jeudi 4 avril 2013

  • Saint Isidore.

  • Portrait psychologique des " Isidore ".

  • Vocabulaire d'architecture religieuse.

  • Vocabulaire de la peinture.

  • Quelques personnes célèbres nées un 4 avril.

  • Quelques 4 avril dans l'Histoire.

  • Humeur du jour en photo couleur.

  • 18ème extrait du roman " La Prophétie à la Fleur de Lys ".

 
 

Aujourd'hui, le saint patron du jour est Saint Isidore de Séville

( -? / 636 )

Qui était-il ?

Son père Severianus avait dû fuir Carthagène devant les Wisigoths qui avaient adopté l'arianisme et persécutaient les catholiques.
Il se réfugia à Séville.
Ses quatre enfants deviendront des saints : Léandre, Florentine, Fulgence et Isidore.
A la mort de ses parents, Isidore est encore bien jeune, mais son frère aîné, Saint Léandre, devenu évêque de Séville, l'élève comme un fils.
En 599, à la mort de Léandre, Isidore lui succède comme évêque de Séville.
Il travaillera à la conversion des Goths à la Vraie Foi.
Son " Histoire des Goths " nous est très utile car, sans elle, nous ne saurions presque rien de ces derniers.
Il rédige de nombreux ouvrages dont le plus connu est " Les Etymologies " ; encyclopédie qui transmettra, aux siècles suivants, l'essentiel de la culture antique.

Portrait psychologique des " Isidore "

selon l'excellent et récréatif ouvrage

de Pierre le Rouzic

" Un prénom pour la vie "

Type caractérologique :
Ce sont avant tout des êtres d'une grande activité accompagnée de bonnes réactions et d'une émotivité intéressante.
Ils donnent l'impression d'hommes équilibrés.
Ils sont très attachés à leur foyer et leur animal totem est le grillon.
Psychisme :
Ce sont des extravertis.
Ils sont assez influençables et sensibles.
Assez objectifs, ils savent se dévouer corps et âme pour une cause.
Volonté :
C'est une volonté " naturelle " qu'il faut laisser se déployer sans en discuter, à chaque instant, les application. Ce serait le meilleur moyen de les couper dans leurs envies.
Emotivité :
Fébriles au point de risquer quelques regrettables précipitations. Doivent apprendre à se dominer.
Réactivité :
Ils sont susceptibles, sensibles, d'où de surprenantes réactions.
Activité :
C'est leur drogue à eux. Ils ont besoin d'action. Ils sont très entreprenants.
Ils sont très appliqués, proches des enseignants. Ils aiment les études classiques, les langues étrangères.
Ils feront de très bons fonctionnaires, des experts comptables, des commerçants.
Intuition :
Ne l'admettent que dans le cadre " du jeu " et l'appellent ma chance.
Intelligence :
Synthétique au risque de " survoler " les détails. D'une curiosité insatiable, au risque de se disperser.
Affectivité :
S'ils sont possessifs, c'est plus par désir de rendre service, d'être utiles aux autres que par besoin de posséder. Ils sont très affectueux, trop parfois. Attentifs, séduisants.
Moralité :
Leur trop grand désir de plaire la rend fluctuante.
Vitalité :
Menacé par un risque d'embonpoint car ils sont gourmands, les " Isidore ".
Les côtes sont fragiles. Bien surveiller le système endocrinien.
Sensorialité :
Plus gourmands que gourmets. Ont tendance à vivre des amitiés amoureuses, au risque de perdre le fil de la réalité, et de connaître des désillusions sentimentales.
A partir de ce moment-là, attention à l'alcool !
Dynamisme :
En ont à revendre !
Sociabilité :
Très sociables, ce sont des hôtes charmants qui pourront montrer leurs talents culinaires.
Conclusion :
Ce sont des hommes efficaces, bons pères de famille qui n'auront qu'à surveiller leur tendance au jeu, au bluff pour être véritablement épanouis et tranquilles.

Origine du prénom " Isidore " :
Isidore veut dire " Don d'Isis " en grec.
Le " Plus " des Isidore : Originaux, amicaux, séducteur, passionné, enthousiaste, sociable, ont beaucoup d'humour, rationalistes.
Le " Moins " des Isidore : Réservés ( parfois trop ), timides, inquiets, raisonneurs, trop souvent changeants et solitaires, instables, versatiles. 


Vocabulaire d'architecture religieuse :

 
Transept saillant :
Transept dont la longueur dépasse la largeur de la nef et du chœur.
 
Transept continu :
Transept à un vaisseau dont les élévations intérieures sont continus d'une extrémité à l'autre, la nef et le chœur débouchent sur le transept par de grandes ouvertures.
 
Transept-bas :
Transept à un ou plusieurs vaisseaux, dont les bras débouchent sur le vaisseau longitudinal de la nef et du chœur par des grandes ouvertures.
Ne pas confondre le transept-bas, formé de vaisseaux transversaux avec le faux transept formé par deux grandes chapelles.
 
Transept à bras fractionnés :
Transept dont chaque bras est formé de plusieurs vaisseaux massés, alignés et communicants, généralement de hauteur décroissante de la croisée à l'extrémité.
 
Transept à étage :
Transept dont l'espace intérieur est entièrement recoupé par le sol d'une tribune, couvrant toute la surface du bras et ouvrant sur la croisée.
 
 
 

Vocabulaire de la peinture :

 
 
Camaïeu :
Peinture monochrome dont le modelé est rendu par le jeu des tons, allant du clair au foncé, d'une même couleur, mélangée à du blanc.
Le mot dérive de " camaïeu ", terme par lequel on désignait les camées.
Par analogie, il fut appliqué aux peintures qui, par leur léger modelé ou l'impression de trompe-l'oeil, donnent l'illusion d'un relief sculpté.
Les camaïeux sont le plus souvent rouges, verts ou bleus ; blancs ou jaunâtres, ce sont des grisailles.
 
Canon :
Règle fondée sur une observation rationnelle de la nature, mais révisée selon un système abstrait de rapport et de nombres ( dépendant parfois de spéculations philosophiques ), qui permet d'établir les proportions et les formes d'un type humain idéal.
L'Egypte : L'unité de mesure du corps humain, dans l'Egypte ancienne était peut-être le doigt médius = 19ème partie de la hauteur de certaines représentations du corps de l'homme ou de la femme.
La Grèce et Rome : Polyclète l'a fixé avec son " Doryphore ", établissant ainsi le modèle des types à venir.
Le module de base était : Largeur du doigt X 4 = largeur de la main qui sert à calculer, selon de savants rapports, toutes les dimensions du corps à représenter = représentation plutôt large et courte.
Lysippe proposera l'amincissement des proportions du corps, une stature plus haute, une diminution du volume de la tête.
Cette dernière servira alors de mesure proportionnelle et les Romains l'adoptèrent
Elle est comprise 8 fois environ dans la hauteur du corps.
La Renaissance : Lysippe " oublié ", les personnages des tympans romans mesurent parfois de 12 ou 15 têtes.
Leon Battista Alberti revient aux anciens canons.
Pour lui, la longueur du pied est la sixième partie du corps humain.
Léonard de Vinci et Albrecht Dürer montrèrent qu'il n'y avait pas une, mais plusieurs règles possibles (pour Dürer, il peut y avoir 7, 8, 9 têtes dans la hauteur du corps ).
Les Maniéristes allongeront de nouveau les corps.
Après la Renaissance : La référence aux canons antiques sera la règle dans l'enseignement académique du XVIIème au XIXème siècles, le nombre de têtes compris dans la hauteur du corps variant de 7 à 8 selon les peintres.
Actuellement, comme au début du Moyen-Age, les artistes jouissent d'une grande liberté.

Carte :
Ornement destiné à décorer le cadre et la bordure d'un tableau.
Par extension : étiquette de bois, de métal, de carton ou de matière plastique fixée sur le cadre d'un tableau ou à côté et sur laquelle sont inscrits le nom et les dates de l'auteur, le titre et, éventuellement, le numéro d'inventaire de l'œuvre.

Cartouche :
Ornement formant le cadre d'une inscription, d'une devise ou d'armoiries.
Peint directement sur le support ou taillé dans la masse du cadre, le cartouche est généralement placé au milieu du montant supérieur ou inférieur.
Il présente une forme qui rappelle celle d'un rouleau à enroulement plus ou moins complexe, souvent enrichi d'attributs, allégoriques tirés du règne animal ou végétal.

Cassone ( coffre peint ) :
Les "cassoni " étaient en Italie des meubles destinés le plus souvent à contenir le trousseau, les étoffes et le linge que les femmes apportaient habituellement en dot à leur mariage.
 
 

Quelques personnes célèbres nées un 24 mars...

 Caracalla ou Marcus Aurelius Antoninus Augustus
04 avril 188 / 08 avril 217
Empereur romain
 Louis Armand 1er de Bourbon Conti
04 avril 1661 / 09 novembre 1685
Prince de la Roche-sur-Yon
Son parrain était Louis XIV
 Maurice de Vlamink
04 avril 1879 / 11 octobre 1958
Peintre de courant fauviste puis cubiste français
 Marguerite Duras ou Marguerite Germaine Marie Donnadieu
04 avril 1914 / 03 mars 1996
Ecrivaine et dramaturge française
Frédéric Lopez
04 avril 1967
Animateur télévision français


Quelques 04 avril dans l'Histoire...

04 avril  774  : Charlemagne confirme la donation de Pépin.
04 avril 1297 : Le pape Boniface VIII cède le royaume de Sardaigne et la Corse au roi d'Aragon.
04 avril 1968 : Assassinat de Martin Luther King.


 

Humeur du jour en photo couleur

LE NOIR ET BLANC




















Voici le 18ème extrait de mon roman de style historique intitulé " La Prophétie à la Fleur de Lys "

Œuvre inscrite et protégée par la Société des gens de lettres, la SGDL

Hôtel Massa

38 rue du Faubourg Saint Honoré

75004 Paris

 

Tome 1er

Chapitre III

... Suite

- Hum, hum ! lui fit-on dans le dos…
- Qu’est-ce ? demanda Balthazar en sursautant.
Il se retourna et vit le domestique.
- Qu’y a-t-il ?
- Je venais faire savoir à monsieur qu’un bain lui avait été préparé... S’il veut bien me suivre…
- J’arrive, répondit Balthazar qui, gêné de la situation, se promit d’avoir un peu plus d’assurance à l’avenir :
- Il faut que je me ressaisisse ; la gêne ne sied point à un marquis…
Arrivé dans la salle d’eau, il fut, une fois de plus, surpris de voir à quel point l’opulence avait touché les lieux et cette fois-ci, c’était la baignoire qui en était l’heureuse bénéficiaire...
Elle affectait la forme d’un sabot et était faite de cuivre pour mieux garder la chaleur.
Elle avait été travaillé au repoussé et dévoilait une Diane au bain d’une telle beauté et d’un tel réalisme que Balthazar n’osa, sur le coup, se déshabiller...
Après quoi, il tomba enfin ses vêtements et s’installa dans la baignoire pour se délasser un moment.
Malheureusement, il ne put le faire vraiment car la question du marquisat lui revint à l’esprit et, par la même occasion, lui rappela qu’il devait rencontrer ce beau-frère qu’il n’appréciait guère...
- Qu’importe, se dit Balthazar, j’ai tant de choses à lui demander que je serais prêt à l’aimer…
Puis, il en revint à son entretien avec Lesdiguières et se souvint qu’il lui avait parlé, dans son courrier, d’une troisième bonne nouvelle. Quelle était-elle ?
- Tiens ! se dit-il, il ne m’en a même pas parlé... Peut être ce soir…
- Hum, hum, lui fit-on de nouveau derrière le paravent...
- Qu’est-ce, demanda Balthazar ?
- C’est moi, répondit le domestique, je venais vous faire savoir que l’heure du souper approchait... Puis-je savoir de quels habits vous aimeriez être vêtu pour la soirée ?
- Certes ! Prenez donc l’habit qui se trouve dans le coffre, au pied du lit ; celui dont les grègues collantes sont de velours rouge cramoisi, le pourpoint y est assorti ; je m’en accommoderai volontiers...
- Bien, monsieur...
- Ah ! Et puis, apportez-moi également, mes souliers à pont, s’il vous plaît...
- Bien, monsieur...
Le domestique s’exécuta aussitôt et revint avec ce qu’on lui avait demandé.
Balthazar sortit du bain, aidé par un nouveau domestique...
- Sauriez-vous me dire qui est ce monsieur Videl ? lui demanda Balthazar, d’un air intéressé.
- C’est un ami de monsieur le maréchal qui vient d’être nommé premier consul en la ville de Briançon...
- A Briançon ? Hum, voilà qui est intéressant, fit Balthazar... Allons, pressons ! Il me tarde de rencontrer cet honorable monsieur…
Le domestique s’activa et Balthazar, enfin prêt, sortit de sa chambre pour se diriger vers la grande salle d’honneur...
A peine y fut-il arrivé que Balthazar devint rouge de confusion ; une magnifique horloge indiquait 19 h 05 : Il était en retard...
- Ah ! Monsieur de la Tour ! lui fit le maréchal, venez ! Venez que je vous présente à mes amis...
Balthazar, à cette courtoise invitation, s’avança et les présentations purent commencer...
- Monsieur le marquis d’Aigues, voici monsieur Ennemond Matel...
- Mes hommages, monsieur le marquis…
- Ah ! Voilà qui commence bien ! se dit Balthazar...
- Et voici sa merveilleuse épouse, Marie…
Le regard de la jeune femme croisa aussitôt celui de Lesdiguières et Balthazar ; ayant senti ce qui se passait ; se permit quelques touches d’ironie à l’encontre du maréchal...
- Mes hommages, madame… Votre beauté est, sans conteste, le plus bel apanage de monsieur Matel que voilà, lui dit-il, tout en regardant et son mari et Lesdiguières...
- Oh ! Monsieur le marquis, que vous êtes un galant homme ! lui dit-elle tout en rougissant, mais que faites-vous à Grenoble ; on ne me l’a pas encore appris ?
- Je suis ici pour hériter de l’heureuse fortune ; fortune dont je ne suis que le redevable de monsieur le maréchal, mon ami…
- Il est vrai qu’il est d’une grande bonté lorsqu’il s’agit d’amitié, ajouta Marie, sur un air d’espièglerie...
- Et il est si généreux, rajouta Balthazar...
Lesdiguières sentant le vent de la conversation prendre une mauvaise direction en rectifia aussitôt le cap...
- Ah, monsieur de la Tour ! Votre galanterie vous assurerait bien des gratifications si vous vouliez faire carrière à la cour...
- Que nenni ! lui répondit Balthazar, ce n’est que sur des champs de bataille que je désire faire carrière…
- Alors de champs de bataille vous aurez ! Mais laissons cela pour ce soir, voulez-vous ?
Voici monsieur Jacob Videl…
- Je... Je... Je vous souhaite la bienvenue, monsieur le marquis, lui fit ce dernier d’une voix nasillarde et franchement timide...
- Je vous remercie, lui répondit Balthazar. Eh bien ! se dit-il, ce n’est pas lui qui va m’aider à défendre mes privilèges, une fois retourné à Briançon !
- Bien, reprit le maréchal, les présentations étant faites, que diriez-vous de passer à table ? leur demanda-t-il sur un air faussement enjoué…
Comment pouvait-il en être autrement ? Monsieur Matel était arrivé de manière impromptue ;
ce qui eut pour effet de crisper monsieur de Bonne.





La Citation du jour :

L'Angleterre, cette colonie qui a mal tourné !
Georges Clémenceau