Moyen-Age, le mariage de Marie et de Joseph est souvent représenté.
Un grand changement survient au XVIème siècle, quand son culte est promu par Thérèse d'Avila.
Elle fixe le type de Joseph avec son fils, figuré avec un lis.
Joseph est un artisan avec une cognée à la main gauche, tenant de la main droite la main de l'enfant.
Sous l'influence des Jésuites, le type de Joseph est intégré au XVIIème siècle au cycle marial.
Attributs :
Bâton de pèlerin ou bâton surmonté d'une croix fleurdelisée ( XVème et XVIème siècles )Outils de charpentier ( nord de l'Europe ). Lis ( symbole de chasteté, quand il est avec l'enfant ).
Renvois :
Fuite en Egypte. Jésus. Mages. Mariage de la Vierge. Nativité. Présentation de Jésus au Temple.Ces données sont utiles pour " comprendre " un tableau.
On parle ici d'iconographie.
Cette dernière est très importante car elle décuple, sans conteste, le plaisir lors d'une visite au musée.
Portrait psychologique des " Joseph " selon l'excellent et récréatif ouvrage de Pierre le Rouzic
" Un prénom pour la vie "
Type caractérologique :
Savent ce qu'ils veulent même si nous ignorons ce qu'ils font !C'est l'homme du renoncement, doté souvent de possibilités remarquables, et qui sait dominer sa personnalité pour se mettre au service d'une cause ou d'une collectivité.
Equilibré.
Donne l'impression d'être "porteur d'un message ", comme la tourterelle son animal totem qui revient vers l'arche, messagère de la fin du déluge et du printemps retrouvé.
Psychisme :
Peu influençables, sûrs de leur " mission ", discrets.Volonté :
Forte et ciblée.Epanouis dans l'action et pleins de pudeur dans leurs réactions.
Réactivité :
Très bien contrôlée.Activité :
C'est une activité dont la plénitude leur assure un rayonnement exemplaire.Ils influencent beaucoup plus les autres par leurs actes que par leurs paroles.
Ils peuvent être des avocats zélés, des juges intègres, des syndicalistes courageux, des commerçants actifs mais aussi des artisans appréciés.
L'essentiel c'est qu'il retrouve en tout de l'humanité.
Intelligence :
Profonde du type synthétique avec une grande mémoire ( affective et des faits ).Affectivité :
Porteur de l'amour universel = le contraire d'un égoïste.Moralité :
Ont besoin de croire pour agir.Vitalité :
Excellente, véritable force de la nature.Très résistants à la fatigue doivent cependant surveiller la vésicule biliaire.
Ils ont besoin de marcher et de vivre au grand air.
Leur point faible : l'appareil respiratoire.
Sensorialité :
Se plaisent à la contrôler.Dynamisme :
Enthousiastes et convaincants.Ils ont le don de réchauffer les cœurs.
Peu sensibles à l'échec qu'ils prennent comme un accident de parcours.
Sociabilité :
Calme mais positive : pas de mise en avant.Conclusion :
Ce sont des êtres de grande valeur, forts et sages que nous ne manqueront pas d'apprécier.Vocabulaire de la peinture :
Brunir : Opération, pratiquée spécialement à l'époque médiévale, qui consiste à polir et à rendre brillantes les feuilles d'or ou d'argent qui forment les fonds de certains tableaux, en écrasant, à l'aide d'une pierre ( agate ou sanguine ), d'une demi dent-de-loup ou d'un brunissoir en acier, les aspérités de la surface.
Brunissoir : En peinture, c'est un outil formé d'une pierre lisse emmanchée ( agate, hématite ) ou d'un bloc d'acier sans arêtes, que l'on frotte à plat sur les fonds d'or et d'argent pour leur donner du poli.
En gravure, c'est un instrument en forme de poinçon que l'artiste utilise à plat pour effacer sur le métal, enlever les barbes ou aplanir les tailles peu profondes.
Burin : La gravure au burin a été longtemps considéré comme la part la plus noble de l'art de l'estampe.
Le burin du graveur est un instrument composé d'une tige d'acier en forme de carré ou de losange.
Une des extrémités est taillée en oblique à 45° pour former une pointe tranchante ; l'autre est tenue par un manche de bois en forme de champignon, coupé d'un côté pour que l'instrument puisse se coucher sur la planche, qui est généralement de cuivre.
Le burin va lever un copeau de cuivre ; c'est dans ce sillon que se logera l'encre qui marquera l'épreuve.
Mantegna et Dürer furent les premiers grands maîtres du burin.
Quelques personnes célèbres nées un 19 mars :
Alexis 1er, tsar de Russie
19 mars 1629 / 08 février 1676
Jean Calas
19 mars 1698 / 13 octobre 1761
Connu pour l'Affaire Calas
Albert Speer
19 mars 1905 / 1er septembre 1981
Premier architecte du troisième Reich
Irwing Wallace
19 mars 1916 / 29 juin 1990
Ecrivain et scénariste américain
Philipp Roth
19 mars 1933
Ecrivain américain
Ursula Andress
19 mars 1936
Actrice suisse
Glenn Close
19 mars 1947
Actrice américaine
Quelques 19 mars dans l'Histoire :
19 mars 1563 : Paix d'Amboise.
Paix d'Amboise : Ou Edit d'Amboise, est un traité de paix signé par Louis de Condé, chef des Protestants, et Anne de Montmorency, chef de l'armée catholique.
Cette paix confirme la liberté de conscience, accorde l'amnistie aux calvinistes mais restreint le culte protestant en dehors des villes et sur les terres de certains seigneurs.
Marque la fin de la première Guerre de Religion.
Les affrontements reprennent 4 ans plus tard.
Paix d'Amboise : Ou Edit d'Amboise, est un traité de paix signé par Louis de Condé, chef des Protestants, et Anne de Montmorency, chef de l'armée catholique.
Cette paix confirme la liberté de conscience, accorde l'amnistie aux calvinistes mais restreint le culte protestant en dehors des villes et sur les terres de certains seigneurs.
Marque la fin de la première Guerre de Religion.
Les affrontements reprennent 4 ans plus tard.
19 mars 1702 : Anne Stuart devient reine d'Angleterre et d'Ecosse.
19 mars 1808 : Ferdinand VII devient roi d'Espagne.
19 mars 1895 : Tournage du premier film " La sortie de l'usine Lumière à Lyon ".
19 mars 1946 : La Guyane, la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion deviennent Départements d'Outre-Mer français ( DOM ).
19 mars 1962 : Cessez-le-feu officiel, faisant suite aux accords d'Evian, signés la veille et marquant la fin de la Guerre d'Algérie.
19 mars 2003 : Début de l'opération de libération de l'Irak.
19 mars 2011 : Début de l'intervention militaire en Libye.
Humeur du jour en photo couleur :
LE MAUVE
Voici le deuxième extrait de mon premier roman de style historique intitulé
" La Prophétie à la Fleur de Lys "
Œuvre inscrite et protégée auprès de la Société des Gens de Lettres, la SGDL
Hôtel Massa
38 rue du Faubourg Saint Honoré 75 014 Paris
Tome 1er
Chapitre er
Suite
Malheureusement, une fois rendu là-bas, il devint l’acteur d’un nouveau drame où il fut, cette fois-ci, aux prises directes avec son délateur, le curé de Mérindol, auprès duquel il était venu lui reprocher d’avoir pactisé avec le démon d’Oppède ; l’exhortant, bible en main, à se repentir avec force componction pour toutes ces victimes de la Vraie Foi ; ce à quoi le père Abrard répondit qu’il n’y avait qu’une Seule et Véritable Foi :
- « Celle de l’Eglise Catholique, Apostolique et Romaine » ; en conséquence de quoi, il préférait plutôt mourir que de regretter la mort de ces renégats ; souhait personnel que Léonard tenta d’exaucer ab irato en le défenestrant sans parvenir toutefois à l’envoyer ad patres puisque le prêtre ne fut qu’assommé dans sa chute et demeurait là, en contrebas de la cure, gisant et inconscient sur le sol...
Mais Léonard ; le prenant pour mort, préféra l’abandonner à son triste sort et s’en alla rejoindre, à bride abattue, sa famille réfugiée depuis peu chez le sieur de Gouberville, près du village de Mallemort, où ils se retrouvèrent et pérorèrent toute la nuit sans qu’on vint les importuner ; les bourreaux du moment étant, pour l’heure, trop occupés à achever les quelques dizaines de femmes, d’enfants et de vieillards qui étaient restés là-bas, dans le triste village de Mérindol, à souffrir les affres de l’agonie...
Pendant ce temps-là, Léonard, conscient de la gravité de son acte, ne cessait de se lamenter…
- Mais que vais-je devenir ? se demandait-il à longueur de journée, et que va-t-il m’arriver ?
C’est son cousin, Pierre, qui vint le lui apprendre, deux jours plus tard…
- Ah ! Mon cousin ! Dieu merci, vous êtes ici ! Tenez, lisez…
- Qu’est-ce ? lui demanda Léonard, inquiet…
- C’est une lettre qu’on m’a chargé de vous transmettre ; vous verrez, les nouvelles ne sont pas si mauvaises que cela…
- Pas si mauvaises que cela ! s’étonna Léonard, faites voir !
Il lui arracha la lettre des mains puis commença à la lire :
« Aix-en-Provence, lundi 20 avril 1545,
… A tous ceux qui verront cette lettre, Jean Meynier d’Oppède, président de la cour de Provence, salut...
Suite à l’acte irrémissible intenté par Monsieur Léonard de la Tour à l’encontre du révérend père Abrard et conformément à la volonté de sa majesté le roi de France, François 1er, savoir faisons que ledit Monsieur se verra ; à compter de ce jourd’hui ; dépossédé de tous ses biens, meubles et immeubles ; refusé le marquisat d’Aigues nouvellement créé à son intention et exclu de l’armée royale ; n’échappant à la peine capitale et ne devant son salut que par le seul fait de ses bons et loyaux services lors de la bataille de Cérisoles où, capitaine, il combattit courageusement aux côtés de Messieurs Blaise de Montluc et le comte d’Enghien, frère de Monsieur Antoine de Bourbon.
En conséquence de quoi, nous déclarons, pour respecter la volonté de sa majesté qui est une certitude, Monsieur Léonard de la Tour, ainsi que toute sa famille, persona non grata et bannies du Lubéron devant s’exiler d’ici deux jours… »
- Et vous osez dire, mon cousin, que les nouvelles ne sont pas si mauvaises que cela !
- Eh bien, oui, quoi ! Vous avez la vie sauve ! lui répondit-il..
- Et pensez-vous que cela soit assez ! se mit à hurler Léonard.
- Là, là ! Du calme ! lui fit le sieur de Gouberville, vous savez très bien que votre cousin n’y est pour rien et vous savez encore mieux ce qu’il vous reste à faire.
- Oui ! Je sais très bien ce qu’il me reste à faire, maugréa Léonard ; je n’ai plus qu’à fuir ce bourg maudit où je ne serai jamais marquis et à m’enfuir au plus vite avec ma femme, Sarah, mes trois enfants et mon frère, Gaspard, tous les cinq épargnés de cette boucherie pour ne pas avoir été sur les lieux du drame ; ce qui n’empêche que c’est une décision bien difficile à prendre car, dès demain, je devrai emprunter avec eux le chemin de l’exil et me réfugier, à Salon-de-Provence, chez mon ami, le sieur de Bompard, pour y trouver une aide morale, spirituelle et matérielle tant il est vrai que nous ne pourrons emporter, dans notre exode, que le strict nécessaire ; à savoir deux malles, trois coffres et la somme de 5000 livres…
Mais quoi qu’il en soit, s’écria Léonard, difficile ou pas, nous ferons ce que nous avons à faire ; nous nous rendrons chez mon ami; après quoi, nous nous exilerons !!!
Pour aller où ? Ca, je l’ignore…
A suivre
Citation du jour :
- Je n'écoute plus rien ; et pour jamais, adieu.
- Pour jamais ! Ah, Seigneur, songez-vous en vous même
Combien ce mot cruel est affreux quand on aime ?
Racine, Bérénice