vendredi 12 avril 2013

Saint Jules.

Sommaire du 12 avril :

  • Portrait psychologique des Jules,

  • Quelques personnes célèbres nées un 12 avril,

  • Quelques 12 avril dans l'Histoire,

  • Humeur du jour en photo couleur,

  • 26ème extrait du roman " La Prophétie à la Fleur de Lys ",

  • Citation du jour.

 
 
 
Aujourd'hui, le saint patron du jour est :

 Saint Jules 1er
( - ? / 352 )
 
 
Qui était-il ?
 
35ème pape, il travailla à affermir la foi en combattant l'arianisme qui professait que si le Christ était parfait, en revanche, il n'était pas divin.
Son mérite fut d'avoir maintenu le mystère de la Trinité contre ceux qui tentaient de faire de la doctrine chrétienne un monothéisme à moitié rationnel, acceptable par tous sans doute mais éloigné des paroles du christ lui même dans leur interprétation fondamentale.
 
 
 

Portrait psychologique des " Jules " selon l'excellent et récréatif ouvrage de Pierre le Rouzic


" Un prénom pour la vie "



Type caractérologique :
Ils ne se laissent pas faire. Ce sont des personnes réfléchies et qui font réfléchir.
Psychisme :
Ils ont incontestablement un côté " Don Quichotte ". Ils sont à la fois introvertis et extravertis. Ils sont assez influençables si on les prend par leur côté un peu orgueilleux.
Volonté :
Elle est très forte, très efficace mais un peu fluctuante.
Emotivité :
Ils ont des âmes de chevaliers, alors, dès qu'une personne est en danger, cela les émeuvent et partent aussitôt en croisade.
Réactivité :
Etroitement liée à leur émotivité.
Activité :
Les études de droit leur conviennent très bien.
Intuition :
Ils ne croient qu'à la raison.
Intelligence :
Synthétique très poussée.
Affectivité :
Ils sont susceptibles, frondeurs batailleurs, imaginatifs, mais ils veulent qu'on les aime et attention à ceux qui chercheraient à les duper !
Moralité :
C'est une moralité de Templier ! Il ne faut pas violer la loi sinon c'est la guerre !
Vitalité :
Elle est toute en dents-de-scie. Il faut surveiller la gorge, les poumons et les reins.
Sensorialité :
Elle est souvent le fruit de rêves, d'idéaux d'où une certaine difficulté à s'épanouir.
Dynamisme :
Explosif
Sociabilité :
Les " Jules " ne sont pas des mondains.
Conclusion :
Il faut les laisser crier leur enthousiasme et leurs convictions mais il faut également les aider à revenir un peu sur terre.

Origine du prénom " Jules " :

Vient du latin et veut dire " de la famille romaine de Iule "
Le " Plus " des Jules : Directs, francs, curieux, opiniâtres, sociables, charmants, ouverts.
Le " Moins " des Jules : Autoritaires, méfiants, instables, parfois un peu trop matérialistes.
 

 

 

Quelques personnes célèbres nées un 12 avril...

  
 
 Antonio de Sangallo
12 avril 1484/ 03 août 1546
Architecte italien de la Renaissance qui s'est occupé, entre autre, du Palais Farnèse à Rome.
 
 
 
 
 Edouard de Vere
12 avril 1550 / 24 juin 1604
Homme politique anglais
Certains disent qu'il serait l'un des auteurs supposés de l'œuvre de William Shakespeare
 
 
 
 
 François de Bassompierre
12 avril 1579 / 12 octobre 1646
Maréchal de France
 
 
 
 
 Pierre le Gros le jeune
12 avril 1666 / 03 mai 1719 à Rome
Sculpteur français, fils et disciple du sculpteur Royal, Pierre le Gros l'Aîné.
 
 
 
 
 Filippo Agricola
12 avril 1795 / 02 décembre 1857
Peintre italien
 
 
 
 
 Robert Delaunay
12 avril 1835 / 1941
Peintre français influencé par les Fauves





 
Tom Clancy
12 avril 1947
Romancier américain de fiction, du genre techno-thriller, où le Renseignement ; la CIA notamment, tient une place prépondérante.
 
 
 

Quelques 12 avril dans l'Histoire...

12 avril 1229 : Traité de Paris, signé entre Saint Louis et Raymond VII comte de Toulouse cédant la plus grande partie du Languedoc à la France et mettant fin au conflit albigeois.
12 avril 1893 : Inauguration de l'Olympia.
12 avril 1992 : La Cinq cesse définitivement ses émissions à minuit.
 

 
 

Humeur du jour en photo couleur :

L'Orange

 














 
 
 

Voici le 26ème extrait de mon roman de style historique intitulé " La Prophétie à la Fleur de Lys "



Œuvre inscrite et protégée par la Société des gens de lettres, la SGDL

Hôtel Massa

38 rue du Faubourg Saint Honoré

75004 Paris

Tome 1er

Chapitre V

... Suite

 
Le lendemain, le 25 avril 1610, Gaspard et Balthazar reprirent leur route…
Ce dernier avait hâte d’arriver à Paris car, jusqu’ici, s’il avait eu le plaisir d’être reconnu de sa domesticité, il ne l’était pas encore tout à fait de ses paires ; la querelle avec le marquis de Rochefort le lui avait tristement rappelé.
Pour cela, il n’oubliait pas qu’il devait encore rencontrer le roi et faire enregistrer ses lettres par le Parlement…
En moins de six jours, Balthazar et Gaspard atteignirent les villes de Saulieu, Avallon, Auxerre, Soigny et Sens puis s’arrêtèrent, harassés, à Fontainebleau...
Le calendrier que s’était fixé Balthazar avait été, jusque là, honoré et désormais, et à moins d’un incident grave, rien, ni personne ne pouvait l’empêcher d’être marquis...
A 18 heures 30, nos deux Briançonnais se mirent à la recherche d’une auberge et en trouvèrent une, du nom de la Licorne Dorée, en piteux état...
Balthazar pensa rebrousser chemin mais il dut vite se rendre à l’évidence ; trop de gens montaient sur Paris et si on cherchait encore trop longtemps, on risquait de ne plus rien trouver pour passer la nuit…
- Ah, mon bon Gaspard, l’aspect extérieur est des plus inquiétants, n’est-il pas ?
Mais j’ai peur de ne rien trouver d’autre… Allons, courage ! Entrons...
Et tous deux s’engagèrent dans la bâtisse...
A peine étaient-ils arrivés à l’intérieur, qu’ils furent incommodés par la fumée d’une cheminée, dont la décrépitude était plus qu’évidente…
Puis, ils furent accueillis par un couple de propriétaires dont l’apparence était tout aussi inquiétante que celle de la cheminée et la femme peut être encore un peu plus que l’homme…
Plus rien ne tenait en place sur son visage.
Ses traits, tous tirés vers le bas et fort nombreux, témoignaient, eux aussi, de la décrépitude ambiante et sa chevelure, pour ne pas dire sa tignasse, n’arrangeait rien au désordre apparent de son visage.
- Messieurs, que puis-je pour vous ? lui demanda l’aubergiste.
- Nous aimerions deux chambres, fit Balthazar.
- Vous avez de la chance, cher monsieur, il m’en reste…
L’épaisse fumée qui continuait de sortir de la cheminée vint rapidement incommoder Balthazar.
- Gaspard, je te laisse le soin de t’occuper de nos chambres, je vais faire un tour, j’ai besoin de prendre l’air...
- Bien, monsieur...
Et Balthazar sortit de la bâtisse. Il avait pris discrètement l’argent de Briançon ainsi que les deux lettres du maréchal, pensant qu’elles seraient plus en sûreté avec lui puis alla se promener...
Le crépuscule s’en allait paraître...
A un moment donné, Balthazar se retrouva devant la taverne du Lys Rouge lorsqu’une bohémienne, au drôle d’accent, l’aborda...
- Que veux-tu ?
- Vous rendre service, monseigneur...
- Je n’ai pas besoin d’aide...
- On a toujours besoin d’aide lorsqu’on veut connaître son avenir…
- Et qui te dis que je veux connaître mon avenir ?
- Votre regard inquiet, monseigneur...
- Et comment fais-tu pour connaître l’avenir des gens ?
- Je lis dans les lignes de la main ; c’est un don du Très-Haut...
- Tudieu ! Crois-tu que toute une vie tienne dans une main !
- Oui, sire ! Donnez-moi la vôtre et je vous direz tout...
- Laquelle veux-tu ?
- La gauche, sire, celle du destin...
Balthazar la lui présenta et l’égyptienne commença à faire sa lecture...
Puis, au bout d’un moment, Balthazar, un peu gêné, lui dit :
- N’as-tu donc pas un autre endroit pour ce genre de chose ; je ne tiens pas à ce que l’on me voit étudié de la sorte...
- Allons à l’angle de la rue, lui suggéra la bohémienne, nous y serons plus tranquilles...
- Allons-y…
Puis, tous deux se rendirent au lieu-dit.
Une fois arrivée, la bohémienne reprit son travail...
- Sire, je vois une ligne d’amour parfaite ! Vénus est avec vous… Etes-vous marié ?
- Diantre ! Mais, si je te le dis, comment pourrais-tu prétendre me lire les lignes de la main !
- En tout cas, si vous êtes marié, c’est elle la Vénus et si vous ne l’êtes pas encore, peut être vous faudrait-il remonter à deux années en arrière pour vous rappeler de son visage...
Balthazar eut un frisson…
- Que vois-tu d’autre, lui demanda-t-il.
- Cette ligne-là, par exemple, elle parle de votre caractère et je peux vous dire, noble seigneur, que votre orgueil ne vous servira qu’un temps et il en est de même de votre impatience ; vous montez là deux chevaux fougueux… Prenez garde à vous ...
- Et cette ligne-là, lui demanda Balthazar, parle-t-elle de ma fortune ?
- Non, sire ; celle-là parle de votre chemin de vie...
- Oh, celle là ! Laissons-la de côté ; j’ai encore beaucoup trop de choses à faire pour connaître mon heure. Mais, pour la fortune, que vois-tu ?
- Voyons voir… Vous êtes au sommet...
- Comment ça, je suis au sommet ! Mais je n’ai rien pour le moment ! Ne vois-tu rien d’autre ?
- Non, monsieur, mais vous avez déjà beaucoup avec votre Vénus...Voilà, noble seigneur, j’ai fini…
- Ne peux-tu m’en dire plus ?
- Non...
- En es-tu sûre ; j’ai les moyens de te payer, tu sais ?
La bohémienne eut un léger sourire.
- Si… Faites attention aux gens que vous rencontrez et surtout ne leur faites jamais confiance...
Elle n’eut pas fini sa phrase que Balthazar reçut un coup sur la tête après quoi, l’égyptienne disparut…



A suivre...


Citation du jour :


Les hommes ne croient jamais les autres capables de ce qu'ils ne le sont pas eux-mêmes.
Paul de Gondi, Cardinal de Retz, Mémoires.