mardi 26 mars 2013

  • Sainte Larissa.

  • Vocabulaire iconographique.

  •  Portrait psychologique des " Larissa ".

  • Quelques personnes célèbres nées un 26 mars.

  • Quelques 26 mars dans l'Histoire.

  • Humeur du jour en photo couleur.

  • 9ème extrait du roman " La Prophétie à la fleur de Lys".

  • Quizz de révision, citation du jour.

A) Découvrons :

Aujourd'hui, le mardi 26 mars 2013, la sainte patronne du jour est :

Sainte Larissa ( -? / 375 )

Martyre chrétienne
Qui était-elle ?
Larissa et ses compagnons étaient réunies sous une tente pour célébrer l'Eucharistie quand le roi goth Athanaric apporta une idole et enjoignit le groupe de chrétiens à venir l'adorer.
Certains acceptèrent et furent épargnés, mais Larissa et 26 autres personnes refusèrent.
Le roi condamna Larissa et ses compagnons à périr brûlés vifs sur un bûcher.
Plus tard, la veuve d'un autre roi goth, Gaatha, rassembla les reliques des martyrs et les emporta en Syrie avant d'être martyrisée à son tour.
Larissa ne figure plus au martyrologe romain mais reste vénéré par les chrétiens grecs et russes. 
Eucharistie ou La Cène :
Tradition :
Les quatre Evangiles s'accordent à relater, sans variantes marquées de l'un à l'autre, le dernier repas pris par Jésus avec ses douze disciples.
Deux thèmes prédominent dans la tradition et dans les représentations.
D'une part, c'est l'annonce de la trahison de Judas : " Le soir venu, raconte Matthieu, il était à table avec les Douze. Pendant qu'ils mangeaient, il dit : " En vérité, je vous le déclare, l'un de vous va me livrer ". " Comme ils lui demandent tous : " Serait-ce moi ? " Jésus répond : " Il a plongé la main avec moi dans le plat, celui qui va me livrer ".
Dans une seconde phase, Jésus institue l'Eucharistie.
Ayant rompu le pain, il prononce ces paroles : " Prenez et mangez ; ceci est mon corps ". Puis, prenant une coupe : " Après avoir rendu grâces, il la leur donna en disant : " Buvez-en, car ceci est mon sang ; le sang de l'Alliance, versé pour la multitude, pour le pardon des péchés ".

Représentations :

Annonce de la trahison de Judas :
Le thème de la dernière Cène est absent de l'art paléochrétien.
La plus ancienne représentation est un diptype d'ivoire ( trésor de la cathédrale de Milan, Vème siècle ).
Aux Vème et VIème siècles, puis durant le Moyen-Age, les artistes manifestent une prédilection pour l'annonce de la trahison de Judas ( mosaïque de Saint-Apollinaire-le-Jeune à Ravenne, VIème siècle ) et la série se poursuit jusqu'au XVIème siècle.



Différentes variantes sont possibles : Judas tend la main vers le plat, ou Jésus lui tend un morceau de pain ( Hans Holbein le Jeune, vers 1520, Bâle, musée des Beaux-Arts ).



Institution de l'Eucharistie :
Cet aspect reste rare dans les représentations jusqu'au XVème siècle ( Dirk Bouts, triptype, 1468, cathédrale de Louvain ).
Le Christ bénit l'hostie consacrée, Saint-Jean regarde, les mains jointes.



Au XVIème siècle, les artistes de la Religion réformée donnent à la Cène une interprétation symbolique dans les tableaux d'autel.
L'institution de l'Eucharistie prend une place prépondérante dans l'iconographie catholique après la Réforme.
Au XVIIème siècle, Philippe de Champaigne traite la consécration du pain et du vin par Jésus ( 1648, Paris, Louvre ).
Nicolas Poussin, peint Jésus donnant la communion au apôtres ( Les Sept Sacrements, 1644-1648, Edimbourg, National Gallery ).





Les personnages et leur disposition :
La table en demi-cercle, ou " sigma ", autour de laquelle les convives sont à demi couchés sur des lits est de règle dans les représentations de la fin de l'Antiquité.
Cette disposition disparaît de l'art occidental dès l'époque carolingienne. Les personnages sont désormais assis. La table ronde, ou ovale, n'est cependant pas entièrement abandonnée, et la disposition antique réapparaît aux XVIIème et XVIIIème siècles.
Parfois, la Cène est éclairée par des flambeaux, des torches ou des lampes suspendues.
Sur la table, au Vème ou VIème siècle, on dispose des poissons.
Le plat de poisson est de règle dans l'art de l'Orient Byzantin.
L'Occident, pour sa part, perd bientôt de vue la valeur symbolique du poisson.
A partir du Vème siècle, le Christ est placé à l'angle gauche de la table puis occupera la place centrale ( Léonard de Vinci, 1495 - 1497, réfectoire du couvent de Santa Maria delle Grazie à Milan )
Le plus souvent il lève le bras droit, prophétise.



Le nombre des disciples est d'abord variable puis se fixe à 12.
Ils sont groupés autour de la table, ou derrière elle, Judas étant isolé.
On le place souvent en face de Jésus, au premier plan, comme pour le désigner à la vindicte publique.
Les artistes du Moyen-Age occidental placent généralement Jean à la gauche du Seigneur.
Il se penche sur la poitrine de celui-ci.


Martyrologe :
Liste, catalogue des martyrs et par la suite des autres saints de l'Eglise / Livre liturgique contenant la liste officielle des saints dont la mémoire est célébrée chaque jour de l'Eglise romaine. 

Portrait psychologique des " Larissa " selon l'excellent et récréatif ouvrage de Pierre le Rouzic
" Un prénom pour la vie "


Type caractérologique :
Une disposition légèrement colérique heureusement reprise par un profond sens du dévouement.
Leur animal totem est la biche, ce qui explique bien leur émotivité et l'anxiété qui parfois s'empare d'elles.
Cela étant compensé par le rassurant et lénifiant tilleul, qui est leur végétal totem.

Psychisme :
Ce sont des extraverties qui ont toujours un oeil sur le monde.

Elles sont peu influençables et ont un grand sens de l'honneur.
Elles ont horreur d'être trompées, dupées. Elles sont très objectives.

Volonté :

 
De très grande qualité car intense et de qualité.


Emotivité :
Un des plus fortes qu'il nous soit donné de rencontrer ! On comprendra pourquoi elles sombrent si facilement dans la nervosité.

Heureusement, elles se " calment " en la détournant vers une activité dévorante et passionnante.

Réactivité :
Restent maîtresses d'elles-mêmes.


Activité :
Elles aiment les études et possèdent une grande conscience professionnelle.

Ce sont, avant tout, des gardiennes de foyer, des infirmières, des pédiatres, des hôtesses, des restauratrices, etc...

Intuition :
Elles en ont mais s'en méfient.


Intelligence :
Elles possèdent une intelligence synthétique et une très belle mémoire, surtout affective.


Affectivité :
Ne sont heureuses que lorsqu'elles " partagent ".

Elles ont horreur du " flirt ".

Moralité :
Très forte mais pour elles, la plus belle prière, c'est l'action


Vitalité :
Elles sont très résistantes mais elles se doivent, toutefois, de surveiller leur système sympatique et leurs reins.


Sensorialité :
Très contrôlée car c'est surtout leur rôle de mère qu'elles mettent en avant.


Dynamisme :
N'est pas le plus important sinon d'en avoir assez pour aller vers les autres, simplement, sans aucune arrière-pensée.


Sociabilité :
Ce sont des " mamas " incarnées : attendez-vous à ce qu'elles vous demandent rapidement " es-tu heureux ? ".


Conclusion :
Ce sont de véritables " bonnes étoiles " !

 Quelques personnes célèbres nées un 26 mars...

 Charles de Guise
26 mars 1554 / 04 octobre 1611
Duc de Mayenne
 Guccio Gucci
26 mars 1881 / 02 janvier 1953
Couturier italien
 Tennessee Williams
26 mars 1911 / 25 février 1983
Ecrivain américain
 Jacqueline de Romilly
26 mars 1913 / 18 décembre 2010
Philosophe française naturalisée grecque
Helléniste, écrivaine et membre de l'Académie Française.
Elle fut la première femme professeure au Collège de France.
 Léonard Nimoy
26 mars 1931
Acteur, réalisateur et chanteur américain
Diana Ross
26 mars 1944
Chanteuse américaine

Quelques 26 mars dans l'Histoire...

26 mars 1642 : Au Canada, le prêtre Jean-Jacques Olier ( 1608 - 1657 ) qui vient de recevoir la cure de Saint-Sulpice fonde la congrégation de Saint-Sulpice qui organise l'acheminement des colons vers le Canada et fonde Montréal ( Mont-Royal).
26 mars 1793 : Les Royalistes se soulèvent en Vendée.
Le Saint-Empire déclare la guerre à la France.
26 mars 1832 : A Paris le Choléra fait plus de 18402 victimes.
26 mars 1899 : L'archéologue allemand Robert Johann Koldewey découvre les murailles de l'antique ville de Mésopotamie, Babylone.
26 mars 1939 : La guerre d'Espagne prend fin suite à la prise de Madrid par les Franquistes et la reddition de l'armée Républicaine.
26 mars 1953 : Le premier vaccin contre la poliomyélite est mis au point, aux USA, par le docteur Jonas Salk.
26 mars 1979 : Le traité de paix historique entre l'Egypte et Israël est signé à Camp David par le président Anouar El-Sadate et le premier ministre israélien Menahem Begin.
26 mars 1995 : Entrée en vigueur des accords de Schengen qui suppriment le contrôle des personnes entre 7 des 15 pays de l'Union Européenne.
26 mars 2003 : Environ un millier de parachutistes de l'armée américaine prennent position dans le nord de l'Irak afin d'y ouvrir un nouveau front contre le régime de Saddam Hussein.

Humeur du jour en photo noire et blanc


















Voici le 9ème extrait de mon roman de style historique intitulé " La Prophétie à la Fleur de Lys "


Œuvre inscrite et protégée par la Société des gens de lettres, la SGDL



Hôtel Massa


38 rue du Faubourg Saint Honoré

75004 Paris
Tome 1er
Chapitre II
... Suite
Le sieur de Bompard avait visiblement oublié de leur faire part d’un détail d’importance ; détail qui incita Gaspard à convoquer son frère sur le champ.
- Gaspard, je te remercie pour avoir été aussi leste en ton affaire mais que t’arrive-t-il pour que tu veuilles me voir si urgemment ?
- Comme vous avez pu le constater, mon très cher frère, le Seigneur semble vouloir nous éprouver...
- Oui ! Ca, j’ai vu, merci ! lui fit Léonard...
- En cela, je lui rends grâce, et pour nous avoir épargné de ce massacre et pour nous avoir permis l’acquisition de cette propriété, mais je reviens de chez monsieur Bonetti où je n’ai pu obtenir que 1000 livres d’emprunt au denier douze, et…
- Mais c’est une bonne nouvelle ! s’écria Léonard.
- Oui, mais la mauvaise c’est que, tout en signant notre accord, nous vînmes à parler des particularités du Briançonnais et qu’il me cita l’article XXXV de la Charte du Grand Escarton, signée le 29 mai 1343, comme étant la plus grande...
- Et alors, où est le problème ?
- Où est le problème ? fit Gaspard. Eh bien, le problème, c’est que cet article demeure toujours en vigueur !
- Et que dit cet article pour que tu t’en émeuves à ce point ?
- Il dit que nous nous retrouvons dans une république de francs-bourgeois et que la noblesse y est très mal considérée au point d’y être malmenée, voilà ce qu’il dit !
- Diantre ! Mais, qu’allons-nous faire, lui demanda Léonard, as-tu une idée ?
- J’en aurais bien une, oui...
- Alors, vas-y, je t’écoute…
- Eh bien, voilà… Je pense qu’il serait plus judicieux, pour le moment, de taire nos ambitions et de nous occuper que de notre ferme…
- Quoi ! s’écria Léonard, mais tu n’y penses tout de même pas ! Moi ! Travailler et faire le paysan !
- Mais qui vous parle de travailler !
- C’est ce que tu viens de dire !
- Mais, je ne l’ai pas dit comme ça !
- Alors, vas-y, explique-toi ; je ne te suis plus…
- Bien ! Je m’explique… Si vous transformez cette ferme en communauté agricole et que je m’occupe de votre personnel, vous n’aurez plus grand-chose à faire...
- Peut être... Mais comment comptes-tu trouver tout ce personnel ?
- C’est simple... J’embauche un employé, j’accueille sa famille et je la loge...
- C’est tout ?
- Non ! En fait, je fais travailler toute la famille mais je ne paye que l’employé...
- Mais c’est injuste ! s’écria Léonard.
- Non pas, mon très cher frère ! C’est la vie en communauté ! Je leur apporte un travail, un toit et, en échange, ils m’apportent leur force de travail... Alors ? Qu’en dites-vous ?
- Ce que j’en dis ? C’est que je te trouve bien prompt à ne parler que de toi même...
Et moi ? Qu’est-ce que je deviens dans toute cette affaire ? lui demanda Léonard qui ne voulait,
en rien, perdre ses prérogatives de chef qu’il revendiquait depuis la mort de leur père, Abraham.
- Eh bien, justement ! J’en venais si vous m’en aviez laissé le temps ! lui répondit Gaspard, quelque peu agacé…
Puisque vous êtes l’aîné, vous en seriez l’administrateur et le patriarche ; vous avez d’ailleurs pour ce genre de choses un talent admirable…
Ne vous resterait plus qu’à vivre noblement sur vos terres et en acquérir d’autres en attendant de devenir marquis ; j’ai entendu dire que le seigneur de l’Argentières était un homme âgé, sans descendance et, qui plus est, ses terres se trouvent en dehors de ce Grand Escarton, c’est peut être là une chance à ne pas manquer…
- Mais alors, qu’advient-il de toi ? Tu fais tout et tu ne demandes rien ?
- Non… Vous avez toujours su mon admiration à votre égard... Je ne demande qu’à vous seconder et à préparer la gloire de votre nom qui est aussi le mien ; c’est d’ailleurs ce que feu notre père a toujours souhaité, vous en souvient-il ?
- Oui, je m’en souviens très bien…
- Alors ? Que faites-vous ? lui demanda Gaspard.
- Eh bien, mon cher Gaspard, je commence à trouver ton idée fort séduisante ; que le Seigneur t’en rende grâce…
- Oh ! En parlant de grâce, j’ai ouï-dire par quelques bavards briançonnais que Jean-Louis Borel, sieur de la Cazette aurait pour commandement de bouter les « hérétiques » hors du Dauphiné ;
il y aurait attaque imminente…
- Allons bon ! Et qu’allons-nous faire, cette fois-ci ? lui demanda Léonard.
- Malheureusement, que pouvons-nous faire ? Nous ne sommes pas en mesure de nous défendre et rechercher une alliance auprès de nos coreligionnaires de Pont-de-Cervières ne ferait qu’éveiller des soupçons chez ce mercenaire et…
- Et tes propos sont pleins de bon sens, Gaspard ; je pense effectivement que nous devrions redoubler de prudence et de discrétion mais qu’allais-tu ajouter ?
- J’allais dire, mon cher Léonard, qu’il serait peut être plus sage de taire, pour quelques temps, notre sympathie pour la Réforme.
- Que veux-tu dire par là ?
- Je veux dire que, si Dieu nous fit perdre notre titre, peut être veut-il encore que nous perdions notre religion…
- Serais-tu en train de dire qu’il nous faudrait aussi dévier du droit chemin ?
- Pour un temps, oui… Je suis convaincu que Dieu, connaissant notre grande nécessité, nous y autoriserait et nous permettrait encore d’y retourner dès que tout cela sera terminé car enfin, ces peccadilles, ces chicaneries partisanes ne sauraient durer…
Léonard sentit alors que son parjure pouvait être légitimé ou du moins que sa faute pouvait être partagée ; ce qui lui permit de surenchérir en moralité...

A suivre

Quizz de révision : cliquez sur le lien

http://www.quizyourfriends.com/take-quiz.php?id=1303280340165695&

Citation du jour :
Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais,
Je sens que cela ne peut s'exprimer qu'en répondant :
" Parce que c'était lui, parce que c'était moi ".
Montaigne, Essais