Saint Habib.
Portrait psychologique des " Habib ".
Vocabulaire de la peinture.
Pleins feux sur " FRA ANGELICO ".
Quelques personnes célèbres nées un 27 mars.
Quelques 27 mars dans l'Histoire.
Humeur du jour en photo couleur.
10ème extrait du roman " La Prophétie à la Fleur de Lys ".
Citation du jour et quizz de révision.
A) Découvrons :
Aujourd'hui, le saint patron du jour est Habib d'Edesse.
Qui était-il ?
Saint Habib est né aux environs d'Edesse, actuellement Urfa en Turquie.
Diacre, il prêche dans les campagnes quand il est arrêté pour son prosélytisme.
Il se cache d'abord, puis sort de sa cachette et se présente au juge.
Il est condamné à être brûlé vif.
A peine le feu se met à crépiter qu'il rend l'âme.
Habib veut dire " aimé " en arabe et en syriaque.
Diacre :
Chrétien qui, dans l'Eglise primitive, était ordonné pour le service des indigents, pour l'administration matérielle d'une communauté / Laïque qui exerce le diaconat à titre de fonction permanente / Clerc qui a reçu l'ordre du diaconat ( avant la prêtrise ).
Prosélytisme :
Zèle déployé pour répandre la foi, pour faire des adeptes, des prosélytes ; par extension, souvent péjorative : zèle déployé pour convertir autrui à ses idées, pour tenter d'imposer ses convictions.
Portrait psychologique des Habib selon l'excellent et récréatif ouvrage de Pierre le Rouzic
" Un prénom pour la vie "
Type caractérologique :
Force de la Nature.
D'un bon équilibre. Sentimentaux flegmatiques.
Ils sont patients, obstinés, économes, souvent discrets dans la action.
Leur animal totem est le bœuf. C'est donc bien le symbole de la traction et cela veut dire qu'ils entraînent les autres.
Psychisme :
Ce sont des extravertis.
Ils sont peu influençables, très objectifs, et s'ils ont naturellement une âme de propriétaire, ils ne sont pas captatifs.
Volonté :
Elle est explosive. gare aux coups de tête.
Emotivité :
Ils se méfient de leur émotivité.
Sens profond de l'amitié : ne jamais dire du mal de leurs amis.
Réactivité :
Maîtrisé ; les échecs ne les touchent guère.
Activité :
Lente, discrète : ce sont des bûcheurs.
En général, ils sont attirés par tout ce qui demande des efforts soutenus : agriculteurs, artisans, architectes, ingénieurs des travaux publics, ce sont des gestionnaires de grande classe et peuvent devenir des militaires disciplinés.
Intuition :
C'est un mot qui ne veut pas dire grand chose pour eux.
C'est à eux et à eux seuls de peser le pour et le contre.
Intelligence :
Analytique.
Affectivité :
Ils ont un certain mal à exprimer leurs sentiments les plus intimes, les formules éblouissantes ou toutes faites les gênent ce qui ne les empêchent pas de s'attacher à l'autre avec la plus grandes des sincérités.
Moralité :
Remarquable : Ce sont des hommes de principe : le blanc est blanc et le noir est noir.
Vitalité :
Une vitalité de bœuf.
Attention à l'alcool !
Les épaules, chez eux, sont un point sensibles, ainsi que les reins et le foie.
Se méfier de l'embonpoint.
Sensorialité :
Ne se distingue pas par la finesse, comprendre par là que la quantité prime sur la qualité.
Dynamisme :
Plus important que leur activité d'où certains moments où ils perdent pied.
Sociabilité :
Sociables si les choses se font simplement.
Conclusion :
Des hommes d'une grande fidélité, d'une grande rigueur qui ont le mérite de " marcher droit ".
B) Apprenons :
Vocabulaire de la peinture :
Cabinet : Nom donné à une pièce où l'on conserve une collection, publique ou privée, de tableaux, de dessins, d'estampes, de médailles, de documents d'histoire naturelle.
Un cabinet était à l'origine un meuble muni de nombreux tiroirs dans lesquels on renfermait des papiers importants et de menus objets.
Au Moyen-Age, les premiers grands collectionneurs sont Louis d'Anjou, Jean de Berry.
A la fin du XVe et au début du XVIe siècle, les princes Italiens se font construire un studiolo, ou " petite chambre de méditation " qui est souvent décoré de peintures.
On commença par y regrouper des instruments de musique, des instruments scientifiques, des médailles et des monnaies, toutes sortes de curiosité ou " bizarreries ", mêlées à des portraits de philosophes et de contemporains.
Cette conception de cabinet de curiosités se confirmera durant le XVIe siècle partout en Europe, mais surtout dans les pays germaniques.
L'un des plus célèbres, celui d'Henri II, à Fontainebleau, conservait des objets d'ethnographie.
Pleins feux sur FRA ANGELICO :
Fra Giovanni da Fiesole, dans le siècle Guido di Pietro, dit Fra
( Vicchio di Mugello ? vers 1400 / Rome 1455 ).
Les documents récemment découverts, ne permettent plus de considérer l'année 1387 comme celle de sa naissance, qui doit être, beaucoup plus tardive.
Le 31 octobre 1417, le peintre s'inscrivait encore comme laïque à la compagnie de S. Niccolo,
à l'église du Carmine de Florence ; de même, les paiements pour un panneau, aujourd'hui perdu, exécuté pour la chapelle Ghierardini à S. Stefano al Ponte le mentionnent de la même manière en 1418.
En revanche, un autre paiement de l'hôpital de S. Maria Nuova pour la " peinture d'une croix " le nomme en 1423 " frère Giovanni des frères de San Domenico de Fiesole ".
Vasari est le premier à l'appeler Fra Giovanni Angelico, confirmant la fortune d'un adjectif employé auparavant par Fra Domenico de Corella et Landino.
En 1438, une lettre de Domenico Veneziano cite comme peintres importants de Florence les seuls FILIPPO LIPPI et Fra Angelico, et la décoration de la chapelle Majeure de Saint-Pierre de Rome fut confiée à ce dernier.
Eglise du Carmine
Sa condition de religieux ne l'empêcha pas d'accueillir les nouveautés de la Renaissance ;
au contraire, fort en avance sur Lippi lui-même et sur PAOLO UCCELLO, il fut le premier à comprendre la portée de la nouvelle conception architectonique de BRUNELLESCHI et la révolution picturale de MASACCIO, même s'il les interpréta comme un retour à la simplicité et à la pureté de l'Antiquité et des débuts du christianisme.
Le première période :
Longhi, à propos de l'activité de la jeunesse du peintre, considère d'une manière convaincante, qu'après les manifestations d'une première influence de Masaccio dans quelques peintures comme Le Saint Jérôme ( Princeton, musée de l'Université ), sans doute exécuté en 1424, on doit passer à des œuvres telles que le retable de S. Domenico à Fiesole ( prédelle à Londres, N.G ), qui, en 1425 ou peu après, révèle une orientation vers la manière de GENTILE DA FABRIANO, pour arriver, toujours avant 1430, à la période le plus fortement inspirée par Masaccio.
C'est le moment où Angelico peint des petits panneaux tels que l'Imposition du nom à Saint-Jean Baptiste ( Florence, museo di San Marco ), Saint Jacques et Ermogène ( Forth Worth, Kimbell Art Museum ), Nativité du Christ et Agonie au Jardin ( Forli, Pinacothèque ), conversion de Saint Augustin ( Musée de Cherbourg ).
Dans ses œuvres, les formes et l'espace rappellent clairement le Tribut, Adam et Eve chassées du paradis terrestre ou la Résurrection du fils de Théophile, fresques de Masaccio dans la chapelle Brancacci ( Florence, église du Carmine ).
La période de 1430-1455 :
L'aboutissement magistral de ces recherches est sans doute le Couronnement de la Vierge du Louvre, exécuté certainement avant 1435 et placé sur l'un des trois autels de l'église de S. Domenico à Fiesole.
La maîtrise de la perspective y est impressionnante, et le rythme des figures dans l'espace, senties déjà comme des volumes, est d'une justesse telle qu'on peut imaginer la fascination d'une œuvre comme celle-ci dut exercer sur DOMENICO VENEZIANO et PIERRO DELLA FRANCESCA.
En comparaison, le grand Tabernacle des Linaioli ( 1433, Florence, museo di San Marco ) marque
un affaiblissement de cette extraordinaire acuité spatiale : ces anges musiciens s'impriment sur le fond d'or presque à la manière d'un décor floral, et l'espace des petites scènes de la prédelle est moins homogène.
Nous sommes en définitive au moment de la crise de la Renaissance qui suit la mort de Masaccio, lorsque le reflux de la culture gothique domine encore le milieu artistique florentin.
A côté du Tabernacle des Linaioli, il faut placer la très belle Annonciation du musée diocésien de Cortone, le Retable du couvent d'Annalena ( Florence, museo di Sam Marco ) et la Vierge trônant, dans laquelle le retour à LORENZO MONACO est si net que beaucoup de critiques le considèrent comme une des premières œuvres d'Angelico vers 1420.
Un document permet de dater de 1436 la Lamentation sue le corps du Christ du museo di San Marco, nouvel exemple de la dévotion du peintre qui prélude à la décoration à fresque, plus banale, du couvent de San Marco, entre 1438 et 1445.
De cette période, le chef-d'oeuvre ( précédé seulement de quelques années par le polyptyque de la
G. N de Pérouse, peint, semble-t-il en 1437 et dont l'admirable prédelle se trouve au Vatican ) est le retable commandé par COSME et LAURENT DE MEDICIS pour le maître-autel de l'église du couvent de San Marco, peint vers 1440 ou peu après ; il se trouve aujourd'hui dans le musée attenant, à l'exception de la plupart des panneaux de la prédelle ( Histoire des Saints Cosme et Damien ), partagés entre le Louvre et Munich ( Alte Pin. ).
Dans cette œuvre, une transparence extraordinaire des formes, même lorsqu'elles sont dans l'ombre, paraît refléter l'influence de D. Veneziano, présent à Florence à partir de 1439.
Le séjour à Rome :
L'étape suivante de l'activité d'Angelico est son séjour romain avec à ses côtés son jeune élève BENOZZO GOZZOLI.
On sait qu'il était en juillet 1445 encore à Florence et en mai 1446 déjà à Rome.
En 1447, il décorait la chapelle Majeure de Saint Pierre ( aujourd'hui détruite ).
De la même année, nous conservons les fresques de deux travées à la voûte de la chapelle S. Brizio du dôme d'Orvieto, exécutées avec Gozzoli durant les vacances estivales.
Sont également détruits une chapelle de S. Niccolo ( ou du Saint Sacrement ) dans le palais du Vatican, un studiolo pour lequel Angelico recevait des paiements en 1449.
Seule la chapelle Nicolina nous est conservée avec des Scènes de la vie des Saints Etienne et Laurent, identifiée d'habitude avec " la capellera secreta D. N. Pape ", dont la décoration, selon les documents, étaient en cours d'exécution en 1448.
En vue d'effets monumentaux mais sobres, le peintre dispose de grandes formes avec un résultat qui, parmi ceux qui avaient déjà été obtenus, est le plus conforme à l'esprit de la Renaissance.
Les dernières années :
En juin 1450, Fra Angelico était de nouveau à Florence, prieur du couvent de San Domenico.
Durant cette période, il exécute des portes pour l'armoire des ex-voto de l'église de l'Annunziata ( aujourd'hui à Florence, museo di San Marco ) avec l'aide d'élèves, comme l'exécution du Retable de Bosco ai Frati qui semble presque une œuvre de jeunesse de Benozzo Gozzoli.
En 1452, Angelico refuse de décorer l'abside de la cathédrale de Prato ; en décembre 1454, il est cité dans un document de Perouse ; le 18 février 1455, il meurt à Rome et est enseveli à S. Maria sopra Minerva.
L'influence de Fra Angelico :
Fra Angelico fut le chef ou tout le moins le modèle de tout un groupe de miniaturistes et de peintres florentins, parmi lesquels on distingue BATTISTA DI BIAGGO SANGUIGNI, ZANOBI STROZZI, le maître de la Madone de Buckingham Palace, DOMENICO DI MICHELINO, ANDREA DI GUSTO et surtout Benozzo Gozzoli.
Mais on peut aussi juger l'importance de Fra Angelico par l'influence qu'il eut sur des artistes qui ne furent pas directement en relation avec lui, comme PESELLINO et FILIPPO LIPPI, et par la portée qu'ont pu avoir des œuvres comme le Couronnement du Louvre pour Domenico Veneziano et PIERRO DELLA FRANCESCA, et, en conséquence, sur les développements ultérieurs de la peinture italienne.
au contraire, fort en avance sur Lippi lui-même et sur PAOLO UCCELLO, il fut le premier à comprendre la portée de la nouvelle conception architectonique de BRUNELLESCHI et la révolution picturale de MASACCIO, même s'il les interpréta comme un retour à la simplicité et à la pureté de l'Antiquité et des débuts du christianisme.
Le première période :
Longhi, à propos de l'activité de la jeunesse du peintre, considère d'une manière convaincante, qu'après les manifestations d'une première influence de Masaccio dans quelques peintures comme Le Saint Jérôme ( Princeton, musée de l'Université ), sans doute exécuté en 1424, on doit passer à des œuvres telles que le retable de S. Domenico à Fiesole ( prédelle à Londres, N.G ), qui, en 1425 ou peu après, révèle une orientation vers la manière de GENTILE DA FABRIANO, pour arriver, toujours avant 1430, à la période le plus fortement inspirée par Masaccio.
C'est le moment où Angelico peint des petits panneaux tels que l'Imposition du nom à Saint-Jean Baptiste ( Florence, museo di San Marco ), Saint Jacques et Ermogène ( Forth Worth, Kimbell Art Museum ), Nativité du Christ et Agonie au Jardin ( Forli, Pinacothèque ), conversion de Saint Augustin ( Musée de Cherbourg ).
Dans ses œuvres, les formes et l'espace rappellent clairement le Tribut, Adam et Eve chassées du paradis terrestre ou la Résurrection du fils de Théophile, fresques de Masaccio dans la chapelle Brancacci ( Florence, église du Carmine ).
Fra Angelico
L'Imposition du nom à Saint Jean-Baptiste
Fra Angelico
Saint Jacques et Ermogène
Fra Angelico
Nativité du Christ
Fra Angelico
Conversion de Saint Augustin
Masaccio
Le Tribut
Masaccio
Adam et Eve chassés du Paradis terrestre
Masaccio
La Résurrection du fils de Théophile
L'aboutissement magistral de ces recherches est sans doute le Couronnement de la Vierge du Louvre, exécuté certainement avant 1435 et placé sur l'un des trois autels de l'église de S. Domenico à Fiesole.
La maîtrise de la perspective y est impressionnante, et le rythme des figures dans l'espace, senties déjà comme des volumes, est d'une justesse telle qu'on peut imaginer la fascination d'une œuvre comme celle-ci dut exercer sur DOMENICO VENEZIANO et PIERRO DELLA FRANCESCA.
En comparaison, le grand Tabernacle des Linaioli ( 1433, Florence, museo di San Marco ) marque
un affaiblissement de cette extraordinaire acuité spatiale : ces anges musiciens s'impriment sur le fond d'or presque à la manière d'un décor floral, et l'espace des petites scènes de la prédelle est moins homogène.
Nous sommes en définitive au moment de la crise de la Renaissance qui suit la mort de Masaccio, lorsque le reflux de la culture gothique domine encore le milieu artistique florentin.
A côté du Tabernacle des Linaioli, il faut placer la très belle Annonciation du musée diocésien de Cortone, le Retable du couvent d'Annalena ( Florence, museo di Sam Marco ) et la Vierge trônant, dans laquelle le retour à LORENZO MONACO est si net que beaucoup de critiques le considèrent comme une des premières œuvres d'Angelico vers 1420.
Un document permet de dater de 1436 la Lamentation sue le corps du Christ du museo di San Marco, nouvel exemple de la dévotion du peintre qui prélude à la décoration à fresque, plus banale, du couvent de San Marco, entre 1438 et 1445.
De cette période, le chef-d'oeuvre ( précédé seulement de quelques années par le polyptyque de la
G. N de Pérouse, peint, semble-t-il en 1437 et dont l'admirable prédelle se trouve au Vatican ) est le retable commandé par COSME et LAURENT DE MEDICIS pour le maître-autel de l'église du couvent de San Marco, peint vers 1440 ou peu après ; il se trouve aujourd'hui dans le musée attenant, à l'exception de la plupart des panneaux de la prédelle ( Histoire des Saints Cosme et Damien ), partagés entre le Louvre et Munich ( Alte Pin. ).
Dans cette œuvre, une transparence extraordinaire des formes, même lorsqu'elles sont dans l'ombre, paraît refléter l'influence de D. Veneziano, présent à Florence à partir de 1439.
Le séjour à Rome :
L'étape suivante de l'activité d'Angelico est son séjour romain avec à ses côtés son jeune élève BENOZZO GOZZOLI.
On sait qu'il était en juillet 1445 encore à Florence et en mai 1446 déjà à Rome.
En 1447, il décorait la chapelle Majeure de Saint Pierre ( aujourd'hui détruite ).
De la même année, nous conservons les fresques de deux travées à la voûte de la chapelle S. Brizio du dôme d'Orvieto, exécutées avec Gozzoli durant les vacances estivales.
Sont également détruits une chapelle de S. Niccolo ( ou du Saint Sacrement ) dans le palais du Vatican, un studiolo pour lequel Angelico recevait des paiements en 1449.
Seule la chapelle Nicolina nous est conservée avec des Scènes de la vie des Saints Etienne et Laurent, identifiée d'habitude avec " la capellera secreta D. N. Pape ", dont la décoration, selon les documents, étaient en cours d'exécution en 1448.
En vue d'effets monumentaux mais sobres, le peintre dispose de grandes formes avec un résultat qui, parmi ceux qui avaient déjà été obtenus, est le plus conforme à l'esprit de la Renaissance.
Les dernières années :
En juin 1450, Fra Angelico était de nouveau à Florence, prieur du couvent de San Domenico.
Durant cette période, il exécute des portes pour l'armoire des ex-voto de l'église de l'Annunziata ( aujourd'hui à Florence, museo di San Marco ) avec l'aide d'élèves, comme l'exécution du Retable de Bosco ai Frati qui semble presque une œuvre de jeunesse de Benozzo Gozzoli.
En 1452, Angelico refuse de décorer l'abside de la cathédrale de Prato ; en décembre 1454, il est cité dans un document de Perouse ; le 18 février 1455, il meurt à Rome et est enseveli à S. Maria sopra Minerva.
L'influence de Fra Angelico :
Fra Angelico fut le chef ou tout le moins le modèle de tout un groupe de miniaturistes et de peintres florentins, parmi lesquels on distingue BATTISTA DI BIAGGO SANGUIGNI, ZANOBI STROZZI, le maître de la Madone de Buckingham Palace, DOMENICO DI MICHELINO, ANDREA DI GUSTO et surtout Benozzo Gozzoli.
Mais on peut aussi juger l'importance de Fra Angelico par l'influence qu'il eut sur des artistes qui ne furent pas directement en relation avec lui, comme PESELLINO et FILIPPO LIPPI, et par la portée qu'ont pu avoir des œuvres comme le Couronnement du Louvre pour Domenico Veneziano et PIERRO DELLA FRANCESCA, et, en conséquence, sur les développements ultérieurs de la peinture italienne.
Quelques personnes célèbres nées un 27 mars...
27 mars 1662 / 12 février 1689
Louis Charles de France, dit Louis XVII
27 mars 1785 / 05 juin 1795
Alfred de Vigny
27 mars 1797 / 17 septembre 1863
Georges Eugène Haussmann, dit Baron Haussmann
27 mars 1809 / 11 janvier 1891
Albert Marquet
27 mars 1875 / 14 juin 1947
Sarah Vaughan
27 mars 1924 / 03 avril 1990
Mstislav Rostropovich
27 mars 1927 / 27 avril 2007
Violoncelliste et chef d'orchestre russe
27 mars 1942
Quentin Tarentino
27 mars 1963
Mariah Carey
27 mars 1970
Chanteuse américaine
Quelques 27 mars dans l'Histoire...
27 mars de l'an 47 avant Jésus Christ : réinstallation de Cléopâtre VII par Jules César.
27 mars 1272 : Consécration du pape Grégoire X
27 mars 1513 : Le jour des Rameaux, l'Espagnol Juan Ponce de Léon aborde une nouvelle terre à laquelle il donne le nom de Floride.
27 mars 1625 : Charles 1er sacré roi d'Angleterre et d'Ecosse succédant à son père Jacques 1er.
27 mars 1703 : Le tsar Pierre le Grand fonde la ville de Saint-Pétersbourg, qui s'appellera Petrograd, puis Leningrad sous le régime communiste, avant de retrouver son nom d'origine en 1991.
27 mars 1713 : L'Espagne accepte de céder Gibraltar et Minorque à l'Angleterre.
27 mars 1794 : Création de la marine américaine.
27 mars 1813 : En Prusse, après lancé un appel patriotique à son peuple le 17, le roi Frédéric-Guillaume déclare la guerre à la France.
27 mars 1854 : La France déclare la guerre à la Russie, ce qui déclenche la guerre de Crimée.
27 mars 1880 : A Paris, l'éditeur Charpentier vend dès le premier jour 55 000 exemplaires du nouveau roman d'Emile Zola, Nana.
27 mars 1922 : Au XIème congrès du parti Bolchévique, qui se tient à Moscou ( du 27 mars au 02 avril ), en présence de Lénine, de Staline, qui, après avoir été commissaire du peuple aux Nationalités, vient de s'illustrer comme commissaire politique aux armées pendant la lutte contre les Blancs, est, avec l'aide notamment de Zinoviev, élu secrétaire général du parti.
ce poste technique, considéré alors, comme peu important, permet en fait à Staline, premier directeur de la Pravda, d'avoir la haute main sur le recrutement des cadres du parti.
27 mars 1939 : Adolf Hitler somme la Pologne d'accepter l'annexion de Dantzig par l'Allemagne.
27 mars 1940 : Himmler ordonne la construction du tristement célèbre camp de concentration d'Auschwitz.
27 mars 1952 : Traité de Paris instituant une communauté européenne de défense.
27 mars 1980 : Eruption du Mont Saint Helens aux Etats-Unis.
Humeur du jour en photo couleur :
LE MAUVE
Voici le 10ème extrait du roman
" La Prophétie à la Fleur de Lys "
Œuvre inscrite et protégée auprès de la Société des Gens de Lettres, la SGDL, Hôtel Massa, Paris, 75014
Suite
- Gaspard, ne serait-ce pas là du travail de renégat ?
- Point du tout ! N’oubliez pas que si nous en sommes là c’est à cause de la religion et puis ne dit-on pas que de deux maux il faut choisir le moindre ?
- Certes… Mais de quels maux parles-tu ?
- Ceux de perdre un titre de marquis ou une religion... Lequel de ces deux-là vous semble le moins grave ?
- Taire notre sympatie pour la Réforme, lui répondit Léonard, quelque peu gêné par cet aveu…
- Vous êtes donc en train de dire que votre priorité demeure ce marquisat à recouvrer...
- Oui... Enfin, s’il plaît à Dieu… Mais pour cela, j’attendrai de lui un signe manifeste...
- Eh bien, justement ! s’écria Gaspard, que faites-vous de cette prédiction ?
- Oh ! Ca ! lui fit Léonard, en est-ce vraiment un ?
- Mais bien sûr que c’en est un ! lui répondit-il, Dieu nous parle dans la langue qui lui convient et pourquoi donc celle, toute mystérieuse, de ce Nostradamus ne contiendrait-elle pas un message divin concernant votre destin ? N’est-il pas devin pour cela ?
- Peut être, mais crois-tu que cela soit suffisant pour gagner notre combat ?
- Assurémment ! Que faites-vous de ces « fleurs de roi » ? N’a-t-on pas vu pousser de magnifiques lys dans notre jardin ? Et que dire de ces « guerres et desarroys » ? Ne les a-t-on pas connus et soufferts ?
- Si…
- Eh bien, pour moi, ce sont tout autant de signes manifestes pour que nous agissions ainsi ; alors, un peu de patience, mon frère et soyons digne d’une telle aventure !
- Patience, patience ! Mais l’attente sera peut être longue…
- Je sais, mon frère, je sais ! Mais un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour...
- Décidément, Gaspard, ta foi est grande !
- Oui ! Si grande que j’en ai pour deux ! Alors ? Que faites-vous ?
Léonard prit un temps de réflexion puis lui dit :
- Bon ! J’acquiesce tes idées mais que Dieu nous bénisse dans tous ces projets...
- Oh, mais il le fera ! lui fit Gaspard, soyez sans crainte !
Et c’est ainsi que les de la Tour créèrent une frérèche ; concept fort nouveau pour la région et qui en étonna plus d’un dans le village de Pont-de-Cervières...
Ils se lancèrent d’abord dans la culture de l’avoine, du seigle et de l’orge puis dans l’élevage d’ovins ; étant la race la mieux adaptée au milieu montagnard et la tribu de mammifères la moins exigeante.
Après quoi, ils se diversifièrent et créèrent une importante filature dans le faubourg de Sainte-Catherine où l’on tissait la laine des moutons pour en faire des « flassaz » ; gros draps de pays très résistants qui se vendaient jusqu’à Grenoble, Lyon et Romans...
Leur commerce alla si florissant qu’ils en obtinrent rapidement le monopole et purent même constituer des stocks qu’ils prenaient le temps d’épuiser lorsque, au moment des grandes foires, la forte demande leur permettait de négocier et d’augmenter les prix.
La spéculation étant leur première spécialité ; la deuxième était qu’ils ne faisaient jamais rien sans intérêt et se vendaient toujours au plus offrant ; une fois aux catholiques, une autre fois aux savoyards ou aux protestants…
Ainsi, les de la Tour devinrent-ils très vite aisés et purent-ils ajouter à leurs terres celles de petits paysans ruinés qu’ils recueillaient très chrétiennement comme employés…
Petit à petit, la frérèche égrena impunément son chapelet de terres le long de la Durance jusqu’au Villard-St-Pancrace et prit des airs de plus en plus marqués de seigneurie que Léonard entendait officialiser, dès que possible, en rachetant celle de l’Argentières dont le propriétaire, âgé et sans descendance, ne manquerait pas de libérer d’ici peu...
Mais, les années passèrent, et bien qu’ils amassèrent une fortune colossale, les de la Tour n’entendirent jamais parler de seigneurie, de réhabilitation et encore moins de titre de marquis.
A suivre...
- Point du tout ! N’oubliez pas que si nous en sommes là c’est à cause de la religion et puis ne dit-on pas que de deux maux il faut choisir le moindre ?
- Certes… Mais de quels maux parles-tu ?
- Ceux de perdre un titre de marquis ou une religion... Lequel de ces deux-là vous semble le moins grave ?
- Taire notre sympatie pour la Réforme, lui répondit Léonard, quelque peu gêné par cet aveu…
- Vous êtes donc en train de dire que votre priorité demeure ce marquisat à recouvrer...
- Oui... Enfin, s’il plaît à Dieu… Mais pour cela, j’attendrai de lui un signe manifeste...
- Eh bien, justement ! s’écria Gaspard, que faites-vous de cette prédiction ?
- Oh ! Ca ! lui fit Léonard, en est-ce vraiment un ?
- Mais bien sûr que c’en est un ! lui répondit-il, Dieu nous parle dans la langue qui lui convient et pourquoi donc celle, toute mystérieuse, de ce Nostradamus ne contiendrait-elle pas un message divin concernant votre destin ? N’est-il pas devin pour cela ?
- Peut être, mais crois-tu que cela soit suffisant pour gagner notre combat ?
- Assurémment ! Que faites-vous de ces « fleurs de roi » ? N’a-t-on pas vu pousser de magnifiques lys dans notre jardin ? Et que dire de ces « guerres et desarroys » ? Ne les a-t-on pas connus et soufferts ?
- Si…
- Eh bien, pour moi, ce sont tout autant de signes manifestes pour que nous agissions ainsi ; alors, un peu de patience, mon frère et soyons digne d’une telle aventure !
- Patience, patience ! Mais l’attente sera peut être longue…
- Je sais, mon frère, je sais ! Mais un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour...
- Décidément, Gaspard, ta foi est grande !
- Oui ! Si grande que j’en ai pour deux ! Alors ? Que faites-vous ?
Léonard prit un temps de réflexion puis lui dit :
- Bon ! J’acquiesce tes idées mais que Dieu nous bénisse dans tous ces projets...
- Oh, mais il le fera ! lui fit Gaspard, soyez sans crainte !
Et c’est ainsi que les de la Tour créèrent une frérèche ; concept fort nouveau pour la région et qui en étonna plus d’un dans le village de Pont-de-Cervières...
Ils se lancèrent d’abord dans la culture de l’avoine, du seigle et de l’orge puis dans l’élevage d’ovins ; étant la race la mieux adaptée au milieu montagnard et la tribu de mammifères la moins exigeante.
Après quoi, ils se diversifièrent et créèrent une importante filature dans le faubourg de Sainte-Catherine où l’on tissait la laine des moutons pour en faire des « flassaz » ; gros draps de pays très résistants qui se vendaient jusqu’à Grenoble, Lyon et Romans...
Leur commerce alla si florissant qu’ils en obtinrent rapidement le monopole et purent même constituer des stocks qu’ils prenaient le temps d’épuiser lorsque, au moment des grandes foires, la forte demande leur permettait de négocier et d’augmenter les prix.
La spéculation étant leur première spécialité ; la deuxième était qu’ils ne faisaient jamais rien sans intérêt et se vendaient toujours au plus offrant ; une fois aux catholiques, une autre fois aux savoyards ou aux protestants…
Ainsi, les de la Tour devinrent-ils très vite aisés et purent-ils ajouter à leurs terres celles de petits paysans ruinés qu’ils recueillaient très chrétiennement comme employés…
Petit à petit, la frérèche égrena impunément son chapelet de terres le long de la Durance jusqu’au Villard-St-Pancrace et prit des airs de plus en plus marqués de seigneurie que Léonard entendait officialiser, dès que possible, en rachetant celle de l’Argentières dont le propriétaire, âgé et sans descendance, ne manquerait pas de libérer d’ici peu...
Mais, les années passèrent, et bien qu’ils amassèrent une fortune colossale, les de la Tour n’entendirent jamais parler de seigneurie, de réhabilitation et encore moins de titre de marquis.
A suivre...
Citation du jour :
Sur vingt amis, dix-neuf disent de vous du mal,
Et le vingtième, qui en dit du bien, le dit mal.
Rivarol