jeudi 11 avril 2013

Saint Stanislas.

Sommaire du 11 avril :

  • Portrait psychologique des " Stanislas ",

  • Quelques personnes célèbres nées un 11 avril,

  • Quelques 11 avril dans l'Histoire,

  • Humeur du jour en photo couleur,

  • Vocabulaire de la peinture,

  • 25ème extrait du roman " La Prophétie à la Fleur de Lys ",

  • Citation du jour.

 

 

Aujourd'hui, le saint patron du jour est :

 

Saint Stanislas ( - ? / 1079 )

Qui était-il ?
 
Evêque de Cracovie, martyr.
" Sois et glorifie Dieu " s'exclama son père à sa naissance.
Après ses études à Cracovie et à Gniezno, il part durant sept années pour les compléter chez les bénédictins de Saint-Germain-des-Prés à Paris.
Il noue ainsi des liens particuliers entre l'Eglise de Pologne et l'Eglise de France.
C'est à Paris qu'il découvre la réforme de Cluny qui germait à peine.
De retour en Pologne, il devient le prédicateur infatigable de cette réforme.
A 36 ans, il est élu évêque de Cracovie.
Soucieux de la foi de l'Eglise de Pologne, il n'hésite pas à rappeler à l'ordre le roi Boleslas dit le Cruel, débauché sans vergogne.
L'évêque l'excommunie. Cela lui vaudra le martyre. Le roi, en personne, l'égorge au pied de l'autel alors qu'il célébrait la messe.
Canonisé en 1253, il est le patron de la Pologne.
 
 
 
 

Portrait psychologique des " Stanislas " selon l'excellent


et récréatif ouvrage de Pierre le Rouzic


" Un prénom pour la vie "


 

Type caractérologique :
Ils auraient tendance à être secrets , ce qui ne les empêche pas d'être bondissants comme le chamois, leur animal totem.
Les " Stanislas " manquent un peu de souplesse dans leur comportement mais on leur pardonne volontiers car ce sont des gais lurons.
Psychisme :
Ils sont à la fois extravertis et introvertis.
Volonté :
Ils en ont mais ne ils ne la placent pas toujours dans le sens de la priorité ; ils vont d'abord s'occuper du petit problème avant de résoudre celui qui devrait attirer toute leur attention.
Emotivité :
Elle est essentielle pour eux dans le sens qu'au travers de l'amitié ils " ressentent " et se sentent exister.
Réactivité :
Elle est forte. Ils en rajoutent un peu, histoire de montrer qu'ils sont là et qu'ils existent.
On n'est pas loin du sens de l'opposition
Activité :
Leur rêve : ne pas avoir à travailler pour les autres.
C'est pour cela qu'on les voit souvent dans le commerce, l'ingénierie, l'agriculture, la médecine de campagne.
Intuition :
Eux, ils préfèrent " sentir " avec leur bons sens.
Intelligence :
Elle est rapide et synthétique.
Affectivité :
Ils sont très possessifs. Ils ont besoin de confort physique et de sécurité affective.
Leur famille compte énormément pour eux.
Moralité :
Elle serait du genre " opportuniste ", elle est donc un peu fluctuante, pas très définie.
Vitalité :
Elle est excellente mais attention au foie, aux intestins.
Sensorialité :
Elle est d'une grande classe : manger, boire, dormir : ils sont près à tous les sacrifices pour cela.
Dynamisme :
Il existe une différence entre ce qu'ils veulent faire et ce qu'ils arrivent à faire mais ils dépenseront une belle énergie à vous prouver le contraire.
Sociabilité :
Les " Stanislas " sont sociables, surtout dans le cadre des réunions entre copains.
Ils n'ont pas toujours une connaissance profonde de la psychologie féminine.
Conclusion :
Ils ont tendance à être un peu ironiques, à " privilégier " leur petite personne mais on leur pardonne tant ils savent amuser leur monde.


Origine du prénom " Stanislas "

Vient du slave et veut dire " commandeur prestigieux ".
Le " Plus " des Stanislas : Calmes, sérieux, consciencieux, travailleurs, rationnels, responsables, ambitieux, francs, inventifs.
Le " Moins " des Stanislas : Pointilleux, parfois routiniers, inquiets.
 
 
 
 

Quelques personnes célèbres nées un 11 avril...

 
 
 Septime Sévère
11 avril 146 / 04 février 211
Empereur romain d'origine punique
 
 
 
 
 Jean 1er de Portugal
11 avril 1357 / 14 août 1433
Fils illégitime du roi Pierre 1er de Portugal et de Thérèse Lourenço
10ème roi de Portugal
 
 
 
 
 Marguerite de Navarre
11 avril 1492 / 21 décembre 1549
Sœur de François 1er et mère de Jeanne d'Albret, future mère d'Henri IV
 
 
 
 
 Adélaïde Labille-Guiard
11 avril 1749 / 24 avril 1893
Peintre, miniaturiste et pastelliste française
 
 
 
 
 L'abbé Béranger Saunière
11 avril 1852 / 22 janvier 1917
Lié au mystère de Rennes-le-Château
 
 
 
 

 Gustav Vigeland
11 avril 1869 / 12 mars 1943
Sculpteur norvégien
Sa principale réalisation se trouve au Frognerpark à Oslo
 
 
 

Quelques 11 avril dans l'Histoire...

 
 
11 avril 1059 : Le roi de Pologne Boleslas II de Pologne exécute lui-même l'évêque Stanislas de Szczepanw.
11 avril 1508 : François Marie della Rovere devient duc d'Urbino à la mort de son père adoptif Guidobaldo.
11 avril 1512 : Gaston de Foix gagne sur l'armée hispano-italienne la bataille de Ravenne.
11 avril 1689 : Guillaume III d'Angleterre est couronné conjointement avec Marie II.
11 avril 1803 : Le ministre français du trésor, le marquis de Barbé-Marbois propose aux Etats-Unis la vente de toute la Louisiane.
11 avril 1814 : Conclusion du traité de Fontainebleau qui consacre l'abdication de Napoléon 1er et son exil à l'île d'Elbe.
 
 
 

Humeur du joue en photo couleur :

EFFET MORDORE

 
 















 
 
 


Vocabulaire de la peinture :

 
 
Cercle chromatique :
cercle où sont figurées les couleurs du spectre solaire dans leur ordre normal de succession.
Les cercles chromatiques modernes sont munis d'un système d'aiguilles à deux ou trois pointes, qui permettent d'indiquer les couleurs complémentaires ou les couleurs pouvant être associées pour former une " triade chromatique ".




 
Chanci :
Altération du vernis d'un tableau sous forme de moisissures blanches et farineuses dues à l'action de l'humidité sur certains vernis, qu'elle décompose en superficie ou en profondeur.
Le chanci forme une sorte de voile blanchâtre plus ou moins opaque sur la surface picturale.
Pour lui rendre son rôle protecteur et sa transparence, on doit procéder à une "régénération " du vernis. 
 

 
 
Châsse :
On appelle " châsse " ( au Moyen-Age, fierte ) un reliquaire en forme de sarcophage recouvert d'un toit en bâtière, ou en forme d'église;
L'usage des boîtes ( capsae ) pour enfermer les reliques, mentionné au IVème siècle, dut s'intensifier sous Dioclétien au moment du partage des corps saints.
Le type funéraire de la châsse s'explique ainsi. 
 


 
 
Châssis :
Assemblage de pièces de bois ou d'autre matière sur lequel est tendue et fixée, selon différents procédés, une toile à peindre.
Sur les châssis en bois, généralement consolidés au revers par des barres, des traverses et des écharpes, la toile est maintenue au moyen de clous, ou broquettes, plantés sur l'endroit ( mode de fixation de la première toile tendue sur châssis, comme la Présentation au Temple de Mantegna, aujourd'hui au Berlin Dahlem ), sur la tranche ou sur le revers.
Au XVIIème siècle, pour éviter les déchirures et assurer une tension plus souple de la toile, on a utilisé au revers le ficelage, de type hollandais.
Au XVIIIème siècle, les premiers châssis à clefs sont apparus.
 

 
 
 
 

Voici le 25ème extrait de mon roman de style historique intitulé " La Prophétie à la Fleur de Lys "



Œuvre inscrite et protégée par la Société des gens de lettres, la SGDL

Hôtel Massa

38 rue du Faubourg Saint Honoré

75004 Paris

Tome 1er

Chapitre V

... Suite

 
 

Aussitôt, l'aubergiste, Gaspard et le valet de monsieur le marquis de Rochefort se réfugièrent derrière le comptoir et le duel commença...

Nos deux adversaires, tout en découvrant l’escrime de l’un et de l’autre, continuèrent leur joute verbale...

- Monsieur le marquis d’Aigues, je trouve la technique de votre art un peu brute, sont-ce les champs de bataille qui vous l’ont rendue telle ?

- Il se peut... Mais la vôtre me semble assez « académique », sont-ce vos premiers pas vers la pratique ?
- Que nenni, monsieur, que dites-vous de cette botte là ?
Et le marquis de Rochefort s’essaya à la démonstration...
- Elle est gentille mais elle sent son temps et vous, que pensez-vous de celle-ci ?
Et Balthazar en fit de même, manquant de déchirer la chemise de son adversaire.
- Tout beau monsieur ! fit ce dernier, il ne me tarde guère d’aller voir de l’autre côté, vous savez…
Balthazar commençait à être excédé…
Il décida d’en finir et essaya de passer sous la lame de son adversaire alors que celui-ci dégageait très haut...
Ce dernier, sentant le coup venir, s’esquiva et Balthazar, perdant l’équilibre, finit ventre contre terre.
Furieux, Balthazar se releva d’un bond mais il le fit si brutalement qu’il en déchira ses hauts-de-chausses…
N’ayant rien remarqué, il reprit le combat et, malgré son handicap vestimentaire, parvint finalement à déchirer la manche droite du marquis de Rochefort ; ce qui sembla suffisamment effrayer ce dernier pour qu’il s’incline et rende les armes…
- Monsieur, votre honneur est sauf : « de futur marquis » je retire et vous adresse mes plus humbles excuses...
Balthazar, le saluant, lui répondit :
- Je les accepte avec plaisir... Redonnons un peu de dignité à notre rang et reconnaissons que l’éclat d’un nouveau titre peut valoir celui d’un ancien... Venez mon ami, que je vous serre la main...
A peine eut-il fait quelques pas que Balthazar, distrait, trébucha de nouveau...
Il se releva et se rendit compte que ses hauts-de-chausses étaient déchirés de haut en bas...
- Mordiou de mordiou ! s’énerva-t-il, v’là que j’ai le cul doublement troué !
Le marquis de Rochefort se mit à rire...
- Quoi ! Vous me raillez de nouveau !
- Non pas ! Mais vous me parliez de l’éclat de votre titre, eh bien, je peux vous dire que votre langage est tout aussi brillant mais... d’originalité, cette fois-ci !
Balthazar rit à son tour...
Au même moment, sortirent de derrière le comptoir Gaspard et le valet du marquis de Rochefort.
- Ah, mon ami, quelle aventure ! s’écria Balthazar, nous faisons d’horribles coupables,
n’est-il pas ?
- Un peu, je vous l’avoue… M’est avis que tous nos maux viennent de notre opiniâtreté à vouloir apporter trop confort à nos domestiques...
- Vous avez raison, lui fit Balthazar, qu’ils se contentent de cette salle, à moins qu’ils ne préfèrent la compagnie des chevaux ; on dit l’écurie très confortable ici…
Allons…
- Je vous suis, mon ami, lui dit le marquis de Rochefort.
Les deux valets firent de même…
A peine arrivé dans la grande salle de l’auberge que le marquis de Rochefort se retourna et s’écria :
- Aubergiste ! Nous nous sommes réconciliés ; nous vous retirons de l’embarras…
Veuillez nous donner deux chambres, je vous prie ! L’une pour le marquis d’Aigues et l’autre pour moi même…
- Et ce que vous aurez pour nos deux domestiques, rajouta Balthazar.
Les deux marquis prirent possession de leur chambre respective et se donnèrent rendez-vous dans la grande salle du rez-de-chaussée pour y boire à la santé du roi, de la reine et du royaume...
A la suite de quoi, le marquis de Rochefort eut la gentillesse d’inviter Balthazar pour le souper ; ce qui leur permit de discuter jusqu’à fort tard dans la soirée.
Puis, vint le temps de se séparer et d’aller retrouver un repos qu’ils avaient doublement mérité...
- Cher monsieur le marquis d’Aigues, j’ai été très honoré de vous rencontrer, je vous souhaite longue vie et prospérité...
- Ce fut un plaisir que de me battre avec vous, lui répondit Balthazar, avec humour...
- Bien, je dois y aller maintenant...
- Moi, aussi...
- Adieu, donc...
- Adieu monsieur le marquis de Rochefort...
Et, tous deux s’en allèrent...
- Il ne m’a même pas demandé si je voulais le revoir ! se dit Balthazar, qu’importe, j’ai mieux à faire...
C’était aussi le cas de nos deux domestiques qui, ayant eu quartier libre, passèrent la soirée en compagnie de deux charmantes demoiselles aux manières dociles et on ne peut plus faciles…
Quoi qu’il en soit, à minuit, tout le monde dormait...
 
A suivre...
 
 

Citation du jour :

Moins on pense, plus on parle.
Montesquieu