jeudi 28 mars 2013

  • Saint Gontran.

  • Portrait psychologique des " Gontran ".

  • Pleins feux sur " FRA BARTOLOMEO ".

  • Quelques personnes célèbres nées un 28 mars.

  • Quelques 28 mars dans l'Histoire.

  • Humeur du jour en photo couleur.

  • 11ème extrait du roman " La Prophétie à la Fleur de Lys ".

  •  Quizz de révision et citation du jour.


A) Découvrons :

Aujourd'hui, le saint patron du jour est :


Saint Gontran ( - ? / 592 )

Qui était-il ?
Confesseur.
Petit-fils de Clovis et roi de Bourgogne, il connut cette époque féroce et cruelle où la reine Frédégonde fit assassiner sa sœur, son beau-frère, son mari et l'évêque Prétextat.
Lui même, Saint Gontran fit bien quelques écarts dans la fidélité conjugale, répudia sa femme, en vint à tuer son médecin, crimes qu'il ajoutait à bien d'autres.
Et puis, il se convertit, pleura ses péchés pendant le reste de sa vie, racheta ses fautes par ses grandes libéralités envers les pauvres, qui le surnommèrent " le Bon roi Gontran ".
Vers la fin de sa vie, il entra au monastère Saint Marcel de Chalon sur Saône.
Peu après sa mort, il fut proclamé saint par son peuple.

Portrait psychologique des " Gontran " selon l'excellent et récréatif ouvrage de Pierre le Rouzic
" Un prénom pour la vie "
Type caractérologique :
Ce sont en apparence des gens réservés, observateurs, alors qu'en réalité, ils sont passionnés et nerveux.
Leur animal totem est l'albatros, qui symbolise le grand et mystique voyage.
On peut y ajouter le coq de basse-cour, agressif, possessif et orgueilleux.
Psychisme :
Manque de patience.
Ce sont des introvertis, assez influençables.
Ils affectent une grande confiance en eux et ils aiment à prouver aux autres qu'ils ont raison.
Mais en fait, ce comportement ne viendrait-ils pas plutôt de leur manque de confiance en eux ?
Volonté :
Forte jusqu'à l'entêtement.
Emotivité :
Toute en profondeur.
Réactivité :
A part quelques colères spontanées, ils savent réfléchir.
Activité :
Persévérance dans le travail.
Intuition :
S'en servent pour " dérouter " les autres.
Intelligence :
Remarquable, incisive, précise, rapide et analytique.
Attention à leur ironie qui peut devenir vite blessante.
Affectivité :
Capables de magnifiques élans et capables de tout reprendre.
Ont du mal à savoir quand parler de sentiments.
Le mieux serait de les encourager.
Moralité :
Elle est plus extérieure qu'intérieur.
Vitalité :
Excellente mais il faudra surveiller très tôt leur régime car ils auraient tendance à abuser de certains excitants comme l'alcool, par exemple.
Les maux de tête sont relativement fréquents.
Attention aux accidents, de voiture notamment.
Sensorialité :
Compliquée, sujette à refoulement. Devraient se convaincre, que dans ce domaine, la simplicité et la sincérité mène au succès.
Dynamisme :
Moyen. Par chance, il y a chez eux, le sens du devoir qui les font avancer.
Ils feront de bons hauts fonctionnaires, des industriels pointilleux, des enseignants à la rigueur un peu ostentatoire, des pharmaciens.
Sociabilité :
Positive mais un peu bourgeoise : on reçoit parce qu'il faut recevoir.
Conclusion :
Avec eux, si vous acceptez " d'apprendre ce qu'ils ont à enseigner " vous vous en ferez de fidèles compagnons.


Origine du prénom " Gontran " :

Vient du germanique qui veut dire " Combat, Corbeau ".
Le " Plus " des " Gontran " :Volontaires, efficaces, actifs, courageux, esthètes, réfléchis, intellectuels,.
Le " Moins " des Gontran : Ne supportent pas l'échec, impatients, tendance à être irritables, manque de tolérance.

FRA BARTOLOMEO

Baccio della Porta, dit FRA
( Soffignano 1475 -id- 1517 )
Il est connu sous le nom monastique qu'il portait au couvent de SAN MARCO, où l'on voit encore plusieurs de ses chefs-d'oeuvre.

Il travaille en collaboration avec Mariotto Albertini, mais s'affirme très tôt comme la figure clé du début du cinqueccento florentin, résumant à lui seul les aspirations parfois contradictoires d'une culture qui hésite entre l'exemple de Raphaël, présent à Florence en 1506, et l'irréalisme anxieux du premier Maniérisme, sensible à partir de 1510 - 1515.
Mariotto Albertini
Raphaël
Il quitte deux fois Florence pour se rendre à Venise ( 1508 ) puis à Rome (1514 ), séjour qui sera DETERMINANT pour lui.
Sa formation est OMBRIENNE et marquée par la leçon de PERUGIN.

Pérugin

Il est l'élève de COSIMO ROSSELLI en même temps qu'ALBERTINELLI et PIERRO DI COSIMO.

Piero di Cosimo

Cosimo Rosselli
Sa première œuvre est sans doute une Annonciation ( dôme de Volterra ) terminée par ALBERTINI.
A la même date, il peint en grisaille les deux faces des volets d'un tabernacle destiné à abriter une Vierge de DONATELLO ( Nativité, Circoncision et Annonciation, Offices ) et un grand Jugement dernier à fresque ( Florence, 1499, Museo di San Marco ).

Donatello

Remarque :
Les photos jointes ci plus-haut ne sont là que pour sensibiliser l'œil du lecteur aux convergences de style entre chaque peintres cités.

Il prend l'habit à Prato en 1500 ; de retour à Florence, il peint une Apparition de la Vierge à Saint Bernard pour la Badia ; version calme et simplifiée du tableau peint par FILIPPINO LIPPI pour cette même église, l'œuvre ne sera achevée qu'en 1507.

Prato
 Apparition de la Vierge à Saint Bernard de Filippino Lippi
Apparition de la Vierge à Saint Bernard de Fra Bartolomeo
Au retour d'un bref voyage à Venise en 1508, il ouvre avec Albertinelli l'atelier (1509 ) de San Marco, où se succéderont, après 1512, FRA PAOLINO et SOGLIANI.

Fra Paolino
Sogliani
FRA BARTOLOMEO réalise à cette époque ses plus vastes compositions, synthèses un peu froides des nouvelles aspirations de la Haute-Renaissance, soumises à l'exemple de Raphaël et de LEONARD DE VINCI ( Le Mariage mystique de Sainte Catherine, 1511, Louvre ; Retable Corondolet, en collaboration avec Albertinelli, 1511 -12, cathédrale de Besançon ; Dieu le Père avec deux saints, 1509, musée de Lucques ; Madone avec Sainte Anne et dix saints, réalisée en 1512 pour la seigneurie de Florence et laissée inachevée.
 Retable Carondelet
En 1514, au cours d'un voyage à Rome, il reçoit la commandes de deux figures monumentales de Saint Pierre et de Saint Paul pour S. Silvestro al Quirinale, que Raphaël achèvera ( Vatican ).
Ses dernières années semblent marquées par une emphase un peu apprêtée ( Vierge de la miséricorde, 1515, musée de Lucques ; Salvator Mundi, 1516, Florence, Pitti ; Annonciation, 1515, Louvre ).
La construction rigoureuse de la Déposition du Palais Pitti, terminée après sa mort par BUGIARDINI, influencera certaines des recherches du jeune ANDREA DEL SARTO.
Les premiers dessins de Fra Bartolomeo, exécutés à la plume, évoquent, par leur facture extrêmement déliée, le style le plus cursif de la fin du quattrocento florentin ( Filippino Lippi et Piero di Cosimo ).
Certains constituent de rares et subtiles études de paysage pur, dont la liberté d'exécution est, à cette date, remarquable ( Louvre et série de Paysages autrefois dans la collection Gabuzzi ).
Source : Essentiels, Larousse, Dictionnaire de la Peinture : La peinture italienne des origines à nos jours.



 Quelques personnes célèbres nées un 28 mars...

Fra Bartolomeo
28 mars 1472 / 31 octobre 1517
Peintre Florentin 

Sainte Thérèse d'Avila
28 mars 1515 / 04 octobre 1582
Religieuse catholique et réformatrice monastique
 Aristide Brian
28 mars 1862 / 07 mars 1932
Homme politique, diplomate français et Prix Nobel de la Paix

 Maxime Gorky
28 mars 1868 / 14 juin 1936
Ecrivain russe
 Dirk Bogarde
28 mars 1921 / 08 mai 1999
Acteur britannique
Vince Vaughn
28 mars 1970
Acteur américain

Quelques 28 mars dans l'Histoire...

28 mars 193 : Assassinat de Pertinax et proclamation du nouvel empereur romain Didius Julianus.
28 mars 1882 : L'Enseignement en France, déjà gratuit, devient laïc et obligatoire.
28 mars 1939 : Reddition de Madrid aux forces du général Franco.




Humeur du jour en photo couleur :

LE MAUVE





Voici le extrait de mon roman de style historique intitulé " La Prophétie à la Fleur de Lys "

Œuvre inscrite et protégée par la Société des gens de lettres,

la SGDL

Hôtel Massa

38 rue du Faubourg Saint Honoré

75004 Paris

Tome 1er

Chapitre II

... Suite

Il est vrai de dire que les Briançonnais veillaient scrupuleusement à ce qu’ils n’obtiennent jamais ce qu’ils désiraient le plus : l’anoblissement, et pour cela, ils n’hésitaient pas à écrire au roi pour mettre en doute la sincérité de leur foi...

C’est d’ailleurs pour cette raison que les de la Tour se mirent à fréquenter assidûment l’église Notre-Dame, sise hors les murs de Briançon, et devinrent définitivement de fervents catholiques...

Quoi qu’il en soit, le temps passa et comme l’avait craint Léonard, l’attente fut si longue qu’il ne put jamais vivre son rêve de marquisat retrouvé, pas plus que Gaspard qui mourut de phtisie sans connaître de descendance…

D’ailleurs, il fallut bien du temps et des générations pour qu’il en soit de nouveau question...

En effet, marié à Sarah en 1527 ; Léonard eut trois enfants : Abiathard, né en 1528, qui devint le deuxième patriarche ; Ithamar, né en 1529, qui fut sans descendance car mort en 1554 à la bataille de Renty et Esther, née en 1530, qui, veuve éplorée, mit fin à ses jours peu avant l’avènement de Charles IX...

Quant à Abiathard ; marié à Rébecca Ravaillasc ; il n’eut qu’un fils unique, Eléazard, né en 1545, troisième patriarche du nom qui, marié à Rachel Dupuy, eut 5 enfants : deux jumeaux ; Samuel et Elie ; nés en 1562, tous deux tués à la bataille de Craon en 1592 ; Isaacar, né en 1563, qui fut jésuite ; Barthélémy, né en 1564, qui était infirme et Jacob, né en 1567, quatrième patriarche du nom qui eut, avec une riche héritière de Briançon, Balthazar de la Tour, cinquième patriarche du nom, né en 1584 ; en plus d’Antoine né en 1585, François né en 1586 et Louise née en 1587 ; date à laquelle les de la Tour obtinrent enfin la seigneurie de l’Argentières !

Balthazar se maria, en 1608, à une riche lyonnaise du nom de Catherine d’Aboncourt d’Havrincourt qui était venue s’installer à Briançon, à l’âge de 10 ans, avec ses parents et qui lui apporta en dot la somme de 8000 livres, en plus d’une grande maison, sise au n° 26 de la rue de Castres.

Balthazar se fit alors appeler solennellement monsieur d’Aboncourt de la Tour d’Havrincurt, seigneur de l’Argentières et n’habita Briançon qu’à contrecœur pour y honorer une charge de lieutenant général du Briançonnais qu’il avait reçu des mains de monsieur François de Bonne, maréchal de France et par l’intermédiaire duquel il rappela au bon vouloir d’Henri IV que sa famille attendait une certaine réhabilitation depuis plus d’un demi siècle...

Aussi, lorsqu’il reçut une lettre en date du 06 avril 1610 dans laquelle ledit maréchal l’invitait à se rendre à Grenoble pour y recevoir « trois bonnes nouvelles », Balthazar crut son affaire réglée et congédia, ipso facto, père, mère, frères et sœurs qui venaient de s’en retourner à la Réforme, confisquant au nom d’une « ferveur bafouée » l’ensemble de leurs biens ; ce qui lui permit de régner en maître absolu sur la frérèche de Pont-de-Cervières.

L’on était bien loin de ces pauvres Mérindolais qui, chassés pour leurs idées religieuses, étaient arrivés dans le Briançonnais pour y créer une communauté où seul l’intérêt général devait compter !

Mais les temps avaient bien changés et seul l’avenir de Balthazar demeurait digne d’intérêt.

L’histoire des ambitions ne s’expliquant pas, nous voilà donc en cette journée du 17 avril 1610, dans la demeure briançonnaise des de la Tour, au n° 26 de la rue de Castres.


A suivre...

Quizz de révision : cliquez sur le lien

http://www.quizyourfriends.com/take-quiz.php?id=1303290603474198&a=1&

Citation du jour :

Ce qu'il y a d'ennuyeux dans l'amour, c'est que c'est un crime où l'on ne peut pas se passer de complice.
Charles Baudelaire, Mon cœur mis à nu.