Sainte Ida.
Sommaire du 13 avril :
Portrait psychologique des " Ida ",
Quelques personnes célèbres nées un 13 avril,
Quelques 13 avril dans l'Histoire,
Humeur du jour en photo couleur,
27ème extrait du roman " La Prophétie à la Fleur de Lys ",
Coup de cœur littéraire : " Les Enfants de la Soie " et
" La couleur Bleue ",
Citation du jour.
Aujourd'hui, la sainte patronne du jour est :
Sainte Ida de Louvain ( - ? / 1113 )
Qui était-elle ?
Femme du comte de Boulogne.
Fille du duc de Basse Lotharingie, elle épousa à dix-sept ans Eustache II, comte de Boulogne en Flandres.
Leurs possessions s'étendaient des Ardennes au Pas-de-Calais, du Luxembourg, à l'Atlantique.
Très pieuse, elle recevait conseils et visite de saint Anselme, archevêque de Cantorbéry.
Elle échangea avec lui de nombreuses lettres spirituelles que l'on possède encore.
Elle fut la mère de Godefroy de Bouillon et de Baudoin, les chefs de la première Croisade.
Elle fonda de nombreuses abbayes.
Portrait psychologique des " Ida " selon l'excellent
et récréatif ouvrage de Pierre le Rouzic
" Un prénom pour la vie "
Type caractérologique :
Ce sont des colériques, secrètes, d'une forte émotivité et d'une grande activité.
Femmes passionnantes, aux impulsions rapides, discrètes mais efficaces.
Elles travaillent en silence et réussissent à grignoter toute résistance comme la petite souris, leur animal totem.
Psychisme :
Souvent impulsives, elles devront apprendre à se maîtriser pour ne pas avoir trop souvent le mot " incisif ". Elles sont peu influençables, mais aussi très subjectives.
Volonté :
A toute épreuve. A cela, ajoutons la persévérance.
Emotivité :
Forte. Elles possèdent un grand sens de l'amitié.
Réactivité :
Lorsqu'elles ont quelqu'un dans le " collimateur ", elles peuvent attendre des années pour régler leur compte.
Elles ont un sens aigu de l'opposition.
Activité :
Elles ne peuvent pas rester en place. Les métiers d'hôtesses de l'air, de relations publiques, mannequins, antiquaires et d'une manière générale, les métiers de la mode et du luxe, leur conviennent tout à fait.
Intuition :
Stupéfiante, elles " évaluent " les gens avec une rapidité et une justesse incroyables.
Intelligence :
Souple, ironique, à tendance analytique, grande mémoire.
Elles peuvent devenir maniaques.
Affectivité :
Elles sont affectueuses sans être démonstratives.
Elles sont très possessives.
Moralité :
Bien cadrée ; ce qui ne les empêchent pas de vivre de belles illuminations spontanées à condition que celles-ci ne les conduisent pas sur un chemin aliénant.
Vitalité :
Leur point faible : les reins, les poumons. Attention aux céphalées.
Sensorialité :
Forte, exigeante dans le sens de l'intensité.
Dynamisme :
Explosif ! Engagement, oui mais dans l'action, disent-elles !
Sociabilité :
Adorent recevoir à condition que cela soit fait selon leurs principes et en fonction de leurs goûts.
Conclusion :
Ce sont des risque-tout à l'image de leur animal totem, la souris.
Origine du prénom " Ida ":
Vient de la langue germanique et veut dire " travailleuse ".
Le " Plus " des Ida : Indépendante, individualiste, goût des contacts et des négociations, adaptables, grande puissance de travail, persuasives, sens pratique, charmantes et charmeuses, sensuelles.
Le " Moins " des Ida : autoritaires, impatientes, nerveuses, parfois indisciplinées, gourmandes.
Quelques personnes célèbres nées un 13 avril...
Catherine de Médicis
13 avril 1519 / 05 janvier 1589
Fille de Laurent II de Médicis, duc d'Urbin et de Madeleine de la Tour d'Auvergne
Par son mariage avec Henri II, elle devient reine de France de 1547 à 1559
Christine de Holstein-Gottorp
13 avril 1573 / 08 décembre 1625
Reine de Suède et de Finlande
Lady Elisabeth Conyngham
Un des portraits exécuté par Thomas Laurence
13 avril 1769 / 07 janvier 1830
Peintre anglais
Thomas Jefferson
13 avril 1743 / 04 juillet 1826
3ème président des Etats-Unis
Philippe de Rothschild
13 avril 1902 / 20 janvier 1988
Baron et célèbre vigneron
Jean-Marie Gustave le Clézio
13 avril 1940
Ecrivain de langue anglaise
Il connut le succès dès la parution de son premier roman " Le Procès Verbal " en 1963
Quelques 13 avril dans l'Histoire...
13 avril 1598 : Henri IV signe l'édit de Nantes
13 avril 1059 : Bulle du pape Nicolas II réservant le droit d'élire le pape aux seuls cardinaux.
13 avril 1964 : Sydney Poitier est le premier acteur noir à recevoir l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans " Le Lys des Champs " réalisé par Ralph Nelson.
Humeur du jour en photo couleur :
LE VERT
Voici le 27ème extrait de mon roman de style historique intitulé :
" La Prophétie à la Fleur de Lys "
Œuvre inscrite et protégée par la Société des gens de lettres, la SGDL
Hôtel Massa
38 rue du Faubourg Saint Honoré
75004 Paris
Tome 1er
Chapitre V
... Suite
A peine sonné, Balthazar se retourna et se retrouva nez à nez avec une bande armée de brigands, l’air plus menaçants que jamais…
L’un des hommes lui lança :
- La bourse ou la vie !
- Ni l’un, ni l’autre ! lui répondit Balthazar qui sortit l'épée de son fourreau.
Les bandits commencèrent à l’encercler et Balthazar s’engagea aussitôt dans le combat.
Très vite, il arriva à en désarmer un puis deux d’entre eux...
Il en restait trois, ce qui n’inquiéta nullement Balthazar.
Mais les choses changèrent rapidement lorsque le chef de la bande prit les rênes du combat ;
il semblait être mieux versé en escrime...
- Tu te défends plutôt bien, brigand ! lui dit Balthazar, où donc as-tu appris le maniement de l’épée ?
- A quoi cela te servirait-il de le savoir puisque tu vas mourir ! A moins que tu ne changes d’avis... Allons, la bourse ou la vie !
- Viens donc les chercher si tu en as le courage !
C’est ce qu’essaya de faire le chef... Il redoubla d’efforts mais Balthazar, qui entendait bien gagner cette partie, arriva quand même à lui transpercer l’épaule…
Balthazar sentit la victoire toute proche mais il n’avait pas vu la bohémienne qui, réfugiée au second étage d’une maison, lui tira un coup de pistolet à l’épaule, manquant de le toucher en plein cœur...
Balthazar, fit un ultime effort pour rester debout puis tomba face contre terre.
Il était là, gisant et inconscient sur le sol… Sa vie était entre leurs mains...
- Prenez-lui la bourse, ordonna le chef, et regardez s’il y a autre chose qui puisse nous contenter !
Puis, se tournant du côté de la fenêtre où se trouvait la bohémienne, il lui cria :
- Ti voglio bene, amore mio !
- An ch'io, Julio, lui répondit-elle...
Les brigands trouvèrent la bourse et les papiers de Balthazar.
- Qu’est-ce donc ? leur demanda Julio, faites voir...
Il prit l’une des deux lettres, la lut et s’assombrit :
- Messieurs ! Nous venons d’attaquer un commissaire aux vivres et munitions des places fortes du Dauphiné et, qui plus est, recommandé par monsieur de Lesdiguières, maréchal de France ! Vite ! fuyons !
Aussitôt, les brigands laissèrent les papiers sur le pavé et prirent la clé des champs…
Au même moment, une troupe de soldats, alertée par Gaspard, partait à la recherche de Balthazar et ce n’est qu’au bout d’une demi-heure qu’ils le retrouvèrent.
- Monsieur, s’écria Gaspard, vous m’entendez, monsieur, réveillez-vous ! Vite, il faut le ramener à l’auberge ; il est inconscient…
Dès qu’ils furent arrivés à la Licorne Dorée, ils firent soigner Balthazar et Gaspard resta continuellement à ses côtés…
Le lendemain, Balthazar semblait hors de danger mais il ne se réveillait que sporadiquement...
Il ne disait mot et se rendormait immédiatement si bien qu’on ne savait toujours pas ce qui s’était passé...
Les jours défilèrent et Balthazar ne faisait que dormir...
Le 7 mai 1610, les soldats repassèrent pour prendre de ses nouvelles...
Il était là, dans sa chambre, sur son lit et paraissait ne point vouloir se réveiller...
- Monsieur ! Réveillez-vous, lui fit Gaspard, réveillez-vous !
Il essaya vainement de le réanimer puis, à force d’impatience, lui donna un premier soufflet pour le ressusciter et ô miracle ! Balthazar ouvrit les yeux !
Sa tête lui semblait être de plomb et son épaule lui lançait terriblement...
- Monsieur, m’entendez-vous ? …. Répondez !
- Qu’est-ce ? Où suis-je ? fit Balthazar, d’une voix faible et surprise...
- Que vous est-il arrivé ? lui demanda Gaspard.
- Arrivé, quoi ?
- Ben, ça ! lui fit Gaspard, en lui montrant son épaule…
Les soldats qui vous ont retrouvé ne savent toujours pas si les deux morts, qui gisaient non loin de vous, faisaient partie de ceux qui vous ont agressé…
- Sont-ce eux qui vous ont fait ça ? lui demanda le capitaine des soldats.
- Fait quoi ?
- S’il vous plaît, monsieur de la Tour, faites un effort, lui demanda le capitaine.
- Attendez que je me souvienne... J’étais en train de me faire lire l’avenir par une bohémienne…
Ah, oui ! Je me rappelle bien maintenant…
- Alors ? lui demanda Gaspard, que s’est-il vraiment passé ?
- Quand la bohémienne eut fini de me lire les lignes de la main, j’ai voulu la payer…
- Et ? demanda toute l’assemblée…
- Je lui ai demandé si elle n’avait rien d’autre à me dire...
- Et ? insista de nouveau l’assemblée…
- A peine m’eut-elle conseillé de me méfier d'autrui que je me retrouvais en face d’une bande armée de cinq ou six hommes…
Le chef me dit alors « la bourse ou la vie » et je lui ai répondu qu’il n’aurait ni l’une ni l’autre...
- Vous avez bien fait ! lui lança le capitaine, visiblement satisfait qu’il y ait encore des gens courageux en ce royaume…
- Et après ? lui demanda Gaspard.
- Après ? Eh bien, je me suis battu...
- Vous vous êtes battu, seul, contre six ? lui demanda Gaspard, impressionné.
- Eh bien, oui, que crois-tu que je fisse ! lui répondit Balthazar. J’en étais donc à me battre avec les trois derniers puisque j’avais réussi à me défaire des deux premiers...
C’est alors que le chef se mêla au combat et, bien que celui-ci fut plus versé en escrime, je réussis à lui déchirer l’épaule et … Et après, je ne me souviens plus…
- Monsieur de la Tour, reprit le capitaine, vous nous avez dit que vous vouliez payer la bohémienne, vous aviez donc quelque argent en votre possession, vous l’ont-ils pris ?
Balthazar se mit à hurler :
- Gaspard, vite ! Regarde dans la poche intérieure gauche de mon pourpoint, y est-il encore ?
Gaspard y jeta un coup d’œil mais ne trouva rien.
Il fit un signe de tête négatif…
- Quoi ! Ils ont pris tout mon argent ! Ah, les vauriens ! Les coquins ! Les chenapans !
Puis Balthazar se rembrunit…
- Et mes documents ? Oh, mon Dieu, mes documents ! Gaspard, vite ! Regarde dans la poche droite de mon pourpoint, y sont-ils encore ?
Gaspard s’exécuta de nouveau puis d’un air dépité répondit :
- Non, monsieur, il n’y a rien…
- Ah, maudite race de brigands ! Ils ont pris tous mes papiers ! Je suis perdu ! Je suis anéanti !!!
- Du calme, monsieur, du calme ! lui fit le capitaine, et soyez sans crainte ; les papiers n’ont jamais fait l’affaire des brigands ; je suis sûr que si nous retournons sur les lieux de l’agression nous les retrouverons, bien que cela fasse une semaine, maintenant …
- Quoi ! Pouvez-vous répéter ! s’écria Balthazar.
- Oui, monsieur, lui dit Gaspard, cela fait une semaine que vous êtes alité…
- Dieu du ciel ! se mit à hurler Balthazar, mais comment vais-je faire pour les retrouver ?
Il me faut ces documents, vous comprenez, il me les faut !!!
L’un des hommes lui lança :
- La bourse ou la vie !
- Ni l’un, ni l’autre ! lui répondit Balthazar qui sortit l'épée de son fourreau.
Les bandits commencèrent à l’encercler et Balthazar s’engagea aussitôt dans le combat.
Très vite, il arriva à en désarmer un puis deux d’entre eux...
Il en restait trois, ce qui n’inquiéta nullement Balthazar.
Mais les choses changèrent rapidement lorsque le chef de la bande prit les rênes du combat ;
il semblait être mieux versé en escrime...
- Tu te défends plutôt bien, brigand ! lui dit Balthazar, où donc as-tu appris le maniement de l’épée ?
- A quoi cela te servirait-il de le savoir puisque tu vas mourir ! A moins que tu ne changes d’avis... Allons, la bourse ou la vie !
- Viens donc les chercher si tu en as le courage !
C’est ce qu’essaya de faire le chef... Il redoubla d’efforts mais Balthazar, qui entendait bien gagner cette partie, arriva quand même à lui transpercer l’épaule…
Balthazar sentit la victoire toute proche mais il n’avait pas vu la bohémienne qui, réfugiée au second étage d’une maison, lui tira un coup de pistolet à l’épaule, manquant de le toucher en plein cœur...
Balthazar, fit un ultime effort pour rester debout puis tomba face contre terre.
Il était là, gisant et inconscient sur le sol… Sa vie était entre leurs mains...
- Prenez-lui la bourse, ordonna le chef, et regardez s’il y a autre chose qui puisse nous contenter !
Puis, se tournant du côté de la fenêtre où se trouvait la bohémienne, il lui cria :
- Ti voglio bene, amore mio !
- An ch'io, Julio, lui répondit-elle...
Les brigands trouvèrent la bourse et les papiers de Balthazar.
- Qu’est-ce donc ? leur demanda Julio, faites voir...
Il prit l’une des deux lettres, la lut et s’assombrit :
- Messieurs ! Nous venons d’attaquer un commissaire aux vivres et munitions des places fortes du Dauphiné et, qui plus est, recommandé par monsieur de Lesdiguières, maréchal de France ! Vite ! fuyons !
Aussitôt, les brigands laissèrent les papiers sur le pavé et prirent la clé des champs…
Au même moment, une troupe de soldats, alertée par Gaspard, partait à la recherche de Balthazar et ce n’est qu’au bout d’une demi-heure qu’ils le retrouvèrent.
- Monsieur, s’écria Gaspard, vous m’entendez, monsieur, réveillez-vous ! Vite, il faut le ramener à l’auberge ; il est inconscient…
Dès qu’ils furent arrivés à la Licorne Dorée, ils firent soigner Balthazar et Gaspard resta continuellement à ses côtés…
Le lendemain, Balthazar semblait hors de danger mais il ne se réveillait que sporadiquement...
Il ne disait mot et se rendormait immédiatement si bien qu’on ne savait toujours pas ce qui s’était passé...
Les jours défilèrent et Balthazar ne faisait que dormir...
Le 7 mai 1610, les soldats repassèrent pour prendre de ses nouvelles...
Il était là, dans sa chambre, sur son lit et paraissait ne point vouloir se réveiller...
- Monsieur ! Réveillez-vous, lui fit Gaspard, réveillez-vous !
Il essaya vainement de le réanimer puis, à force d’impatience, lui donna un premier soufflet pour le ressusciter et ô miracle ! Balthazar ouvrit les yeux !
Sa tête lui semblait être de plomb et son épaule lui lançait terriblement...
- Monsieur, m’entendez-vous ? …. Répondez !
- Qu’est-ce ? Où suis-je ? fit Balthazar, d’une voix faible et surprise...
- Que vous est-il arrivé ? lui demanda Gaspard.
- Arrivé, quoi ?
- Ben, ça ! lui fit Gaspard, en lui montrant son épaule…
Les soldats qui vous ont retrouvé ne savent toujours pas si les deux morts, qui gisaient non loin de vous, faisaient partie de ceux qui vous ont agressé…
- Sont-ce eux qui vous ont fait ça ? lui demanda le capitaine des soldats.
- Fait quoi ?
- S’il vous plaît, monsieur de la Tour, faites un effort, lui demanda le capitaine.
- Attendez que je me souvienne... J’étais en train de me faire lire l’avenir par une bohémienne…
Ah, oui ! Je me rappelle bien maintenant…
- Alors ? lui demanda Gaspard, que s’est-il vraiment passé ?
- Quand la bohémienne eut fini de me lire les lignes de la main, j’ai voulu la payer…
- Et ? demanda toute l’assemblée…
- Je lui ai demandé si elle n’avait rien d’autre à me dire...
- Et ? insista de nouveau l’assemblée…
- A peine m’eut-elle conseillé de me méfier d'autrui que je me retrouvais en face d’une bande armée de cinq ou six hommes…
Le chef me dit alors « la bourse ou la vie » et je lui ai répondu qu’il n’aurait ni l’une ni l’autre...
- Vous avez bien fait ! lui lança le capitaine, visiblement satisfait qu’il y ait encore des gens courageux en ce royaume…
- Et après ? lui demanda Gaspard.
- Après ? Eh bien, je me suis battu...
- Vous vous êtes battu, seul, contre six ? lui demanda Gaspard, impressionné.
- Eh bien, oui, que crois-tu que je fisse ! lui répondit Balthazar. J’en étais donc à me battre avec les trois derniers puisque j’avais réussi à me défaire des deux premiers...
C’est alors que le chef se mêla au combat et, bien que celui-ci fut plus versé en escrime, je réussis à lui déchirer l’épaule et … Et après, je ne me souviens plus…
- Monsieur de la Tour, reprit le capitaine, vous nous avez dit que vous vouliez payer la bohémienne, vous aviez donc quelque argent en votre possession, vous l’ont-ils pris ?
Balthazar se mit à hurler :
- Gaspard, vite ! Regarde dans la poche intérieure gauche de mon pourpoint, y est-il encore ?
Gaspard y jeta un coup d’œil mais ne trouva rien.
Il fit un signe de tête négatif…
- Quoi ! Ils ont pris tout mon argent ! Ah, les vauriens ! Les coquins ! Les chenapans !
Puis Balthazar se rembrunit…
- Et mes documents ? Oh, mon Dieu, mes documents ! Gaspard, vite ! Regarde dans la poche droite de mon pourpoint, y sont-ils encore ?
Gaspard s’exécuta de nouveau puis d’un air dépité répondit :
- Non, monsieur, il n’y a rien…
- Ah, maudite race de brigands ! Ils ont pris tous mes papiers ! Je suis perdu ! Je suis anéanti !!!
- Du calme, monsieur, du calme ! lui fit le capitaine, et soyez sans crainte ; les papiers n’ont jamais fait l’affaire des brigands ; je suis sûr que si nous retournons sur les lieux de l’agression nous les retrouverons, bien que cela fasse une semaine, maintenant …
- Quoi ! Pouvez-vous répéter ! s’écria Balthazar.
- Oui, monsieur, lui dit Gaspard, cela fait une semaine que vous êtes alité…
- Dieu du ciel ! se mit à hurler Balthazar, mais comment vais-je faire pour les retrouver ?
Il me faut ces documents, vous comprenez, il me les faut !!!
A suivre...
Coup de cœur littéraire :
" Les Enfants de la Soie " de John Evans.
John Evans : Fils d'un prédicateur itinérant gallois, John Evans a fait de brillantes études littéraires à Oxford avant d'élire domicile dans le sud-ouest de la France, où il a été agriculteur et berger.
C'est sur les encouragements du grand romancier Ken Follet qu'il s'est mis à écrire.
" Les Enfants de la Soie " est son premier roman publié en France.
" Daniel n'avait pas été surpris de voir Charles accaparer Judith : il lui avait fait part de son intention...
Il lui avait raconté que Judith, l'aînée des filles Grainger, paraissait s'être entichée de lui.
A la façon dont il lui avait dit ça, il était clair qu'il prétendait avoir des droits sur elle ".
Le drame est là. Toute sa vie Charles tentera de conquérir Judith.
Jaloux de son cousin Daniel qui a les faveurs de celle-ci, il va les poursuivre, semant des embûches sur leur chemin, prêt à tout pour entraver ce lucratif commerce de la soie dans lequel Daniel prétend faire fortune.
L'Angleterre de 1665 est propice à de tels desseins.
En filigrane, la peste et son cortège de malheurs, les passes d'armes avec les Pays-Bas, la guerre entre papistes et huguenots, l'émergence du théâtre shakespearien.
Une fresque originale, riche en destins d'exception.
La Couleur Bleue de Jörg Kastner
Jörg Kastner : Né en 1962 à Munich, Jörg Kastner est l'auteur de thrillers historiques à succès, traduits dans de nombreux pays.
" La Couleur Bleue " est sa première publication en France.
La folie s'empare d'Amsterdam en cette année 1669.
Des hommes se mettent à tuer sauvagement leur épouse, leurs enfants.
Sur les mieux du crime, on trouve toujours le même tableau, d'un bleu profond et captivant.
Le jeune peintre Cornélis enquête...
De l'atelier de Rembrandt à la Bourse du Commerce, il devient l'acteur involontaire d'une terrible machination...
Ce livre est tout simplement superbe !
Citation du jour :
La critique est aisée, mais l'art est difficile
Destouches, " Le Glorieux "