Sainte Julie.
Portrait psychologique des " Julie ".
Vocabulaire d'architecture religieuse.
Quelques personnes célèbres nées un 08 avril.
Quelques 08 avril dans l'Histoire.
Humeur du jour en photo couleur.
22ème extrait du roman " La Prophétie à la Fleur de Lys ".
Citation du jour.
Aujourd'hui, la sainte patronne du jour est :
Sainte Julie de Corse ( IVème - Vème siècle )
Qui était-elle ?
Julie de Corse ou Sainte Julie est, avec Sainte Dévote, la patronne de la Corse.
Julie était issue d'une famille noble de Carthage.
Après la prise de la ville par les Vandales de Genséric en 439 et la soumission de la population, Julie fut vendue comme esclave à un commerçant syrien, Eusèbe.
La jeune chrétienne se dévoua avec zèle à son maître.
Eusèbe l'embarqua avec lui lorsqu'il partit pour la Gaule.
Il fit escale en Corse, près de Nonza, où l'on célébrait ce jour-là les dieux par le sacrifice d'un taureau.
Eusèbe se joignit aux festivités mais Julie, pleine de réprobation pour une fête païenne, demeura sur le bateau.
Lorsque Felix Saxo, le gouverneur local, apprit qu'elle s'y trouvait, il enivra Eusèbe, qui refusait de la livrer et l'enleva pour lui faire accepter le sacrifice du taureau.
Julie refusa et fut condamnée.
Elle fut frappée au visage jusqu'au sang, traînée par les cheveux, fouettée puis crucifiée.
Portrait psychologique des " Julie "
selon l'excellent et récréatif ouvrage
de Pierre le Rouzic
" Un prénom pour la vie "
Type caractérologique :
Ce sont habituellement des femmes séduisantes, pleines de majesté et de grâce.
On pourrait les croire un peu prétentieuses, distantes même, alors qu'en réalité ce n'est qu'une froideur de façade, une autodéfense.
Elles sont secrètes, légèrement timides.
Comme leur végétal, la vigne, elles ont besoin d'un tuteur pour s'épanouir pleinement.
Psychisme :
Introverties. Elles sont un peu sauvages, comme le renne, leur animal totem.
Elles sont peu influençables.
Emotivité :
C'est leur point faible car cette émotivité est trop forte.
Réactivité :
Assez faible mais cela s'explique par le fait, qu'étant très émotives, elles chercheront à se préserver en bloquant toute réaction intense.
Activité :
Elles font de parfaites maîtresses de maison, de bonnes avocates, psychiatres, hôtesses de l'air.
Intuition :
C'est presque un don de double vue !
Intelligence :
Synthétique.
Affectivité :
Lorsqu'elles aiment c'est pour longtemps voire pour toujours.
Elles ont une grande lucidité dans la décision... mais un joli sens de l'utopie dans la réalisation.
Moralité :
Attachées aux principes, elles leur restent fidèles et s'en servent pour satisfaire leur sens du dévouement.
Vitalité :
Excellente.
Attention, toutefois, au système endocrinien et au sang.
Sensorialité :
Tout en nuance et en réserve ; ce qui n'empêche aucunement les élans.
Dynamisme :
Elles n'aiment pas trop se mettre en avant ; ce qui les freinent dans leur dynamisme.
Sociabilité :
Très sociables mais avec une tendance à la solennité.
Conclusion :
Ce sont des femmes particulièrement attachantes mais il ne faut pas les bousculer.
Origine du prénom " Julie " :
Veut dire " Romains illustres prétendant descendre de Vénus ".
Le " Plus " des Julie : Communicatives, enthousiastes, curieuses, respirent la joie de vivre, adaptables, coquettes, sérieuses, travailleuses, épicuriennes.
Le " Moins " des Julie : Impatientes, nerveuses, facilement inquiètes, irritables, parfois un peu trop moralisantes.
Vocabulaire d'architecture religieuse :
L'église et son intérieur :
Quelques personnes célèbres nées un 08 avril...
L'église et son intérieur :
Vaisseau :
Espace intérieur caractérisé par son développement dans la plus grande partie de la hauteur d'un bâtiment ou, au moins, sur la hauteur de plusieurs étages quand ce bâtiment en comporte.
Il peut y avoir un ou plusieurs étages de comble au dessus d'un vaisseau.
Le vaisseau longitudinal est un vaisseau allongé dont la longueur est parallèle à l'axe longitudinal du bâtiment.
Le vaisseau transversal est un vaisseau allongé dont la longueur est perpendiculaire à cet axe.
Quelques personnes célèbres nées un 08 avril...
Philippe IV d'Espagne
08 avril 1605 / 17 septembre 1665
A la mort de son père, Philippe III d'Espagne, devient Roi des Espagne et des Indes
Albert 1er de Belgique
08 avril 1875 / 17 février 1934
Prince de Belgique, duc de Saxe, prince de Saxe-Cobourg-Gotha
Troisième roi des Belges
Jacques Brel
08 avril 1929 / 09 octobre 1978
Auteur et chanteur belge francophone
Vivienne Westwood
08 avril 1941
Styliste anglaise
Quelques 08 avril dans l'Histoire...
08 avril 217 : Caracalla est assassiné par Martialis.
08 avril 1513 : Le conquistador espagnol Juan Ponce de Léon déclare la Floride propriété de l'Espagne.
08 avril 1632 : Louis XIII achète la seigneurie de Versailles à Jean-François de Gondi, archevêque de Paris.
08 avril 1802 : Promulgation du Concordat signé par Napoléon Bonaparte, premier consul et le pape Pie VII.
Humeur du jour en photo couleur :
LE ROSE
Voici le 22ème extrait de mon roman de style historique intitulé
" La Prophétie à la Fleur de Lys "
Œuvre inscrite et protégée par la Société des gens de lettres,
la SGDL
Hôtel Massa
38 rue du Faubourg Saint Honoré
75004 Paris
Tome 1er
Chapitre IV
... Suite
Louis réfléchit un instant puis lui répondit :
- Il est certain que si je le pouvais, ce serait d’une manière intéressée...
- Et quelle serait cette manière, je vous prie ?
- Vous n’allez pas sans ignorer que je suis resté sans mariage ; il est certes trop tard pour moi mais pour ce qui est de ma nièce...
- Mais qu’a-t-elle à voir dans notre histoire ? lui demanda Balthazar.
- Beaucoup de choses ; c’est une pauvre petite orpheline et je me disais qu’un titre de marquise…
- Ah, je vois où vous voulez en venir ! lui fit Balthazar.
- Toujours aussi prompt d’esprit, mon cher beau-frère ! Ainsi donc, si vous avez un fils comme vous le souhaitez, nous pourrions peut être convenir d’un mariage euh… comment dirais-je... programmé ; il suffirait de nous mettre d’accord sur le montant de la dot…
- Et qu’est-ce qui vous fait croire que je vais accepter ? lui demanda Balthazar.
- Refuseriez-vous 132 000 livres ?
- Peut être ; ce n’est plus assez...
- Comment ça, ce n’est plus assez ; c’est ce que vous vouliez m’emprunter !
- Oui, mais les choses ont bien changées depuis ; vous voulez marier le titre à l’argent ; la chose n’est pas aisée…
- Que vous faudrait-il pour vous la rendre plus acceptable ?
- Que vous m’achetiez un franc-fief pour votre nièce…
- Pourquoi cela ?
- Parce que je ne veux pas que cette union soit contre-nature…
- Et si j’accepte ?
- J’accepte, aussi, pardi ! Alors ? Que vous en semble ?
Louis réfléchit un instant…
- Ah ! Que ne ferait-on pas pour le bonheur de sa nièce...
- Alors, c’est d’accord ?
- Oui, c’est d’accord !
- Dans mes bras, mon frère ! s’écria Balthazar, dans un élan d'émotion.
Puis, reprenant ses esprits, il lui demanda :
- Quand la chose pourra-t-elle se faire ?
- Dès maintenant si vous voulez ; il suffit de faire les papiers...
- Merveilleux ! s’écria Balthazar.
- Attendez-moi ici, lui demanda Louis, ça ne sera pas long...
En effet, il revint peu de temps après et lui présenta lesdits documents…
- Comme vous avez été prompt, mon cher beau-frère !
- Ah, le temps, mon ami, le temps ; il court si vite !
- En parlant de temps, reprit Balthazar, les choses iront-elles assez vite car comme vous savez…
- Oui, oui, je sais… Je peux vous trouver cette somme d’ici une semaine, dix jours tout au plus...
- Pas avant !
- Peut être d’ici 5 jours, en y pensant bien…
- Continuez de penser, mon ami, et que je vous dise oui pour demain...
- Tout de même !
- Ah, le temps, mon ami, le temps ; il court si vite !
- Soit… J’essaierai d’y arriver pour demain...
- Bien ! Voilà qui est très bien ! lui fit Balthazar, où dois-je signer ?
- Ici, lui répondit Louis, en bas du document...
Balthazar, impétueux à souhait dans de telles circonstances, signa le contrat sans prendre le temps de le lire…
Louis eut un léger sourire mais le laissa continuer...
- Bien ! Voilà qui est fait ! Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, j’aimerais me retirer car j’ai encore beaucoup à faire…
- Soit... Mais avant cela, mon cher beau-frère, je voudrais m’assurer que vous avez bien compris tous les termes de notre contrat...
- Quels termes ? lui demanda Balthazar, d'un air contrarié…
- Celui qui parle, par exemple, des conditions à honorer si vous ne deveniez pas marquis...
- Ah, bon ? Il y en avait un ! Eh bien, je ne l’ai point vu ! Que disait-il ?
- Il disait que, s’il vous arrivait quoi que ce soit qui vous empêche d’être marquis, le quart de cet argent irait à ma sœur, le reste devant me revenir au denier 12 ; c’est écrit dans ledit contrat mais vous pouvez toujours le contester et vous rétracter si vous voulez...
- Et pourquoi vous paierais-je des intérêts ?
- Parce que les choses ont bien changées depuis et que, si le mariage du titre et de l’argent est une chose mal aisée, le divorce en est une qui l’est davantage... Alors ? Que faites-vous ?
Balthazar fulminait ; son beau-frère l’avait rabaissé d’une manière magistrale mais il avait tant besoin de cet argent...
- Je maintiens ma décision…
- Dans mes bras, mon frère ! lui fit Louis, en l’imitant.
- Bon, ça va ! Je peux y aller maintenant ?
- Assurément, serez-vous là pour le souper ?
- Je le pense, oui...
- A tout à l’heure donc…
- A tout à l’heure...
Et tous deux s’en allèrent, chacun de leur côté...
A suivre...
Citation du jour :
Pour vivre en paix avec tout le monde, il ne suffit pas de ne point se mêler des affaires d'autrui, il faut encore souffrir qu'autrui se mêle des vôtres.
Fréron
