- Saint Richard.
- Portrait psychologique des " Richard ".
- Qu'est-ce que la Renaissance italienne ?
- Quelques personnes célèbres nées un 3 avril.
- Quelques 3 avril dans l'Histoire.
- Humeur du jour en photo couleur.
- 17ème extrait du roman " La Prophétie à la Fleur de Lys ".
- Citation du jour.
Aujourd'hui, le saint patron du jour est :
Saint Richard ( 1197 / 1253 )
Qui était-il ?
Il fut évêque de Chichester en Angleterre, de 1244 à 1253.
Né en 1197, Richard était le se fils de Richard Backedine et Alice de Wyche.
Orphelin de père, il se retrouva très vite dans la pauvreté mais réussit tout de même à faire des études, soutenu par son tuteur Edmund Rich ( Edmond d'Abingdon, Saint Edme ).
Il étudiant le droit canon à Oxford et, ayant obtenu un doctorat, devint chancelier de l'université d'Oxford en 1235.
Sa science et sa sainteté étaient si réputées qu'Edmond Rich, devenu archevêque de Cantorbéry, et Robert Grosseteste, évêque de Lincoln, lui proposèrent tous deux le poste de chancelier de leur diocèse respectif.
Richard accepta l'offre de l'archevêque et devient l'ami de Saint Edme.
Il accompagna ce dernier dans son exil à l'abbaye de Pontigny ( près d'Auxerre ), s'occupa de lui dans sa maladie et était présent au prieuré Notre-Dame à Soisy ( aujourd'hui Soisy-Bouy, près de Provins ) quand il mourut le 16 novembre 1240.
Richard étudia ensuite la théologie chez les Dominicains à Orléans, fut ordonné prêtre en 1243 et, après avoir fondé une chapelle en l'honneur de Saint Edme, revint en Angleterre où il devint curé de Deal et recteur de Charring.
Il fut ensuite persuadé par Boniface de Savoie, nouvel archevêque de Cantorbéry, de reprendre son poste de chancelier.
Lorsque Richard devint évêque en 1244, son souci fut de constituer un grand nombre de statuts qui règlent de manière détaillée la vie du clergé, la célébration du service divin, l'administration des sacrements, les privilèges de l'Eglise.
Chaque prêtre devait se procurer une copie de ces statuts et les amener au synode diocésain.
Alors qu'il était en route pour Douvres où il devait consacrer une nouvelle église dédiée à Saint Edme, Richard tomba malade et mourut juste après la consécration de ladite église.
Richard est le saint patron des cochers et plus précisément de la Guilde des cochers de Milan.
Qui était Saint Edme ?
Saint Edmond de Cantorbéry ( 1170 / 1242 ), dit Saint Edme, né sous le nom d'Edmund Rich dans la petite ville d'Abingdon, est un saint catholique très populaire au XIIIème siècle.
Il se décide rapidement à être prêtre et effectue ses études à Oxford, où il fut le premier à obtenir un Master of Arts, puis à Paris.
Il devient un grand prédicateur et sa renommée amène le pape Grégoire IX à le choisir pour le siège de Cantorbéry.
C'est ainsi qu'en 1234, il est sacré archevêque de Cantorbéry.
Il entre rapidement en conflit avec Henri III d'Angleterre au sujet de l'application d'une bulle pontificale.
Il est alors contraint de partir secrètement pour la France où il est accueilli par Blanche de Castille et Saint Louis.
Il se retire d'abord à l'abbaye cistercienne de Pontigny avant de s'installer au couvent du chanoine de Soisy-Bouy, près de Provins, où il meurt en 1242.
Il est canonisé en 1246 par le pape Innocent IV.
L'Ordre des Dominicains ou Ordre des Prêcheurs :
Présentation :
Ordre catholique né sous l'impulsion de Saint Dominique en 1215.
Il appartient, comme l'ordre des Frères Mineurs ou Franciscains, à la catégorie des ordres mendiants.
Suivant la règle de Saint Augustin, ainsi que ses Constitutions, il s'est donné pour mission l'apostolat et la contemplation.
Sa devise est Veritas ( la Vérité ).
D'autres devises lui ont aussi été assignées, par exemple : " Annoncer ce que nous avons contemplé ", reprise de Saint Thomas d'Aquin.
Les Dominicains sont des religieux mais pas des moines.
Ils ne prononcent que le vœu d'obéissance.
Ils ne font pas vœu de stabilité comme les moines.
Ils vivent dans des couvents et non dans des monastères.
Leur vocation étant de prêcher, leurs couvents sont souvent situés dans de grandes villes.
Appellations :
Frères prêcheurs : Les premières approbations pontificales de l'ordre parlent de l'Ordre des Frères Prêcheurs.
Dominicains : Après la canonisation de Saint Dominique en 1234, les frères furent parfois désignés du nom de " dominicains ", appellation devenue courante après le XVIIIème siècle.
Jacobins : Nom donné à cause de l'implantation du couvent parisien fondé en 1217, sis à la rue Saint-Jacques, et placé sous le patronage de l'apôtre Saint Jacques.
Histoire de l'ordre :
Vers 1200, la plupart des institutions monastiques paraissent se replier sur elles-mêmes.
C'est dans un besoin de renouveau qu'apparaît l'Ordre des Dominicains qui se caractérise par une lutte sans relâche contre l'hérésie cathare ainsi que par un mode de vie apostolique.
Qui était Saint Edme ?
Saint Edmond de Cantorbéry ( 1170 / 1242 ), dit Saint Edme, né sous le nom d'Edmund Rich dans la petite ville d'Abingdon, est un saint catholique très populaire au XIIIème siècle.
Il se décide rapidement à être prêtre et effectue ses études à Oxford, où il fut le premier à obtenir un Master of Arts, puis à Paris.
Il devient un grand prédicateur et sa renommée amène le pape Grégoire IX à le choisir pour le siège de Cantorbéry.
C'est ainsi qu'en 1234, il est sacré archevêque de Cantorbéry.
Il entre rapidement en conflit avec Henri III d'Angleterre au sujet de l'application d'une bulle pontificale.
Il est alors contraint de partir secrètement pour la France où il est accueilli par Blanche de Castille et Saint Louis.
Il se retire d'abord à l'abbaye cistercienne de Pontigny avant de s'installer au couvent du chanoine de Soisy-Bouy, près de Provins, où il meurt en 1242.
Il est canonisé en 1246 par le pape Innocent IV.
L'Ordre des Dominicains ou Ordre des Prêcheurs :
Présentation :
Ordre catholique né sous l'impulsion de Saint Dominique en 1215.
Il appartient, comme l'ordre des Frères Mineurs ou Franciscains, à la catégorie des ordres mendiants.
Suivant la règle de Saint Augustin, ainsi que ses Constitutions, il s'est donné pour mission l'apostolat et la contemplation.
Sa devise est Veritas ( la Vérité ).
D'autres devises lui ont aussi été assignées, par exemple : " Annoncer ce que nous avons contemplé ", reprise de Saint Thomas d'Aquin.
Les Dominicains sont des religieux mais pas des moines.
Ils ne prononcent que le vœu d'obéissance.
Ils ne font pas vœu de stabilité comme les moines.
Ils vivent dans des couvents et non dans des monastères.
Leur vocation étant de prêcher, leurs couvents sont souvent situés dans de grandes villes.
Appellations :
Frères prêcheurs : Les premières approbations pontificales de l'ordre parlent de l'Ordre des Frères Prêcheurs.
Dominicains : Après la canonisation de Saint Dominique en 1234, les frères furent parfois désignés du nom de " dominicains ", appellation devenue courante après le XVIIIème siècle.
Jacobins : Nom donné à cause de l'implantation du couvent parisien fondé en 1217, sis à la rue Saint-Jacques, et placé sous le patronage de l'apôtre Saint Jacques.
Histoire de l'ordre :
Vers 1200, la plupart des institutions monastiques paraissent se replier sur elles-mêmes.
C'est dans un besoin de renouveau qu'apparaît l'Ordre des Dominicains qui se caractérise par une lutte sans relâche contre l'hérésie cathare ainsi que par un mode de vie apostolique.
Selon la légende, la mère de Dominique aurait vu en songe, pendant sa grossesse, un chien tenant une torche allumée dans la gueule, pour éclairer le monde.
Ce songe résume bien la vie du futur saint qui sera celle " d'aboyer contre les hérésies " et se poser en " Chien du Seigneur ".
Dominique de Guzman, plus connu aujourd'hui sous le nom de Saint Dominique, est chanoine en Espagne lorsque son évêque, Diègue d'Osma, lui demande de l'accompagner dans une mission diplomatique en Scandinavie.
Durant leur chemin, Dominique rencontre un aubergiste albigeois qu'il convertit.
Sa vocation fut alors trouvée : c'est le modèle de la prédication itinérante de Jésus.
Le 25 avril 1215, Saint Dominique s'installe dans la maison Seihan à Toulouse, où il fonde l'Ordre des Frères Prêcheurs.
Par la bulle Religiosam Vitam, l'Ordre reçoit de Honorius III, en 1216, son approbation ecclésiale définitive.
A savoir : C'est le pape Grégoire IX qui confia, aux Dominicains, l'Inquisition par la bulle Excommunicamus (1223 ). Saint Dominique n'y participa pas.
A partir de la fin du XIIIème siècle, dans le contexte de querelles théologiques et des discussions sur la pauvreté, naîtra une longue rivalité avec l'Ordre Franciscain.
L'enseignement constitue une caractéristique de l'ordre Dominicain ; la formation théologique sera donc très poussée.
L'habit :
Les Dominicains portent un habit de couleur blanche, composé de trois pièces :
* Une tunique ( robe ) serrée par une ceinture de cuir.
* Un scapulaire ( pièce de tissu sans manches, reposant sur les épaules.
* Un capuce ( pièce de tissu reposant sur les épaules ; il couvre le thorax jusqu'au sternum et les bras jusqu'aux coudes, et se termine en pointe dans le dos. Il comprend en outre une capuche ).
Depuis le XVème siècle, ils ont ajouté à leur habit un rosaire de cinq dizaines porté à la ceinture.
De nos jours, l'Ordre compte :
Près de 6000 frères,
Plus de 3000 moniales, en 247 monastères,
40 000 dominicaines apostoliques dans 119 agrégations.
Le maître général actuel, le frère Bruno Cadoré O.P. a été élu le 5 septembre 2010 à la tête de l'Ordre.
Ce songe résume bien la vie du futur saint qui sera celle " d'aboyer contre les hérésies " et se poser en " Chien du Seigneur ".
Dominique de Guzman, plus connu aujourd'hui sous le nom de Saint Dominique, est chanoine en Espagne lorsque son évêque, Diègue d'Osma, lui demande de l'accompagner dans une mission diplomatique en Scandinavie.
Durant leur chemin, Dominique rencontre un aubergiste albigeois qu'il convertit.
Sa vocation fut alors trouvée : c'est le modèle de la prédication itinérante de Jésus.
Le 25 avril 1215, Saint Dominique s'installe dans la maison Seihan à Toulouse, où il fonde l'Ordre des Frères Prêcheurs.
Par la bulle Religiosam Vitam, l'Ordre reçoit de Honorius III, en 1216, son approbation ecclésiale définitive.
A savoir : C'est le pape Grégoire IX qui confia, aux Dominicains, l'Inquisition par la bulle Excommunicamus (1223 ). Saint Dominique n'y participa pas.
A partir de la fin du XIIIème siècle, dans le contexte de querelles théologiques et des discussions sur la pauvreté, naîtra une longue rivalité avec l'Ordre Franciscain.
L'enseignement constitue une caractéristique de l'ordre Dominicain ; la formation théologique sera donc très poussée.
L'habit :
Les Dominicains portent un habit de couleur blanche, composé de trois pièces :
* Une tunique ( robe ) serrée par une ceinture de cuir.
* Un scapulaire ( pièce de tissu sans manches, reposant sur les épaules.
* Un capuce ( pièce de tissu reposant sur les épaules ; il couvre le thorax jusqu'au sternum et les bras jusqu'aux coudes, et se termine en pointe dans le dos. Il comprend en outre une capuche ).
Depuis le XVème siècle, ils ont ajouté à leur habit un rosaire de cinq dizaines porté à la ceinture.
De nos jours, l'Ordre compte :
Près de 6000 frères,
Plus de 3000 moniales, en 247 monastères,
40 000 dominicaines apostoliques dans 119 agrégations.
Le maître général actuel, le frère Bruno Cadoré O.P. a été élu le 5 septembre 2010 à la tête de l'Ordre.
Portrait psychologique des " Richard "
selon l'excellent et récréatif ouvrage
de
Pierre le Rouzic
" Un prénom pour la vie "
Type caractérologiqueLes Richard possèdent une émotivité moyenne qui a du mal à se manifester...
Ils ont tendance à l'introversion, à s'isoler dans leur monde intérieur, en jugeant les autres avec une certaine sévérité au point de devenir de dangereux tyrans comme leur animal totem le tigre.
Très subjectifs.
Psychisme
Ils font davantage confiance à la méthode qu'à l'intuition. Ce sont des logiciens, d'où une raideur caractéristique dans les attitudes et les jugements et un manque à peu près total de diplomatie.
Leur slogan favori pourrait être : « c'est à prendre ou à laisser ».
Ils ne sont guère influençables.
Ils ressentent toujours le besoin d'être les premiers.
Peuvent prendre parfois des décisions trop brutales.
Volonté
Trop forte voire tyrannique.
Émotivité
Prise en « sandwich » entre la volonté et la réactivité, cette pauvre émotivité fait ce qu'elle peut !
Elle arrive tout de même à donner à ce type de caractère une chaleur humaine qui pour ne pas être évidente, n'en est pas moins réelle.
Réactivité
Elle semble « terrible » et puis on s'aperçoit que, sous des aspects colériques, elle était bien contrôlée par le sujet.
Activité
Ce sont des « bûcheurs », disciplinés et qui exigent cette discipline aussi bien des autres que d'eux-mêmes.
Ils aimeront les études médicales, et feront des chirurgiens ou des médecins de tout premier ordre.
Ils sont également très attirés par l'armée, et par les professions commerciales.
Intuition
Ils obéissent plus ou moins consciemment à des voix intérieures qui les guident plus qu'ils ne pensent et qui les amènent, parfois, à jouer les oracles...
Intelligence
Elle est vive et de caractère analytique.
Ils possèdent une dialectique impitoyable.
Ils en usent et en abusent au point qu'ils se font très vite la réputation de « râleurs » patentés !
Affectivité
Leur affectivité est grande, même et surtout si elle ne se manifeste qu'avec beaucoup de réserve.
Notons que leur mémoire et sans pitié, en particulier sur le plan affectif.
Ils possèdent cette longévité affective de l'Orme, leur végétal totem, qui traverse les siècles avec une prétention superbe !
Moralité
Avec eux, on ne badine pas avec le comportement !
Et puis, la moralité, il faut bien que ça sert à quelqu'un et à quelque chose ! Alors pourquoi ne pas en faire un « moteur » politique ?
Vitalité
Ils semblent « increvables ».
La santé est habituellement excellente et le sujet, doué d'une forte emprise sur lui-même, résiste généralement bien aux maladies.
Néanmoins, ils devront surveiller leur système circulatoire et plus particulièrement le coeur.
Sensorialité
Leur sensualité est vive et précocement exigeante.
Au lieu de chercher à convaincre et à séduire, ils entraînent de gré ou de force.
Dynamisme
Au top !
Sociabilité
Leur manque de diplomatie, leur ton péremptoire sont susceptibles de leur créer des inimitiés.
Ils ne semblent aimer les gens et les situations que s'ils rencontrent une occasion de résistance.
Secrets et entraîneurs d'hommes.
Conclusion
N'en faisons pas de « grands méchants loups » !
Lutter ou jouer c'est, pour eux, la même chose. Ils y excellent au point d'être attirants.
Origine du prénom " Richard ":
Richard, prénom d'origine germanique, veut dire " puissant gouverneur ".
Le " Plus " des Richard : Du charme, de la classe, de l'élégance.
Raffinés, soucieux de plaire et d'être aimés. Actifs, volontaires, perfectionnistes, serviables.
Le " Moins " des Richard : Assez secret, peu démonstratif, froideur apparente, pointilleux voire maniaque, souvent inquiets et hésitants.
Qu'est-ce que la Renaissance Italienne ?
La Renaissance italienne amorce la Renaissance, une période de grands changements culturels en Europe qui couvre plus d'un siècle ( de la fin du XIVème siècle, dit Trecento, jusqu'au début du XVIème siècle, dit Cinquecento ), car la Renaissance est implicitement italienne ( il Rinascimento ) puisque ce pays fut son foyer de rayonnement pour l'Europe entière.
Sens européen historique :
La Renaissance marque la transition entre le Moyen-Age et l'époque moderne en Europe.
Le terme " renaissance " est en fait une terme moderne qui devint courant au XIXème siècle dans les travaux d'historiens comme Jacob Burckhardt.
C'est la période du retour à la culture classique antique après ce que les humanistes de la renaissance nomment l'Age sombre.
Ces changements, bien qu'importants, ne se produisent que dans les plus hautes couches de la société.
La Renaissance italienne est d'abord un phénomène économique qui s'amorce, selon certains historiens, dès la fin du XIIème siècle à la suite de la Première croisade.
Les routes commerciales de l'Orient s'ouvrent aux marchands européens, et l'Italie, au centre de la Méditerranée, devient la plaque tournante du commerce entre l'Europe et l'Asie.
Un système bancaire moderne se crée et une nouvelle classe sociale voit le jour : la bourgeoisie.
Le florin ( devise de Florence ) devient alors la monnaie internationale.
Cette richesse amène les cités italiennes ( indépendantes et fières ) à rivaliser entre elles dans le domaine de la culture des arts et des sciences.
Chaque prince, pour apparaître plus puissant que son voisin, est prêt à dépenser des fortunes pour avoir les meilleurs artistes et les plus beaux monuments.
La Renaissance italienne prend racine en Toscane, concentrée autour de Florence et Sienne.Le mouvement a ensuite des répercussions importante à Venise.
Les restes de la culture de la Grèce antique y sont rassemblés.
Plus tard, la Renaissance s'installe à Rome, où fleurit une architecture à la mode antique.
La Renaissance italienne culmine au XVème siècle.
Pendant les invasions qui meurtrissent la région ( Guerres d'Italie ) les idées et idéologies de la Renaissance se répandent dans toute l'Europe, déclenchant la Renaissance au nord de Fontainebleau et Anvers et la Renaissance anglaise.
Cet extraordinaire élan de Renaissance culturelle sera, par la suite, freiné par la fin de l'hégémonie italienne dans le commerce et les sciences, la principale cause économique étant le changement des routes commerciales après la découverte de l'Amérique.
Les nations de l'Atlantique profitent mieux de ces nouveaux équilibres géopolitiques ; d'abord l'Espagne et le Portugal, puis la France, l'Angleterre, les Pays-Bas et les Nations du Nord de l'Europe.
Origines :
L'Italie du Nord et la Toscane à la fin du Moyen-Age :A la fin du Moyen-Age, le sud de l'Italie et Rome par deux fois centre de l'Empire romain, sont bien plus pauvres que le reste de l'Italie.
Rome est presque en ruines, et la région des Etats pontificaux est administrée avec laxisme, peu réglementée et ordonnée.
En effet, la résidence du pape a été déplacée à Avignon sous la pression du roi de France Philippe le Bel.
Toutefois, Rome, dès le XVème siècle, atteint la même splendeur des autres cités d'Italie centrale.
Par contre, le sud, qui est passé par plusieurs dominations étrangères, ne connaît pas, à cette époque, le même renouveau économique et artistique, avec quelques exceptions comme la cité marchande de Amalfi.
On peut considérer comme précurseur des idéaux de la Renaissance le grand raffinement de la cour de Palerme au XIIIème siècle sous Frédéric II.
Les Etats du centre et du nord de l'Italie, bien plus prospères, comptent parmi les plus riches d'Europe.
Les croisades ont tissé des liens commerciaux durables avec le Levant, et la quatrième croisade a éliminé l'Empire byzantin, rival commercial des Vénitiens et des Génois.
Les marchandises de luxe comme les épices, les colorants et la soie sont achetées en Orient, importées en Italie puis revendues à travers l'Europe.
Les routes terrestres et maritimes apportent également de la laine, de la farine et des métaux précieux de France, d'Allemagne et des Pays-Bas par le biais des Foires de Champagne.
Florence devient l'une des plus riches villes de l'Italie, en grande partie grâce à sa production de laine textile sous la surveillance de la guilde commerciale dominante, la corporation Arte della Lana.
La laine est importée d'Europe du nord ( et d'Espagne à partir du XVIème siècle ) et les colorants venant d'Orient sont utilisés pour fabriquer des textiles de grande qualité.
Durant la période médiévale, les travaux incarnant l'éducation classique des grecs se sont répandus peu à peu en Europe occidentale, à travers les traductions et les traités arabes, depuis Tolède et Palerme.
Les érudits humanistes cherchent dans les bibliothèques monastiques d'anciens manuscrits et retrouvent Tacite et redécouvre Vitruve.
Les principes architecturaux de l'Antiquité peuvent à nouveau être observés, et les artistes de la Renaissance sont encouragés à surpasser les Anciens, parmi lesquels Apelle.
Au XIIIème siècle, les cités-Etats croissent, des infrastructures commerciales modernes voient le jour : sociétés par actions, système bancaire international, marché des changes systématisés, assurance et dette publique, Florence devient le centre de cette industrie financière, propulsant le Florin au statut de devise principale du commerce international.
Au XIVème siècle, l'Europe se dirige vers une récession économique et la " période médiévale chaude " fait place à un petit âge glaciaire qui a pour effet de faire baisser le rendement agricole.
La Guerre de Cent Ans entre la France et l'Angleterre perturbe le commerce de l'Europe au nord-ouest ; quand, en 1345, le roi Edouard III d'Angleterre nie ses dettes, il contribue à la faillite des banques de Bardi et Peruzzi, les deux plus importantes de Florence ; faillite qui profitera grandement aux Médicis.
La Peste noire décime la population des villes.
Les premières inspirations artistiques de la Renaissance se manifestent durant la première moitié du XVème siècle, notamment dans le réalisme de Giotto.
Au XIVème siècle, l'Europe se dirige vers une récession économique et la " période médiévale chaude " fait place à un petit âge glaciaire qui a pour effet de faire baisser le rendement agricole.
La Guerre de Cent Ans entre la France et l'Angleterre perturbe le commerce de l'Europe au nord-ouest ; quand, en 1345, le roi Edouard III d'Angleterre nie ses dettes, il contribue à la faillite des banques de Bardi et Peruzzi, les deux plus importantes de Florence ; faillite qui profitera grandement aux Médicis.
La Peste noire décime la population des villes.
Les premières inspirations artistiques de la Renaissance se manifestent durant la première moitié du XVème siècle, notamment dans le réalisme de Giotto.
Florence sous les Médicis.
Jusqu'à la fin du XIVème siècle, la famille Albizzi a été à la tête de Florence.
Leurs principaux opposants étaient les Médicis, d'abord sous Jean de Médicis, puis sous son fils Cosme.
Les Médicis contrôlent la Banque des Médicis, qui est alors la plus importante banque européenne et resteront les maîtres incontestés de Florence pendant trois siècles.
Cosme de Médicis est très populaire pour avoir participé aux négociations de la Paix de Lodi avec François Sforza mettant fin à des décennies de guerre contre Milan.
Luis succède son fils malade Pierre de Médicis qui meurt 5 ans plus tard.
En 1469, les rênes de la ville passent à son petit-fils qui deviendra " Laurent le Magnifique ".
Sous Laurent, les Médicis prennent OFFICIELLEMENT le pouvoir à Florence avec la création d'un nouveau conseil des Sept.
Laurent fut un grand mécène.
L'expansion de la Renaissance :
Les idéaux de la Renaissance se répandent d'abord de Florence aux états voisins de Toscane, tels Sienne et Lucques.
En 1447, François Sforza arrive au pouvoir à Milan et métamorphose rapidement la ville en centre majeur d'Art et d'apprentissage.
Venise devient un centre culturel, surtout en architecture.
L'apparition de petites cours implante le mécénat dans des villes de moindre importance, qui développent leurs propres arts : Ferrare, Mantoue sous les Gonzague, Urbino sous Frédéric de Montefeltro.
A Naples, la Renaissance démarre par le mécénat d'Alphonse V d'Aragon qui a conquis Naples en 1443.
En 1417, la papauté est de retour à Rome ; ville appauvrie.
La grande transformation commence sous le pontificat de Nicolas V, qui devient pape en 1447.
Au XVème et XVIème siècles, Rome devient de plus en plus attractive et les plus grands artistes tel que Botticelli, Michel-Ange et Raphaël viennent s'installer à Rome.
Le pape Sixte IV poursuit la transformation et l'embellissement de Rome en donnant l'ordre de construire la Chapelle Sixtine.
La nature de la Renaissance change à la fin du XVème.
L'idéal de la Renaissance a été pleinement adopté par les classes dirigeantes et l'aristocratie.
Au départ, les artistes de la Renaissance étaient vus comme des artisans avec peu de reconnaissance et de prestige mais, bientôt, leur condition évolue et ces derniers pourront prétendre à des honoraires de plus en plus importants.
Repères pour les Arts :
Suivant les historiens de l'art, la Renaissance commence au Duencento ( XIIème siècle) ou au Trecento ( XIVème siècle) par une période dite de Pré-Renaissance et se poursuit pleinement par la Première Renaissance au Quattocento.
Elle se transforme en Haute Renaissance au début du Cinquecento ( Entre 1500 et 1530 ), suivi du Maniérisme ou Renaissance tardive qui va de 1520 ( mort de Raphaël ) pour se finir rapidement en 1580.
Le Baroque, qui débute à la charnière des XVIème et XVIIème siècles, naît également en Italie, se poursuit ensuite en baroque tardif, nommé plus précisément période Rococo ( qui est suivi par le néoclassicisme ).
Source : fr.wikipedia.org/wiki/Renaissance_italienne
Quelques personnes célèbres nées un 3 avril...
Henri IV d'Angleterre
03 avril 1367 / 20 mars 1413
Roi d'Angleterre
Anne de France, dite Anne de Beaujeu
03 avril 1462 / 14 novembre 1522
Princesse et régente de France
Maria de Médicis
03 avril 1540 / 19 novembre 1557
Fille aînée de Cosme 1er de Toscane
Roger de Bussy- Rabutin
03 avril 1618 / 09 avril 1693
Comte, officier et écrivain français
Henri Félix Emmanuel Philippoteaux
03 avril 1818 / 1884
Peintre d'Histoire Français
Marlon Brando
03 avril 1924 / 1er juillet 2004
Acteur et réalisateur américain
Miguel Bosé
03 avril 1956
Acteur et chanteur espagnol
Alec Baldwin
03 avril 1958
Acteur, réalisateur et producteur exécutif américain
Quelques 3 avril dans l'Histoire...
03 avril 1127 : Mariage de Mathilde d'Angleterre avec Geoffrey V d'Anjou.
03 avril 1794 : Deuxième audience du procès de Danton et des Dantonistes devant le Tribunal révolutionnaire.
03 avril 1922 : Joseph Staline devient secrétaire général du Parti communiste de l'Union Soviétique.
Humeur du jour en photo couleur :
LE ROSE
Voici le 17ème extrait de mon roman de style historique intitulé " La Prophétie à la Fleur de Lys "
Œuvre inscrite et protégée par la Société des gens de lettres, la SGDL
Hôtel Massa
38 rue du Faubourg Saint Honoré
75004 Paris
Tome 1er
Chapitre III
... Suite
il devait se plier à la volonté du roi et, comble du malheur, devait donner de l’argent, de son argent pour obtenir un tout petit titre de marquis mais il se ravisa rapidement…
- Soit, j’accepte ! Et puis, ne doit-on pas perdre un peu pour gagner beaucoup ! répondit-il, tout en ne sachant pas si bien dire…
- Ah, que je suis bien aise que vous parliez ainsi, s’écria le maréchal... Allez ! D’ici peu, vous serez un homme comblé ! Et puis, n’oubliez pas vos charges militaires…
- Le souvenir de votre nom m’engagera sur la voie de l’exemple, enfin… s’il m’est permis, lui répondit Balthazar sur un ton des plus doucereux...
- Bien, nous voilà donc au terme de cette affaire urgente comme vous l’eûtes dit précédemment à l’un de mes domestiques. Il ne vous reste plus qu’à prendre possession de vos appartements car je suppose que vous resterez ici pour passer la nuit...
- S’il m’était permis, oui...
- Mais bien sûr que cela vous est permis ! Par ailleurs, je donne un repas ce soir et j’espère vous compter parmi le nombre de mes conviés ; je vous présenterai à monsieur Videl ainsi qu’à mes... euh... amis…
Lesdiguières n’avait pas fini sa phrase qu’il se retrouva avec une légère carnation aux joues car, en fait d’amis, il s’agissait surtout de sa maîtresse, Marie Vignon et de son inopportun de mari, monsieur Ennemond Matel. Balthazar le sortit de l’embarras.
- C’est avec honneur que j’accepte votre invitation, cher monsieur...
- Bien ! Sachez que le souper se fera vers les 19 heures, soyez à l’heure…
- Je n’y manquerai pas, comptez sur moi !
Puis, Balthazar fit une révérence à Lesdiguières, sortit de son cabinet et descendit, en compagnie d’un domestique, l’escalier qui lui parut moins accueillant...
- 132 000 livres ! Tu parles d’une nomination, toi ! maugréa-t-il.
Arrivé devant la porte de ses appartements, un autre domestique l’attendait.
- Mes hommages, monsieur… Si vous voulez bien vous donner la peine d’entrer…
Et le domestique lui ouvrit la porte.
A ce moment-là, Balthazar put découvrir une pièce, qui devait faire dans les 200 pieds carrés,
et dont les murs, entièrement lambrissés, supportaient de somptueuses tapisseries d’Aubusson ainsi que de superbes tableaux ; portraits ou natures mortes…
- Voilà qu’il continue à faire étalage de ses richesses, se dit-il, piqué de jalousie.
Non mais regardez-moi ce plafond à caissons ! Que d’écussons ! Que d’armoiries ! Tous, réunis dans la sphère céleste de cette chambre pour louer monsieur François de Bonne, maréchal et héros des temps modernes !
Mais, moi aussi, un jour, j’aurai tout ça ! En attendant, essayons de dormir un peu ; je tombe de fatigue…
Balthazar s’allongea sur le lit.
- Allons bon, ça continue ! Non, mais regardez-moi ça !
Pourquoi avait-il dit cela ?
Parce que au pied du lit se trouvait un Apollon sculpté combattant fièrement le dragon Python ; héros que l’on retrouvait au sommet dudit lit et qui semblait s’offrir un repos bien mérité en compagnie d’une belle Daphné.
- Non mais qu’il se prendrait pour Apollon que ça ne m’étonnerait pas, se dit Balthazar.
Doit-on s’appeler de Bonne pour être toujours jeune, vaillant et épris de beauté, non mais !!!
Ah, et puis voilà que je m’énerve, à présent ! Comment faire pour dormir avec ça !
Il se mit à faire les cent pas dans sa chambre… C’est alors qu’il découvrit une porte feinte...
- Tiens donc, devrais-je ou pas ? se demanda-t-il.
Sa curiosité étant la plus forte, il prit doucement la poignée entre ses mains, hésita un instant puis se dit qu’il ne pouvait y avoir grand mystère :
- Le maréchal n’encourrait pas un tel risque…
Il entrouvrit la porte et vit, au travers de l’interstice ainsi créé, le spectacle d’une imposante bibliothèque ; haute de plusieurs rangées de volumes dont l’importance et la valeur se voyaient à la qualité de ses reliures ; toutes gaufrées et dorées à l’or fin...
- Diantre, mais c’est Byzance ici ! Que dis-je ! C’est Alexandrie !
La citation du Jour :
Se glorifier de ses ancêtres, c'est chercher, dans les racines, des fruits que l'on devrait trouver dans les arbres.
Manon Rolland